29.1.06

Tu fais moins le malin Bob!!!


Je suis en confiance. Partout, c'est chez moi. je suis remonté comme une pendule et bien sur les appuis. Costard et ticket de train ready to rumble.
Bob le chômage va dérouiller. Au diable les vieux cons et leurs trouilles. Il tremble, le chômage! Il sent que c'est sa fin!
Je vais l'éclater! Je suis trop rapide pour lui! Trop rapide! Trop rapide! Je vais le mettre à la retraite, tuer ses statistiques!
Le 1er février, le monde sera stupéfait!

Montre-leur, Dash!

Les gens ont été surpris quand nixon a démissionné, attendez que j'écrase le chômage!
Ça va être dur, mais ma tactique est au point. 0n dit que je suis fier, que je mérite une raclée, que je parle trop, mais je ferai tout ce que je dis. L'autre soir, j'avais prédit que je mettrais la tristesse K.0. En quatre rounds, je l'ai fait. J'ai mis la tristesse K.0., et j'ai détruit la peur en quatre rounds la semaine d'après.
Garde la bouche fermée. - Impossible.- Si, garde-la fermée.
Je suis le meilleur, je les mets tous K.0. Et si vous faites le malin, je vous mets K.0.
Une raclée, je vous dis.
- J'ai vu mes adversaires... - Ils sont moches, non?
Moi, je suis jeune, beau, rapide, mignon, et en plus, je suis invincible. Maintenant, je suis un pro. J'ai eu la mâchoire cassée, j'ai été mis K.0. par des salopards de tracteurs, mais je suis un dur! J'ai coupé des arbres, j'ai fait quelque chose de nouveau. Je me suis battu contre un alligator. 0ui, un alligator, et j'ai lutté contre une baleine! J'ai attrapé un éclair, emprisonné la foudre! Je suis dangereux! La semaine dernière, j'ai tué un roc, blessé une pierre, envoyé une brique à l'hosto!
Je suis pire que tout!- Sale type!- Méchant, rapide! Hier soir j'ai éteint la lumière, j'étais au lit avant qu'il fasse noir! - Incroyable.- Rapide!
Chômage, toi et les autres allez vous incliner devant moi!

Vous avez parié sur lui, tant pis! II va avoir des problèmes. Vous verrez, je suis le meilleur!


NonStop- "Devant ma nuque"
Bernard de Libreville- "En chômage"
Test Icicles "What's your damage"

26.1.06

Wild wide West



Mes deux pieds sont bien chaussés, tape la galoche
Mes deux pieds sont bien chaussés, j'vas pouvoir aller danser.
Kouign-aman, nous voilà!!!

MSSR- Proches-Sainte-Cécile

25.1.06

Session exclusive



Le nouvel album « Sessions » de Sebastien Tellier en exclusivité sur iTunes Music Store dès maintenant.

30 décembre 2005, Record Makers enferme son Tellier en studio en compagnie du pianiste Simon Dalmais. L’objectif : enregistrer en une journée une session acoustique de son répertoire… Le fruit de cette session donne une collection de morceaux hors du temps, dans la droite lignée des auteurs/compositeurs/interprètes qui marquent leur époque.

En bonus de cet enregistrement produit par Alf (Air, Phoenix…), Sebastien Tellier a enregistré une reprise de ‘ La Dolce Vita’ de Christophe, ainsi qu’un instrumental inédit ‘Classic’.
24 janvier 2006, l’album « sessions » est disponible sur iTunes Music Store, vous permettant d’avoir un accès immédiat à cet enregistrement inédit ; en attendant la sortie de l’album dans les bacs le 28 mars 2006.

Tracklist :

1- bye bye
2- la ritournelle
3- black douleur
4- league chicanos
5- la dolce vita
6- fantino
7- kissed by you
8- Broadway
9- universe
10- classic


des liens:
I Tunes
record makers, le label
une bio

24.1.06

Rock this way?

Un post qui ne sert pas à grand chose, si ce n'est tester mes compétences en code...
(!!ouais!!)
Choisis ton camps camarade...
Joan Vs Britney


22.1.06

Danse la ville

Je ne connaissais pas du tout. j'aime beaucoup ce que fait Delphine Dori. Sa musique comme ses photos.



"On dit de la photographie qu'elle peut refléter l'âme. C'est on ne peut plus vrai dans le cas des images créées par Delphine Dori. Dans ces clichés pris sur le vif, dans un effervescence fiévreuse, pas d'artifices techniques - plutôt un rituel qu'une technique à vrai dire - comme on écrit quelques notes sur son cahier intime, elle se pose là, devant l'appareil photographique, et voici que s'enregistre une trace, quelque chose d'infime bien sur, mais tellement évident, comme si l'on se sentait exister soi-même dans ces moments saisis, comme si l'on saisissait quelque chose d'essentiel à notre condition d'être errant sous le soleil ou la pluie. Dix secondes, c'est le temps qu'il faut pour s'encourir devant l'appareil et se poser là, tel quel, et dix secondes, c'est là toute la technique, le cadrage, la mise en scène, la lumière. Et c'est un corps qui se dessine ici, sur ce pont japonais, dans cette église auprès des cierges, devant ce mirroir magique. Et l'interrogation des yeux : qui suis-je dans ce maëlstrom de sentirs, au coeur de perceptions si intenses que la vie s'en trouve comme magnifiée? Et au bout du compte ce désir, comme un combat contre des abstractions persistantes, ce désir de vivre et d'éprouver. La voilà couchée sur l'herbe vive, et marchant d'un pas décidé - ou bien vautré sur un trottoir sans nom, le regard implorant quelque délivrance, et puis suspendue dans les airs devant les buildings mythiques. Saisissant le plus important, un fragment de vie pure. "

Dana Hilliot


Son site
Ses photo
Sa musique

21.1.06

Café clopes et bouche pâteuse

Juste que c'était cool. Et que je sens quand même que je me fais vieux...

Matt Callahan : Deep Down , A Wild Bouquet (brokenarrowrecords, 2005)
Delphine:cellar fire , ( avec Valérie aka Half Asleep)

20.1.06

Jour de fête


Deze avond doe ik het feest.
Men zet de hut op de hond.

C'est du hollandais. Et ça veut dire: "Ce soir je fais la fête. On met la cabane su'l chien"

Alors on met du son: Bloc Party de rigueur avec Banquet.

18.1.06

Belmondo

Envie de vacances, de voyages, de paysages qui défilent et d'odeurs d'olives chaudes. Ici il pleut et les gens sont fatigués et gris. Souriants, mais gris.



Alors, pour s'évader entre deux déplacements dans mon Casto aux néons blaffards, et éviter que le stress gagne, je m'assoupis avec de la musique.
Je marche moins vite, mais il fait plus chaud, quand dans les oreilles, j'ai Raymondo.

C'est doux, ennivrant, éléctrique sans être agressif. C'est bien quoi. C'est thérapeutique.
Je ne connaissais pas. Y a des infos ici.


( Matamore Recordings - mars 2004)

01. Open Air Projection
02. She's Like a Fruit
03. To The Future
04. You Shine On
05. The Southern Seashore
06. Summer comes
07. The Highest Restaurant
08. Falling From Love
Liens : Raymondo - Matamore Recordings

J'aime beaucoup.
Sur la même maison qu'Half Asleep.
Y a définitivement pas de hasard.

16.1.06

Beigbeder va prendre cher


"J'IRAI CRACHER SUR VOS POMPES"
Le crew man&man présente:
Klub des Loosers (showcase)
Para One vs. Drixxxé (dj set)
Frédéric Beigbeder vs. Fuzati (selectors)
Invaders (live)
Mardi 17 janvier au Tryptique
de 21h à 04h - entrée: 3 € !


Moi j'y serai, pour la musique et aussi pour la musique.

15.1.06

Eaux troubles



Dans un monde qui bouge et qu'il ne comprend pas, un inadapté se fraie comme il peut, un passage au travers des choses et des gens. Il fend l'espace et se réfugie où il se sent bien. Isti n'a besoin de rien, ni de personne car c'est trop tard, il n'attendra plus. Il nage. C'est tout. Et sa soeur n'y peut rien.



Ma lecture de cette semaine est hongroise, c'est "Le Nageur" de Zsuzsa Bank.

C'est vachement bien. C'est fort et tendre. C'est le grand bleu, sans la chaussure noire.

La preuve du bon goût, Christine Ferniot a aimé. Voilà qui colle à l'écran (ou pas). C'est pas des plus gai, mais c'est dépaysant et assez fort. Le regard de ces deux enfants qui observent ce monde qui change, comme un prisme distordant la réalité pour en extraire l'essence même. On pourrait dire "folkore" ou "naïveté infantile", mais on ferait une betise alors ne dira rien, puis on se contentera de le lire.

Pour vous donner une idée, voici un petit résumé:

Dans la Hongrie de 1956, un père et ses deux enfants abandonnés par leur mère, passée à l'Ouest, errent d'une région à l'autre, en quête de leur destin. La trame du livre de Zsuzsa Bánk se résume à peu près à cette phrase. Et pourtant, il s'agit d'un livre d'une exceptionnelle richesse et d'une qualité littéraire tout à fait remarquable. Par sa structure, tout d'abord : le roman est composé d'une myriade de brefs paragraphes qui se succèdent comme des plans au cinéma, décrits par la voix légère et poétique de la narratrice, l'aînée des deux enfants. La cohésion de ce roman tient au fil ténu qui relie le père et les deux enfants à la vie : un rapport fascinant et fasciné avec le milieu liquide. Dans l'une des premières scènes du livre, le père, debout dans un fleuve, a le dos à deux tourbillons. Tout en battant des mains, il leur explique comment ces deux vrilles liquides peuvent les entraîner dans les profondeurs sans jamais les laisser remonter. Le gouffre est là d'emblée, il menace autant qu'il séduit, et donne sa tension à tout le récit. L'auteur mène son récit sur un ton léger, naïf, ou plus exactement : très pur. Le discours indirect lui permet de donner à ses phrases un rythme extraordinaire. L'auteur joue très bien avec la poésie des noms hongrois, qui contribue grandement à dépayser le lecteur, à l'emmener dans un univers très lointain. L'errance de cette petite famille a un but évident, dès le début, dès la scène des tourbillons : c'est la mort. Mais elle n'est que la conclusion d'un bouillonnement de vie. Isti, le petit garçon que sa sœur protège contre le monde entier, finit par mourir du milieu où tous deux se sentent le mieux : l'eau.


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3.1.06

Felix sit annus novus



"Felix sit annus novus": locution latrine "Ta bonne année, Felix, tu peux te la foutre au cul " Zézette dans le film qu'on sait.


Trop fatigué pour faire des plans et espérer des choses de 2006. Juste assez soulagé que 2005 s'en aille. Une année lourde, écrasante, où on aura attendu jusqu'au bout que quelque chose change. Et puis finalement non, rien, pas un millimètre. On aura appris la patience, connu l'agacement et très vite subi la déception et le manque d'envie. Alors on aura retrouvé le rock, pour faire semblant de se faire violence. On n'a pas été dupe longtemps, mais c'était déjà mieux que rien. On aura lu beaucoup au début puis moins sur la fin, on se sera essoufflé de tout et ennuyé vite.

Alors il reste quoi dans toute cette de merde à sauver? Des fonds de bouteilles de champ dans le frigo? Un reste de paté? Le chèque des étrennes de mémé qui maigre comme il est n'empêchera pas qu'on bouffe des pates tout février? (parce que triste comme on était, on a claqué plein de fric et ça va être difficile de sortir le chéquier asthmatique par un froid pareil).

Et bien c'est ça la magie de Noel. Dans 2 semaines on aura pour souvenir que les trucs sympas, les livres forts et les rencontres riches. Parce qu'on est comme ça: désespérement encore là, et désespérement content et optimiste. Si c'est pas malheureux une bêtise pareille.

Bonne année Coquillages, une bise à ta meuf.
Et comme Arthur ou Sébastien ou Fogiel, on fait son best of, y a pas de raisons!
Albin de la Simone, Anthony & the Johnsons, Cocorosie, Arcade Fire, Andrew Bird, Marjolaine, The Organ, Sébastien Schuller, AS Dragon, Wladimir Anselme, Aswefall, Metric, Sage Francis, Annimal Collective, 13&God, Bertran Belin, White Stripes, Maximo Park, M83, Devendra Bahnart, Sigur Ros, Sufjan Stevens, Why?, Sylvain Chauveau, Franz Ferdinand, Melodium, Wolf Pararde, Clap your hands Say yeah, Ginger Ale... et Polo. Coté bobines, c'est plutot triste mine: pas de films qui sortent du lot, de coups d'oeil plus que des coups de coeur. Coté bouquins, une dominante de l'Est: LA SOIF de Andreï Guelassimov, "La Camarade Nue" de Kononov , "Le Dernier Amour du Président", d'Andreï Kourkov, Chico Buarque pour" Budapest", puis Bégaudau pour "Dans la diagonale" et "Mick Jagger un démocrate", puis des polars puis des nouvelles comme le recueil de Dominique A... et enfin la rentrée... avec en gros, ce que tout le monde a lu, de Houellebecq à Ellis.

Une année pleine, mais pas si riche que ça. On attend 2006 le nez collé à la vitre et ça fait de la buée: l'avenir est toujours un peu flou quand on le regarde de trop près. Attendons...