27.7.05

L'avenir d'autrefois

C'est assez rare pour être souligné: un bouquin acheté par Dash et par Coquillages, sans consultation aucune... on vous tiendra au courant du truc... On le pose là, on n'a pas trop le temps. On le lira quand on saura toute la vérité sur le départ de Blyvy...

L'Avenir n'est plus ce qu'il était, de Richard Fariña, chez Calman-Levy, 408 pages/ 22€




L'avenir n'est plus ce qu'il était est publié aux Etats-Unis le 28 avril 1966. Deux jours plus tard, son auteur, Richard Farina, meurt dans un accident de moto. C'est son unique roman, devenu depuis un classique, un livre culte.

L'auteur:

Richard Fariña naît en 1937, d'un père cubain et d'une mère irlandaise. Il grandit à Brooklyn, New York, puis fait ses études dans la prestigieuse université de Cornell, où enseigne Vladimir Nabokov et où il se lie avec Thomas Pynchon. Celui-ci sera son premier éditeur puisqu'il demandera à Fariña d'écrire des nouvelles et des poèmes pour la revue universitaire qu'il dirige. Petits boulots à New York, amitiés avec différents artistes et porte-paroles de la contre-culture. En 1959 il se marie avec une chanteuse de country; il divorce et épouse Mimi Baez, soeur de Joan Baez, en 1963. Mimi & Dick Fariña, comme on les appelle, forment un duo de musique folk fameux, talentueux et glorieux. Richard Fariña écrit les paroles, il rencontre Bob Dylan, il est promis à une grande carrière de parolier et musicien. Parallèlement, il a commencé à écrire ce qui deviendra L'avenir.... En avril 1966, à Carmel (Californie) une grande fête est organisée pour son anniversaire (29 ans) et pour la publication de son roman par Random House. Il part faire un tour à moto avec un ami, la moto dérape, il meurt sur le coup.

L'histoire:

Le roman met en scène Gnossos Pappadopoulis, héros déjanté et génial, errant sur un campus universitaire où gronde la révolte ; nous sommes en 1958. Pappadopoulis est assoiffé de tout : mescaline, alcool, filles, art et sciences, prière et vérité. Il est en même temps fasciné par la mort, qu'il taquine tous les jours et qu'il ira chercher jusqu'à Cuba, sous couvert d'expédition révolutionnaire.
Accidenté, rugueux, truffé d'images tour à tour grotesques et sublimes, L'avenir n'est plus ce qu'il était est un bijou noir aux accents fortement autobiographiques. Et derrière l'énergie créatrice et suicidaire du héros se dessine un magnifique portrait corrosif et drôle : celui de l'esprit, de la folie et de la liberté des sixties.


source: http://www.editions-calmann-levy.com

Robots rock !


En attendant l'album "Robots après tout", Katerine est sorti un maxi vinyle "VIP au Louxor" le 18 Juillet 2005.
Ce maxi sera également disponible en CD, en édition limitée


Tracklisting du Maxi
1 - 100% VIP
2 - Le 20-04-2005
3 - Au Louxor
4 - Lemurianremix par Rigolus
5 - VV Megamix (meddley de l'album fait par Gonzales et Renaud Letang)



Pour les impatients, le titre "100% VIP" est téléchargeable ICI



source: ICIsource:http://www.katerine-website.com/

21.7.05

Mets ton casque

LE PLACARD#8 FESTIVAL


LE PLACARD#8 (Headphone concerts for headphone people)
c/o GLASSBOX
113bis, rue Oberkampf 75011 PARIS

L’idée du « placard » naît en 1998 dans l’esprit et l’appartement d’Erik Minkkinen, membre activiste du collectif Büro, spécialiste des musiques extrêmes sur Paris. Il décide de monter un festival de 72 heures non stop en centre ville de Paris. Et pour pallier aux problèmes de voisinage, le Placard sera uniquement diffusé au casque. Dès lors, de nouveaux éléments vont chaque année s’ajouter au concept pour lui donner une autre dimension. Ainsi, en 2002, le Placard crée un échange en streaming (flux audio échangés via le web) entre des artistes et des auditeurs à la fois basés à Paris et à Tokyo, pendant 72 heures d’affilées. L’idée du streaming est reprise l’année suivante mais cette fois-ci il est proposé à toute personne « connectée » de monter son propre placard, émetteur et/ou receveur de concerts au casque. Chambre de bonne, cuisine, jardin, galerie, bar… tout type de lieu peut être envisagé, à condition de pouvoir accueillir du public et de préparer la réception au casque. Les inscriptions des lieux et des artistes se font directement sur le site du placard qui gère la distribution des flux.
Etalé sur une période de 95 jours, entre avril et juillet, cela permet à bon nombre d’organisateurs motivés de participer au festival et à plusieurs dizaines d’artistes, amateurs et confirmés, de pouvoir bénéficier d’un cadre particulier de concert, dans des conditions d’écoute au casque. Pour la 8ème édition du Placard, le festival devrait plus systématiquement offrir des échanges vidéo entre placard, ce qui permettra au-delà de l’échange audio et chat temps réel, de communiquer visuellement grâce à une simple ligne adsl. Parmi les villes organisatrices des éditions précédentes du Placard, on trouvait dans le désordre Barcelone, Vancouver, Melbourne, Vienne, Bruxelles, Rennes, Berlin, Nantes, Hanovre, Hambourg, Limoges, Mulhouse, Poitiers, Bordeaux, Tokyo, Londres, New-York, Paris et bien d'autres encore…
Cette année, après les prologues de Berlin (Club Transmediale) en février dernier, Bratislava en avril, Bologne en mai, le placard débute officiellement pendant le festival Mutek au Canada le 2 juin pour se terminer quelques 97 jours plus tard. Sur la période du festival, des organisateurs du monde entier pourront créer leur placard et inviter les artistes à se produire live, pour une écoute au casque sur place et à distance.
L'image « http://join-the-set.chez.tiscali.fr/Images/femme%20au%20casque%20small.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.


du 21 au 24 juillet 2005
et commencent dès le 21, MEC (electrobody gabber, NZ) et ERIC TRIPHASE NEW MODERN LOUNGE JAZZ-ROCK ORCHESTRA

Iinscriptions: Le Placard Paris

20.7.05

lonesome lovers

j'essaie de rester dans l'esprit Coquillagesque...
JENNY GOES DIRTY : Amoureux Solitaires
KILL THE DJ / TIGERSUSHI

En 1980 Lio n’était pas encore une vieille conne qui vendait les photos de l’accouchement de son dernier bambin gros plan sur le placenta ou icône autoproclamé des femmes battues, non elle était la lolita ingénue qui traînait avec Jacno, telex et sortait avec Alain Chamfort. Produit par Jacno (Rectangle), paroles de Ellie de Medeiros (pas encore actrice hasbeen dans Jet Set et pas encore madame de Palma mais icône punk française 80’) Amoureux solitaires est une fausse comptine, un vrai tube pop mélancolique 80’ à base de synthé toc mais chic et de mots tristes, un tube que ses congénère belges de 2 manys dj’s ont remis au goût du jour lors de leurs mythiques mix.

En 2005 Jennifer Cardini (auteur de lust exellent mix) - aka Jenny Goes Dirty reprend le micro (elle poussait la chansonnette sur l’excellentissime et quasi New Ordien "Me & Madonna" des inconstants Blackstrobe) et transforme Amoureux Solitaires en tube lesbien electro minimal 80’à la basse acid, avec sa voix masculine et mal réveillée, Tiga va le jouer on peut en être sûr, et si en plus on pouvait lui dire de le remixer, lui ou un gars de Border Community ...


On pourrai lui reprocher d’enlever tout le coté glamour naîf de l’original, mais en jouant l’ambiguïté, le climat sombre elle réussit une jolie réappropriation du tube de Lio.

Jenny Goes Dirty - Amoureux Solitaires

Dispo sur l'alléchante compilation estival des gars de Respect

Sources: Pharrell
relayé par Ferragus


Bonus:
1 Original Mix
2 Remote Remix
3 Pan/Tone Remix
4 Aswefall Remix

19.7.05

Agendash du mercredi


Mercredi 20 juillet 2005 - 20h30 - 10 euros

DALEK
des bières
et des pirates




Dälek fait partie de ces têtes chercheuses qui savent mélanger les styles sans jamais tomber dans la recette. Comme Clouddead ou les regrettés Anti-Pop Consortium, Dälek renverse les théories du rap pour mieux les dépasser (Ils sont d'ailleurs signés sur Ipecac le label de Mike Patton). Hip-hop expérimental traversé d'éclairs noisy, la musique de Dälek ne connaît aucune contrainte ni aucun tabou, évoquant à la fois Public Enemy, Tricky, My Bloody Valentine ou Einstürzende Neubauten, et collaborant avec le groupe de krautrock Faust ou encore le frappé de l'electronica Kid 606.

En partenariat avec http://www.infratunes.com/ et www.radio404.org

source: http://www.guinguettepirate.com/



Et Paris Plage!!

Le festival Fnac Indétendances se déroule tous les vendredis et samedis, du 21 juillet au 20 août dans le cadre de Paris Plage. Les plagistes urbains pourront y écouter du folk bigarré avec Spleen, du révisionnisme new wave avec Nouvelle Vague, du songwriting doux-amer avec le distingué Piers Faccini, de la pop Bee Gees avec Tahiti 80, du rock sexy et tendu avec A.S Dragon, des envolées mélodiques avec Sébastien Schuller (voir photo), et on en passe et des meilleurs. Au vu de cette programation alléchante concoctée par la Fédération nationale d'achat des cadres, on oublie les effluves douteuses des métros bondés ou les émanations de monoï industriel pour se dire que Paris l'été, c'est quand même sympa.

source: http://www.lesinrocksparis.com



Paris Plage
quai des Célestins
75004 Paris France

Le 21 juil. 2005 - De 17 h à 22 h. Avec A.S Dragon; Grand National; The Film; Dahlia et Tétard.

Le 22 juil. 2005 - De 19 h 30 à 22 h. Avec Mud Flow et La Guardia.

Le 23 juil. 2005 - A 19 h 30 et 22 h. Avec Bjorn Berge et Wraygunn.

Le 29 juil. 2005 - De 19 h 30 à 22 h. Avec Spleen et Nosfell.

Le 30 juil. 2005 - De 19 h à 22 h. Avec Tahiti 80; Smooth et Mr Lab.

Le 05 août 2005 - De 19 h 30 à 22 h. Avec Pauline Croze et David Lafore cinq têtes.

Le 06 août 2005 - De 19 h 30 à 22 h. Avec Piers Faccini et Sébastien Schuller.

Le 13 août 2005 - De 19 h à 22 h. Avec Anaïs; La Crevette d'Acier et Amélie-les-crayons.

Le 16 août 2005 - De 19 h à 22 h. Avec CéU; Chérif Mbaw+Invités surprises.

Le 19 août 2005 - De 19 h 30 à 22 h. Avec Gomm et Lofofora.

Le 20 août 2005 - De 17 h 30 à 22 h. Avec Nouvelle Vague; Elisabeth Kontomanou; Livin'Soul et Mouss et Hakim.

18.7.05

Gribouille tes skeuds

DISCOGRAPHISME RE-CREATIF de Patrice Caillet
"Pochettes de disques refaites ou modifiées"

128 pages/25€



un livre d'images présentant des pochettes de disques dénichées dans des brocantes et autres vides greniers. Une particularité, elles ont toutes été refaites ou modifiées par des inconnus ayant utilisé l’originale comme support, source d’inspiration... .

128 pages. Prix public : 25 euros
Éditions Bricolage, 40 bd Paul Vaillant-Couturier, 93100 Montreuil
Bricolagea@free.fr

Diffusion : Association Disco-Babel
8 rue Lamblardie, 75012 Paris.
hello@discobabel.com www.discobabel.com

On s'est tous laissé aller, un jour, à gribouiller ce qui nous passait par la tête sur ce que l’on avait sous la main : un barbouillage impulsif, telle une carie sur un sourire béat d’une couverture de magazine, ou peut être aussi, quelques annotations lapidaires, un dessin griffonné sur la pochette d’un disque…

DISCOGRAPHISME RE-CREATIF est un livre d'images présentant des pochettes de disques dénichées dans des brocantes et autres vides greniers. Une particularité, elles ont toutes été refaites ou modifiées par des inconnus ayant utilisé l’originale comme support, source d’inspiration... .

Il n’est pas habituel de re-créer spontanément une image finie constituant le packaging d'un objet de consommation. Beaucoup de pochettes se trouvent couvertes d’inscriptions timides ou inachevées, de caviardages bâclés.
Mais dans d'autres cas, apparaît un travail bien plus élaboré, qu'il soit dessin, collage, peinture avec, éventuellement, une intention artistique ou littéraire.
On y trouve autant de marques d'affection ou de dérision à l'égard d'artistes que l'on a pris pour modèle, que de sentiments personnels d'amour ou de rejet, laissés en souvenirs sur un icône pop d’occasion le temps d'une chanson…
Par leurs propos balbutiants, laconiques, leur graphisme jugé très approximatif, elles dénotent et peuvent être considérées comme relevant d'une pratique mineure, vulgaire, et insignifiante. Pourtant, elles restent avant tout l’expression de souvenirs, de sentiments à fleur de peau, de tentatives esthétiques risquées, de propos stupéfiants, de créations inédites et étonnantes oscillant entre copie, stylisation, citation, détournement, projection, idéalisation, création, iconoclasme …

" Au-delà du bon ou du mauvais goût ", ces images amateurs "récréatives" se font l’écho d’une expérience concrète du banal à travers une histoire subjective de l’iconographie et de la musique populaire.


source: http://bricolagea.free.fr

Les petis plus:

Communiqué de presse
Article Libération page 1
Article Libération page 2

15.7.05

Homer, ouh pinaise...!!

"FARRAGO" de Yann APPERRY, Chez Grasset, 461 pages pour 20€



L'auteur:


BIOGRAPHIE :
Né en 1972, Yann Apperry est considéré à juste titre comme l’un des écrivains les plus doués de sa génération(ndlr: disons qu'il est pas mauvais, ne nous enflammons pas non plus...). Parallèlement à son travail de romancier, il est l’auteur de pièces de théâtre et librettiste (celui écrit les livrets de présentation des pièces lyriques et des œuvres chorégraphiques). En 1997, il a été pensionnaire de la villa Médicis (privilège accordé aux auteurs prometteurs) et a reçu la Bourse Jeune écrivain, décerné par la Fondation Hachette.
Ce trentenaire plutôt précoce a déjà écrit quatre livres : Qui vive (Minuit, 1997), Paradoxe du ciel nocturne (Grasset, 1999), et Diabolus in musica (Prix Médicis, Grasset, 2000) et Farrago, somptueuse balade dans l’Amérique profonde, à rebours des clichés véhiculés par l’industrie culturelle made in USA.
Son écriture se caractérise par une déconcertante facilité à dire les choses, par une limpidité extrême et par une sensibilité sans faille pour sonder, via des personnages atypiques, le cœur des hommes. Un jeune homme à qui s’ouvre une prometteuse carrière en somme....
Sources : fnac.com

BIBLIOGRAPHIE :
Qui vive (Minuit, 1997),
Paradoxe du ciel nocturne (Grasset - 1999),
Diabolus in musica (Prix Médicis - Grasset - 2000).
Farrago (Grasset - 2003)

L'histoire:

Soudain, une étoile filante a traversé le ciel de Farrago : "Je souhaite avoir un destin, j'ai murmuré. Je souhaite vivre une histoire qui fasse de ma vie un destin." L'homme qui chuchote ainsi dans la nuit se nomme Homer Idlewilde. Nous sommes en 1973, dans une bourgade perdue de la Californie. Tandis que les B52 pilonnent Hanoi et que les astronautes sont sur la Lune, Farrago rumine encore le refrain de ses pionniers : Far away, long ago, Farrago. Depuis qu'il s'y est établi comme vagabond, Homer traîne ses attentes et ses questions d'un bout à l'autre du comté. Il a pour compagnons Elijah, Duke, Fausto et Ophelia, membres comme lui de la confrérie des errants de l'Amérique profonde. Chacun à sa manière poursuit sans le savoir la même folie : devenir le héros de sa propre vie.

La Critique qui va bien:

Lire - Baptiste Liger (Juillet 2005)
Yann Apperry est un romancier nomade, tout au moins dans l'écriture et dans l'imaginaire qu'il déploie. La méthode «migratoire» semble lui réussir et fait de lui l'un des jeunes écrivains français les plus passionnants... pour Farrago (prix Goncourt des lycéens 2003), il explore un nouveau territoire: le grand roman américain à la Faulkner. Une véritable contrée d'adoption, pour ce fils d'une comédienne américaine et d'un poète breton, ayant passé son enfance entre la France et les Etats-Unis. Au début des années 1970, le brave Homer Idlewilde, sorte de vagabond à la Kerouac, attend nonchalamment le destin, dans une morose bourgade californienne... L'ampleur romanesque, alliée à une imparable singularité de ton, fait de Farrago une grande odyssée moderne. A l'image du nom Homer : la rencontre entre les Simpson et le géniteur de l'Illiade !

L'extrait qui met tout le monde d'accord:

Pendant combien de temps l’ai-je poursuivie à travers les collines de Farrago ? Je n’en ai pas la moindre idée. Il me semblait qu’Ophelia ne me fuyait pas, bien au contraire, qu’elle nous frayait un chemin, qu’elle nous ouvrait la voie, à elle comme à moi, et que j’allais la suivre, ainsi, jusqu’au bout du monde et jusqu’à la fin des temps. J’étais ivre de joie, je ne sentais plus mes jambes, mes pieds ne touchaient plus le sol, je volais moi aussi, mais le plus étrange, dans tout ça, était le sentiment que j’avais de filer droit, sans détour, à la surface d’un monde où les obstacles, les virages, les raccourcis, les zigzags n’avaient aucun sens. Ophelia formait avec moi une ligne mouvante dont nous étions les deux croix, comme sur le dessin de Fausto, une ligne dont elle était la tête et dont j’étais la queue et qui se déplaçait sur la terre sans jamais s’infléchir. Il n’y avait plus de différence entre les distances terrestres et les distances à vol d’oiseau, il n’y avait plus qu’un trajet infini, un espace entre deux points qui étaient nos deux corps et que rien ne viendrait jamais combler, comme si l’important dans l’histoire, c’était la ligne elle-même, ce n’était pas elle, ce n’était pas moi, mais ce fil invisible tendu entre nos deux vies.
Entre un point et un autre, le chemin le plus court est l’amour, j’ai pensé, et j’ai compris que toutes les souffrances de l’humanité provenaient d’un même malentendu. Les hommes couraient après un but et n’arrivaient pas à l’atteindre, tombaient amoureux et n’arrivaient pas à aimer, se rendaient quelque part et se plaignaient du voyage, voyaient le temps filer et craignaient de mourir avant d’être vieux, vieillissaient quand même et vivaient dans l’obsession de leur fin prochaine, les hommes ne prenaient en compte que le point de départ et le point d’arrivée et oubliaient le chemin qui passe entre les deux. Or ce chemin existe quoi qu’il arrive, on ne peut ni l’allonger ni le réduire, on peut au mieux le reconnaître, et pour mon compte, c’est en courant derrière Ophelia que je l’ai reconnu. Cette intuition du chemin, je ne la devais qu’à mon amour, mais j’en étais fier malgré tout. (Pages 209-210)
Extrait d'une interview sur http://www.lycees.regioncentre.fr

11.7.05

Un tigre dans le moteur

Ils sont au festival "Sous la Plage", le 17.
Et j'adore.


Whilst listening to The Chap you will find yourself thinking, maybe even shouting, ‘What the good lord and Moses?’ at your stereo. Sometimes because it’s just so right and sometimes because you have no idea what in the hell is going on.

The Chap are a hard one to describe. They are a band with pop sensibilities but they twitch and groove along like Little Richard fucking a mobile disco. On a track like ‘Woop Woop’ you have both a tight simple groove but also a weird complexity while ‘Now Woel’ is the sound of someone beating up garage rock with a synth.

At times it becomes a bit odd even for me but just when this seems to be the case a clever hook or beat will engage you again. In fact that is one of the greatest attributes of The Chap, the fine line they walk between ludicrous and brilliant. They are a bizarre disco pop phenomenon and a joy to behold. They are not however a band for the faint hearted that’s for sure.

Luke Drozd

Ham


Lo Recordings
LCD44
27 June 2005

01 Baby I'm Hurt'n
02 Woop Woop
03 Now Woel
04 Long Distance Lovin'
05 Woop
06 Auto Where To
07 The Premier At Last
08 Arizona
09 Arts Centre
10 I Am Oozing Emotion
11 Younger People
12 Clissold Park
13 Emerson Lake and Palmer


Leur site ICI
Et écoutez l'abum, HAM, ICI

10.7.05

Soviet Rock

"VODKA-COLA" DE IRINA DENEJKINA, chez L'Olivier, 254 ages pour 20€



Présentation de l'éditeur
Ils ou elles s'appellent Anton, Liapa, Macha, Oleg, Svietka, Kostia, Volkova. Ils ont 20 ans à Saint-Petersbourg. Dans une Russie en pleine anarchie, les enfants du désordre jouent à cache-cache. Ils protègent leurs amours d'un monde qui ne les aime pas, et inventent des chansons trop simples pour leurs vies déjà compliquées. Irina trace leurs portraits, comme on dessine à la craie sur le trottoir : des images violentes et crues, d'une incroyable justesse.

Présentation de l'éditeur
Liapa – un batteur punk – a deux buts dans la vie : les filles et la célébrité. Celle qu’il a épousée “virtuellement” s’en plaint auprès de sa copine Volkova, qui se moque : qu’elle choisisse un homme riche et s’amuse. Dénia n’est pas de meilleur conseil, il n’a qu’une idée en tête depuis qu’il est rentré de Tchétchénie, mourir pour une grande cause. Nastia, elle, se lamente de ne jamais tomber sur le bon mec, Sviétka couche avec Serguéï tout en pensant à Oleg, et, lorsque Nastia et Macha parlent d’amour tout en craquant des graines de tournesols, on se demande comment tout ce petit monde va passer de l’adolescence à l’âge adulte.

Ils ont entre 12 et 20 ans, vont et viennent dans la ville grise. Il pleut, il neige, le soleil brille rarement. Indifférents à ce qui les entoure, ils pratiquent la violence pour se distraire ou se frayer un chemin dans un monde anarchique qui ne leur propose rien, enchaînent les expériences - drogue, sexe, alcool -, et ils causent. Ils causent beaucoup, mais jamais de famille ou d’avenir, d’histoire ou de politique. Leurs mots – à l’instar de ceux qu’affichent les écrans de leur ordinateur ou de leur portable – restent sans écho dans leur existence. La musique est leur seul ancrage. Elle rythme leur vie, lui donne un sens, et décide de leur place : on est contre Eminem, inconditionnel de BANDerlogi, un groupe punk dont les chansons reflètent la vie, ou peut-être est-ce l’inverse.

“Tout doit être aussi réaliste que possible.” Irina Denejkina insiste sur le fait que tous ses personnages existent, qu’elle n’a même pas changé leurs noms. Elle est née en 1981 à Iekaterinbourg, où elle vient d’achever ses études de journalisme. “Porte-parole de la génération post-Perestroïka”, “Chef de file de la littérature Pop en Russie”, la presse l’a gratifiée d’un double rôle dont elle se défend. Irina Denejkina fait avant tout le portrait de “jeunes qui lui plaisent et glisse un peu d’elle-même dans chacun d’eux”. Donne-moi a connu un succès immédiat en Russie, puis en Allemagne et en Italie où il est paru en 2003. Vendu dans onze autres pays, il est en cours de traduction aux Etats-Unis, Pays-Bas, Royaume -Uni, en Suède, Finlande, Pologne, Lituanie, Hongrie, Slovaquie, Slovénie et Turquie.


EXTRAIT

- Tu prends quoi ? Du café ?

Liapa se tenait au milieu de la pièce, torse nu, en sueur, l'air égaré. Son caleçon dépassait de son pantalon. Je voulais lui dire : "Toi." Mais j'ai supposé qu'il serait encore plus perdu et resterait bêtement sur place. Pétrifié. Que faire dans ces conditions ?
- Du café ? Ou du thé ?
- Du café, du café...
Liapa s'est traîné jusqu'au petit placard d'un air soulagé, il a branché la bouilloire, fouillé dans le réfrigérateur, trouvé du lait. Il l'a ouvert, en a bu nerveusement, puis il a reposé le carton. Il s'est de nouveau traîné jusqu'au frigo et a sorti une bouteille de bière. Puis une seconde. Il l'a ouverte et l'a bu au goulot avidement.

MON AVIS

Alors c'est pas mal; assez rock'n roll pour être marrant parfois, assez triste pour être joli et assez simple pour alourdir de messages idiots. On peut résumer en disant que ça a les qualités de ses prétentions: un recueil de nouvelles pour vieux ado, un polaroïd d'un groupe d'amis de Saint Petersbourg, un peu paumés, un peu en quête de quelque chose... Reste juste à savoir "en quête de quoi"?

Un peu long ou répétitif tout de même. Bien plus "pop" que "punk". Mais moins niaiseux qu'on pourrait croire. J'ai bien aimé.
A guetter en poche.

6.7.05

WHY?


Là j'ai pas forcément le temps de développer du volume, mais je tenais à poser les bases.
Le 29 juin dernier, j'ai été écouter WHY? au Point Ephémère... Et malgré une première partie de Stuntman 5 qui sentait plus l'accident que la cascade, malgré une chaleur atroce que même les sonas c'est climatisé à coté, malgré des bobos niais sous coke en tongues... J'ai kiffé ma race comme jamais pareil. Scotché au mur du son.
C'était sans doute mon meilleur concert de cette année. Et je ne lâche pas ça dans le vent...



Alors, en fait, c'est une base plus rock que folk... avec de la bonne basse, de la batterie terrible..; et du clavier mélodique comme il faut... et par dessus, ce qui tue tout, c'est les textes et la voix du chanteur, qui, même s'il s'en défend a carrément un son hip hop. Et c'est proprement énorme. Des breacks dans tous les sens, des envolées d'intruments à 2 ou 3, des cannons..;ça dynamite tous les genres...



le label-groupe de potes: Anticon...
Anticon n'est pas un groupe. C'est un collectif de 8 artistes qui évoluent à la fois en solo et dans de petits groupes pour des enregistrements, performances live, écriture, ou tout simplement partager des idées artistiques dans le sens large. Anticon est tout simplement un label pour un mouvement. Les 8 membres d'Anticon sont Doseone, Sole, The Pedestrian, Why?, Passage, Odd Nosdam, Alias et Jel.
    à écouter avec attention =>

Et à lire ici l'histoire de Why?

Revenons à Why? Les bonshommes, stupéfiants. 4 mecs qui passent succéssivement à la basse, la batterie, les clavier, la guitare... chacun son tour, tranquille. Des looks de Bee Gees qui auraient mangé du TTC avant de venir... et qui joueraient du rock de papy version agité...

La critique en deeous est pas très élogieuse... bon, soit... mais je peux dire que les 3 rappels hier soir, c'était pas du flan...
gros moment de musique...

Traulever a écrit:
Why? Pourquoi ? En voilà un joli mot qui nous permet de poser plein de questions comme : "Why Oaklandazulasylum is sold in hiphop counter of records shops tough it's as hiphop as the last Mogwaï album?" et en français : "Pourquoi Oaklandazulasylum est vendu au rayon hip-hop des disquaires alors qu'il est aussi hip-hop que le dernier Mogwaï ?"
Nul doute que Why? a pris ce pseudo en pensant aux questions qu'on allait lui poser après l'écoute de ses morceaux.


Bien que Why? fasse partie d'Anticon, on ne retrouve finalement qu'assez peu de hip-hop dans cet album, qui est plutôt dans l'esprit expérimental de cLOUDDEAD ou Reaching Quiet. Ce qui est sûr, c'est que les expérimentations de Why? peuvent amuser et intéresser comme elles peuvent très rapidement ennuyer l'auditeur. Les changements de style, de rythme au sein des morceaux sont parfois très brusque, pas vraiment choquant mais surtout suprenant et déconcertant. Ainsi la chanson Bad Entropy dont l'intro nous laisse penser qu'on aura un titre très pop évolue en un morceau dépouillé où un rap froid est posé sur un beat de batterie répétif et trois notes de guitare, puis on enchaîne sur un passage planant avec la mélodie lointaine et étouffée d'un orgue et enfin retour au beat hip-hop. Même chose sur le titre Seventeen qui commence avec un sample de fanfare, puis enchaîne sur un passage planant à la guitare accompagnée du chant de Why? et de sons étranges et termine sur un bruit de saturation très désagréable.
On pourrait également parler de l'affreuse intro de A Little Titanic où un orgue et la voix filtrée de Why? viennent se poser sur une espèce de rythme house. On commence à craindre le pire. Et évidemment un break étrange arrive et nous fait passer à une ambiance plus sombre, avec un beat toujours étrange mais plutôt plaisant. Certains titres sont carréments pop ou rock, comme Women Eye, "No." ou encore Early Whitney. Why? lui-même parle d'un croisement impropable entre darkfolk digital et hip-hop, c'est dire l'aspect conceptuel et expérimental de cet album.

Il faut vraiment plusieurs écoutes pour rentrer dans l'album tant il est déroutant et imprévisible. Inutile de préciser que ce disque n'est pas facile d'accès et qu'il n'aura pas de succès sur une nouvelle compil lounge vu qu'il nécessite une écoute attentive. Si certains trouveront cet album génial pour son coté expérimental, d'autres pourront le trouver mauvais pour les mêmes raisons, car, comme souligné précédemment, les changements au sein d'un morceau nous désorientent facilement. De même, ceux qui s'attendaient à une pure bombe hip-hop d'un des membres d'Anticon risquent d'être un peu déçus. Les autres, ceux qui n'ont pas peur d'être désarçonnés et ceux qui avaient aimé Reaching Quiet aimeront probablement Oaklandazulasylum. Mais pour vous faire une véritable idée de cet album, il faut l'écouter et, si possible, bien l'écouter. Cet album ne peut réellement s'apprécier qu'au bout de plusieurs écoutes attentives. Bon courage, vous en aurez besoin.

4.7.05

C'est la rentrée

A peine prêt à partir en vacances et voilà que la rentrée s'annonce déjà. Beaucoup de titres, plus de 620 visiblement. Et cette année, comme l'an dernier, des premiers romans dans tous les sens, certes, mais aussi des locomotives des ventes et blockbusters annoncés...

Alors j'y reviendrai, très certainement pour discuter de certains cas isolés hors normes ou petits titres plein de promesses à ne pas rater, mais aujourd'hui, là, comme ça, j'ai envie de vous coller une liste de choses à zyeuter....

"Mordre" Laurent Thierry chez Héloïse D'Ormesson (A SUIVRE!!)
"Festins secrets" de Pierre Jourde, chez L'Esprit des Péninsules.
"Gringoland" de Julien Blanc-Gras, Au Diable Vauvert
"On s'habitue aux fins du monde" de Martin Page chez Je sais pas qui
"Les Amants terrestres" d'Emilie de Turckheim au Cherche Midi
"Le musée de la Sirène" de Cypora Petitjean-Cerfchez Stock
"Novissima Verba" d'Éric Guillotte au Cherche Midi
et puis forcément...
"La possibilité d'une île" de Michel Houellebecq chez Fayard
"Au secours, Houellebecq revient" d’Eric Naulleau chez Chifflet et Cie (pour la déconne et l'anti style)
"Lunar Park" de Bret Easton Ellis chez Robert Laffont (Tant qu'à faire autant lire le chef de file)
"Acide Sulfurique" Amélie Nothomb chez Albin Michel (pour la vanne!)
"Cosmos Incorporated" de Maurice Dantec chez Albin Michel

et puis plein d'autres...

On verra bien. Bref. Que du bouquin qui ne fait pas vibrer, que de la promo bizness et pas vraiment beaucoup d'amour du livre.

3.7.05

Seabear - The Singing Arc

Je sais que cela ne se fait pas... Mais je suis tombé sur un post intéressant ( comme bien souvent) chez david f , alors j'ai choisi de repomper en grand.
Voilà.
Un EP qui me plait.

Il s'appelle Seabear et il tout seul... et il fait une pop vraiment réussie, quelque part entre Mugison et les tralalas anglais. Son EP The Singing Arc est téléchargeable en entier, et on peut aussi en acheter un exemplaire si on veut du concret. Belle démarche.

Seabear - you're not strange enough (hey let's make some mistakes)
Seabear - drunk song
Seabear - do you still like scarecrows?
Seabear - i need a home for my hands and head
Seabear - singing arc
Seabear - midori green
Seabear - we like winterclothes
Seabear - robin sparrow

achetez son disque ici ici


2.7.05

Applause

"Clap your hands and say yeah" est la nouvelle coqueluche éclair des blogs new-yorkais. Leur album introuvable, puis trouvable (Le CD est just dispo chez Insound. ) a fait gonfler le buzz. Découvert sur la Blogothèque, puis dans les Cahiers du Football (et je jure que c'est vrai), voilà la bestiole!

La tracklist



Clap Your Hands!
Let the Cool Goddess Rust Away
Over and Over Again (Lost & Found)
Sunshine & Clouds (And Everything Proud)
Details of the War
The Skin of My Yellow Country Teeth
Is This Love?
Heavy Metal
Blue Turning Gray
In This Home On Ice
Gimme Some Salt
Upon This Tidal Wave of Young Blood

Moi j'aime beaucoup, c'est doux et gentil...

Quelques extraits

- In this home on Ice
-
Upon this tidal wave of young blood
-
Over and over again (Lost and Found)


Clap Your hands say yeah nous fait sa vidéo
Vous commencez à nous connaître, à savoir que nous sommes rapidement obsessionnels. La preuve encore, avec notre nouvelle lubie, en tout cas la mienne. Les Clap your hands say yeah continuent de faire parler d’eux un peu partout, le buzz gonfle toujours, ils sont en rupture de CDs, et ils se fendent aujourd’hui d’un clip.

Over and Over (again) (.mov) : il est malin, minimaliste, mais il est surtout le premier indice d’une "professionalisation" du groupe.

Chryde de la
Blogothèque

Leur site officiel (achetez y l’album : il n’est pas cher, et l’argent va directement dans leur poche, ils ne sont pas signés. Et puis vous pourrez faire votre malin dans six mois...)

Et pour la déconne, un petit mot qui retrace l'histoire du groupe


Anticipation mai 2005 : les blogues musicaux commencent à jouer leurs rôles et font monter un léger buzz autour de Clap Your Hands Say Yeah

juin 2005 : l’album n’est pas sorti mais la blogothèque consacre un article au groupe en employant des mots clé comme Arcade fire, urgence, élan de vie, brut... L’album se trouve sur soulseek

juillet 2005 : le groupe passe à Dour et vend le cd autoproduit ainsi que des TShirt 150 spectateurs (dont 128 éveillés) mais le concert marque et jusquà 5000 personnes prétendront y avoir assisté

août 2005 : article sur pitchfokmedia. Le disque obtient 8,9 sur 10 On trouve maintenant le disque sur Kazaa

septembre 2005 : Warp signe le groupe. Les inrocks, qui font leur une sur l’évenement Mickael Jackson (des titres inédits enregistrés avec les choristes), citent clap your hands dans la rubrique "et aussi..." (page 53 en caractère 9) Magic remarque que le chanteur est coiffé comme le premier bassiste des Stinky Toys

octobre 2005 : le groupe est programmé à la Maroquinerie, à la Laiterie, à l’Olympic, à l’Ancienne Belgique et au Grand Mix. L’album sort en édition limitée avec une vidéo

novembre 2005 : album de la semaine de Canal Plus. Le groupe doit annuler une date en France : cette fois cela tombe sur la Laiterie haha (pourvu que leur bus ne crève pas putain et que les douaniers belges soient sympas)

décembre 2005 : Télérama sélectionne le groupe pour les cadeaux de fin d’année 4ffff Prix vert à la Fnac

janvier 2006 : le cd est chroniqué élogieusement dans Magic : "preque aussi bien que Burgalat chante Autour de Lucie !"

janvier 2006 : chroniqué dans Technikart (finis les has been d’Arcade Fire ou Maximo Park, place au vrai rock des origines...)

mars 2006 : un titre dans la compil des inrocks

avril 2006 : chroniqué dans les Inrocks ("Exclusif : le retour du rock à rouflaquettes : Houellebecq rencontre Clap Your Hands sur une aire d’autoroute")

mai 2006 : programmé à l’Aéronef puis déplacé au Splendid car on a coupé l’électricité à l’Aéro

juin 2006 : programmé à la Route du Rock, aux Eurockéennes, à Dour, à Werchter... Le concert est retransmis sur France 4. Nouveau buzz sur les blogues : y en a marre de ces groupes à guitare lourdingue

avril 2007 : couverture des Inrocks (Deux sonneries de téléphone inédites en téléchargement)

juin 2007 : deuxième album

juillet 2007 : split du groupe

octobre 2008 : Une de "Rock and Folk" : "Clap your hands que c’était trop de la balle " par Virginie Despentes



Bon

Sinon, j’ai écouté une fois "Clap your hands say yeah" et cela m’a semblé plutôt intéressant. A suivre ?