A deux c'est mieux / Vol 2

On continue à parler de choses qu'on ne comprend pas. Dans la famille 'destin tragique', je voudrais le chanteur à tubes de la Motown: Marvin Gaye.
Né le 2 avril 1939, à Washington, d'un père pasteur, Marvin s'exerce à la musique en chantant ou en jouant de l'orgue. Au cours de son adolescence, il intègre plusieurs groupes comme The Rainbows, The Moonglows ou The Marquees. Il fera ainsi la rencontre d'Harvey Fuqua, producteur qui aura une forte influence sur lui. Cependant Marvin Gaye se détache peu à peu de ces groupes en enregistrant quelques titres qui ne virent jamais le succès. Mais le déclic se produit en 1961. Il parvient à rejoindre Motown et rencontre les plus grandes stars de la soul. Berry Gordy fait de lui son petit protégé. Là où l'histoire s'emballe vraiment pour moi, c'est avec la rencontre de Tammi Terrell. (Suivront Diana Ross et d'autres, mais le duo magique c'est celui là...)

Et là, je craque.
J'ai découvert un best-of de leur duos. J'ai cherché, pour moi y a rien à jetter.

This double CD featuring 52 tracks was released on 11/20. It features all three duet Lp's plus 'undubbed' Solo Tammi tracks, studio chatter, two unreleased duet alternative takes & one previously unreleased duet 'We'll Be Satisfied', that's a knock-out! Marvin & Tammi Kick some A** on this track!
So you Marvin & Tammi fans need to pick this one up, you'll be in "Soul Heaven". This really makes me wonder if Miss Terrell had lived where her career would have taken her. Inside the CD booklet, there are quite a few wonderful photos. A wonderful package that is put together with a lot of Love and Respect.
The CD is dedicated to Marvin & Tammi. You know, whatever anyone says about Berry Gordy, the man sure gave us some endearing wonderful talented people. He should be thanked. Maybe some artists were not treated fairly at Motown but, he took raw talent & made them household names, anyway Soul Patroller's grab this cause "Ain't No Mountain High Enough' to not have this one!
Peace Randy

Et puis, ce qui rend ce duo encore plus magique, c'est la tragédie de leur vie. Jamais heureux ni l'un ni l'autre, faisant semblant mais cachant de lourdes souffrances. Ensuite, et bien ce sera pire: Tammi qui va succomber en 70 d'une tumeur cérébrale, alors qu'elle commençait tout juste une carrière formidable... Marvin qui ne se remet pas de cette disparition, entame une longue dépression, puis reviendra à la chanson avec des titres comme "What's going on", inspiré du retour de son frère du Vietnam, ou "Mercy, Mercy Me", et son fond de conscience écologique... Il sera transformé. Bref.Tragically, both members of Motown's perfect partnership died prematurely. Marvin Gaye was fatally shot in the chest by his father in Los Angeles on April 1, 1984, preceded by the passing of Tammi Terrell on March 16, 1970 at the age of 24. She had never married nor had yet reached her full potential. "I felt that I somehow died with her," Gaye said. He refrained from live performances and went into a period of reclusive exile. L'histoire d'un duo grandiose.

A deux c'est mieux / Vol 1

Dans la série, j'y connais rien, mais j'en parle quand même, aujourd'hui la peinture.
Cammille Pissarro était de neuf ans l'ainé de Paul Cézanne, mais ça ne les a pas empéché de devenir amis et de travailler ensemble, tout particulièrement entre 1865 et 1885, quand Pissarro s'est doucement tourné vers le Néo-Impressionisme. Au Musée d'Orsay, l'exposition Cezanne/Pissarro (1865-1895) présente les travaux communs des deux artistes -portraits, autoportraits, natures mortes et paysages-, et les influences exercées de l'un sur l'autre. Et c'est assez étonnant.

Louveciennes, par Camille Pissarro, 1871


Louveciennes, par Paul Cézanne, 1872

Voilà. C'est passager, vous inquiétez pas, demain je loue Taxi3 pour m'en remettre.

Black Mic Mac

Un fusil dans la main, un poème dans la poche de Emmanuel DONGALA Auteur : Emmanuel Dongala Editions: Serpent à Plumes 396 pages

Note de l'éditeur :
Premier roman d'Emmanuel Dongala, Un fusil dans la main, un poème dans la poche est le récit des Indépendances de l'Afrique, à travers le personnage de Mayéla dia Mayéla. De la lutte intellectuelle puis armée dans les maquis d'Afrique australe, jusqu'au sommet du pouvoir, Mayéla incarne oh combien ce rêve porté par les Fanon, Cabral et Lumumba. Ce rêve aura été celui d'un continent libéré du colonialisme mais qui, en réalité, n'aura fait que changer de maître, remplaçant le colon Blanc par le despote par le despote Noir.
Un roman magnifique, emblème d'une génération perdue.

Voilà en gros le décor est planté. C'est assez simple dit comme ça, mais le livre est plus interessant par ses autres aspects. Sa construction déjà. Un livre assemblé comme un bombe à retardement puisque notre héros malgré lui, Mayéla dia Mayéla, raconte le roman par flash backs alors qu' croupit au fond de sa cellule et qu'il entend le bruit des sentinelles venant le chercher pour l'exécuter à l'aube -deux cent quatre-vingt-quatre pages plus loin. De même que le véritable nom du pays en question, la République Populaire et Démocratique d'Ankiza, qui n'apparaît à la page 164, tout est vissé à l'envers et dévoilé peu à peu, avec comme toile de fond la menace omniprésente de la mort de Mayéla. Le récit n'en est que plus lourd, plus urgent. On lit donc le parcours atypique d'un étudiant, plein de rêves, désireux de retrouver l'Afrique véritable, originelle, qui passera de la lutte armée (et sanglante, attention ça tache, c'est de la vraie guerre) au pouvoir, et qui après cinq années à la tête du pays, sera destitué par un putsch militaire mené par celui qu'il a nommé, deux ans plus tôt, chef de la police, Mario Mouyabi.
Un seul regret: si on reconnait bien 'le fusil dans la main', le coté philosophique ou sociologique insinué par 'le poème dans la poche', de ces jeunes noirs venus des Etats Unis ou nés de l'Afrique même, et nourris des discours de Luther King ou Malcom X, il disparait assez vite pour laisser la place à tout autre chose. C'est aussi cela que j'ai aimé: tout comme les personnages, on ne comprend pas ce continent à la lecture de ce livre... On se contente d'essayer. Et c'est déjà pas facile.
A lire donc, pour les curieux de ces années 70 version rumble in the jungle.
Roman foutraque, façon brouillon d'émotions, où on sort secoué sans savoir si on a lu un roman d'aventure, un essai politique, une nouvelle folklorique ou un récit de guerilla... tout ça à la fois... bordélique... très certainement comme la situation là-bas.

Je vous ai mis un lien sur la bio de Dongala, elle vaut le coup également.

Moi j'aime

on donne la main à la personne à coté de soi, on lui fait un bisou et on ferme les yeux.
un moment Cajoline. (un collègue de lessive de Dash)


ici

Cholem et Nick sont dans un bateau

On va bientôt croire que je ne lis plus rien. Faux, faux et artichaud! En ce moment, ça se bouscule Ursule, ça se téléscope Pénélope, on a le marque page sauteur et la carte orange fume à force de servir de bouc émissaire pour mes lectures ratpsques.

Alors cette semaine, du poche, parce que c'est le format adapté à mon sweat à capuche kangourou. Car je suis un vrai jeune complètement street wear.

le "Dixième homme" de Sholem Aleikhem:

Sholem Aleichem (de son vrai nom Rabinovitz, "Sholem Aleichem" signifiant "paix à toi" en yiddish), est un écrivain d'origine Ukrainienne, né en 1859 et mort à New York en 1916. C'est un des pères fondateurs de la littérature Juive moderne (un des plus aimés qui plus est), car un des premiers à avoir écrit en yiddish pour s'adresser au petit peuple. [Lorsque la littérature de l'époque s'adressait plus à une certaine bourgeoisie]. Donc à une époque assez troublée, ou la question "qu'est-ce qu'être juif" prend toute son importance sous le régime totalitaire de Nicolas II, Aleichem dépeind par petites nouvelles, le quotidien d'une communauté, ses liens avec le monde qui l'entoure, et sa perception du changement des mentalités, grâce à de nombreux personnages attachants. On pourrait dire: "C'est très sympa". Et on n'aurait pas tort. Mais même plus que cela, dans la mesure où ces nouvelles, toutes très riches en traditions, en vocabulaire comme en images et fortes d'une intéressante identité culturelle, laissent pointer l'humour (juif, faut-il le rappeler), et derrière cela, un pessimisme touchant, une force d'abnégation et d'absurde tout à fait remarquable. Dans le Dixième homme, on suit les tribulations d'un voyageur lambda, Sholem en l'occurence, le long des routes et des rails du pays, qui trompe son ennui pendant ces longs voyages en écriavant ce qu'il observe. Le recueil édité chez 10/18 a pour titre le Dixième Homme, chez Levi c'est le Traîne Savates, mais je crois qu'il s'agit des mêmes nouvelles. Ca s'était le petit mot pour dire que j'avais cherché, que je ne fais pas les choses à moitié.
Bref, je vous le conseille, comme on conseillerait un bon vin ou le prochain Topo du mois de d'Avril: si vous tombez dessus, ne le ratez pas!!

Des bouquins:

* BUZIE OU LE CANTIQUE DES CANTIQUES
Edité par Calmann-levy - Paru le 03/01/2000
* MENAHEM-MENDL LE REVEUR
Edité par Albin michel - Paru en 1975
* UN VIOLON SUR LE TOIT
Edité par A.michel - Paru en 1962
* UN CONSEIL AVISE
Edité par Liana levi - Paru le 14/02/2002
* CONTES FEROVIAIRES
Edité par Liana levi - Paru en 1991
* LA PESTE SOIT DE L'AMERIQUE
Edité par Liana levi - Paru le 19/01/1998
* LE DIXIEME HOMME
Edité par 10/18 - Paru le 15/12/1997

Un site (une communauté) : http://www.sholom-aleichem.org

On passe au deuxième 10/18 de la semaine...

"La bonté: mode d'emploi" de Nick Hornby

Nick Hornby est né en Grande Bretagne en 1957. Après des études à Cambridge, il' exerce le métier de professeur à Cambridge et à Londres, tout en menant parallèlement une activité de journaliste free lance pour des revues littéraires et des journaux comme The Literary Review, The Daily Telegraph et The Sunday Times. À la fin des années 1980, il renonce à l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Et c'est là que la vie bascule, que l'homme devient auteur culte, en écrivant deux romans que j'adore grave ma race: Carton jaune,(un supporter d'Arsenal amoureux du sport qui grandit au fil des matchs de son club favori, de l'enfance à l'âge adulte) et Haute Fidélité (Rob, un disquaire trentenaire en proie au doute existentiel, qui commence à dresser le bilan de sa vie devant les bacs de son magasin de disques londonien). Ici Nick part dans un autre monde que celui de la musique et du football... il affronte le quotidien de la vie de couple. Et c'est sauvage."Kate est une femme de quarante ans qui exerce la médecine dans un centre de soins de la banlieue londonienne. Elle a 40 ans, deux enfants et un mari. Le couple vit ensemble depuis vingt ans et le moins que l’on puisse dire est que la passion n’emplit plus leurs jours. Un peu par hasard, Kate a pris un amant. Elle ne supporte plus ce qu’est devenu David, son mari : un homme amer et irritable qui crache son venin sur la société entière. Mais ne voilà qu’un beau jour, David qui souffre de maux de tête et de dos va consulter un illuminé qui se baptise lui-même DJ Goodnews. Ce DJ Goodnews en apposant les mains sur lui, va changer radicalement le cours de son existence. Mage, gourou, magnétiseur ou charlatan, DJ Goodnews transforme David en homme bon, doux et qui va chercher à faire le bien de son prochain..."
C'est vachement bien. Le narrateur c'est Kate, donc c'est écrit au féminin, dans un esprit Bridget Jones, avec bien sûr plus de piquant, d'humour et d'intelligence, l'auteur est un mec, rappelons-le (wah-ah). J'ai bien aimé. Voilà tout.

Vous voulez essayer? C'est par là!

Saint Valentin est mélomane

Je vous colle ça, piqué chez Disque Primeur, parce que je trouve ça mignon et pas moche en plus niveau musique...
Enjoy.


Qui a dit que le rap était une musique d'horrible macho ne pensant qu'à luxure la plus désinvolte ? Faux, le rap il a un coeur gros comme ça, il a de l'amour à revendre, des sentiments cachés dans son baggy et sous sa casquette. Tu croyais quoi ?

Drixxxé, l'amour et le rap il connaît ça comme sa poche, et concilie les deux dans une Miss Tape inédite pour les amoureux, les couples légitimes et illégitimes, les amants et les maîtresses, les bâtards sensibles et les romantiques écervelées.

Plus lumineux que des chandelles, plus doux que des draps de satins, cette Miss Tape est la bande son obligatoire de votre 14 février, lovez vous en écoutant Common, ATCQ ou Outkast, et concluez sur 2 Live Crew.

Attention cette Miss Tape ne garantie en aucun cas le retour de l'être aimé!!!!

Love,

Download the Miss Tape for free here!

Clip Clap, l'affaire est dans le sac

If you're happy and you know it, clap your hands (clap clap)
If you're happy and you know it, clap your hands (clap clap)
If you're happy and you know it, then your face will surely show it
If you're happy and you know it, clap your hands. (clap clap)

Au Trabendo, le 13 Février...
Pour rappel: http://clapyourhandssayyeah.com/news.php

Clap Your Hands Say Yeah

Tracklist : Clap Your Hands!, Let The Cool Goddess Rust Away, Over And Over Again (Lost & Found), Sunshine & Clouds (And Everything Proud), Details Of The War, The Skin Of My Yellow Country Teeth, Is This Love?, Heavy Metal, Blue Turning Gray, In This Home On Ice, Gimme Some Salt, Upon This Tidal Wave Of Young Blood

Sans Culotte, la fête est moins sotte!!!

LA REVOLUTION FRANCAISE
AU REX CLUB
MERCREDI 15 FEVRIER

avec :
DRIXXXÉ Disque Primeur
la SUPERFAMILLECONNE TTC / Institubes
FEADZ bpitch control
BUSY P Ed Banger records
KAZEY Livin Large / Clark dj crew
+ special guests:
SPANK ROCK Big Dada
AARON LACRATE BMore Gutter Music / Milkcrate Athletics

22h30 - 5h
entrée : 5 euros
Rex Club
5 boulevard Poissonnière 75002 Paris
M° Bonne Nouvelle

À l'initiative de Clark Magazine et du shop ArcadeMode.com voici une U.S.R. La Révolution Française, soirée-marathon donnant le coup d'envoi d'une année 2006 qui s'annonce inoubliable pour les friands de rap et de musiques électroniques. Y seront réunis les fers de lance de ce renouveau, artistes et labels français (mais pas que!) : Le compositeur Drixxxé représente Disque Primeur, la Superfamilleconne parlera aux kids dans cette langue qu'eux seuls comprennent, l'impitoyable Feadz viendra punir, et Busy P le patron d'Ed Banger Records, récompenser. La Révolution Française ou pour ainsi dire toutes les soirées en une seule... c'est ici que ça se passe et pas ailleurs! Bienvenue en 2006...Cerise sur le gâteau, un live imparable et très attendu de Spank Rock, toute nouvelle révélation hip-hop venue de Baltimore, accompagné pour l'occasion du mentor east-coast Aaron Lacrate pour la première fois à Paris. Kazey, lui, se chargera de rajouter un peu de c.r.e.am comme lui seul sait le faire...

allez essaie ça et décide toi...

Drixxxé Purple Milkshake

Bamby Crew

STEREO TOTAL
Do The Bambi
Par Yves Rosset

Enfin! Trois ans après le succès mondial de Musique Automatique, le duo berlinois Stereo Total nous offre avec Do the Bambi un nouvel aperçu de ses états d'âmes musicaux: furieux dans Ne m'appelle pas ta biche ou Cannibale, sublimement discos dans Babystrich, électro-sidéraux le temps d'un Mars Rendezvous avec Jacno, hallucinés par des Partymädchen, gefoltert, naturistes prônant Ich bin nackt, terriblement lucides à chanter La douce humanité, éperdument amoureux dans Das erste Mal ou Hunger, et cinéphiles dans Cinémania ou Vive le week-end, un des quatre titres composés à l'origine pour accompagner en live à Berlin et Toulouse Weekend, le film de Jean-Luc Godard.En tout, 19 morceaux en 55 minutes haletantes, fidèles dans leur essence à l'éclectisme caractéristique de la magie du groupe. Drôle, non sentimental, ludique, jamais dupe de son attitude et de sa dette payée mille fois en retour à coup d'hommages à l'histoire de nos décennies musicales adorées, Stereo Total ne proclame qu'une chose: «Musik ist unsere Freundin», comme le chante Françoise Cactus, reine incontestée des partys anticonformistes d'ici et d'ailleurs, dans Troglodyten, pénultième morceau du nouvel album, où il est question d'aller sous terre écouter de la musique et danser sur le beat tout en ignorant la loi du silence. Underground, quand tu nous tiens... (D'ailleurs, à quoi bon devenir Britney Spears si c'est pour appeler à voter G.W. Bush.) Pour rappel, citons quelques brefs extraits du lexique des genres et autres constructions sémantiques suscitées par les cinq albums précédents depuis la fondation de Stereo Total, qui, avec Do the Bambi, s'offre un joli cadeau pour ses dix ans d'existence: «40% Chanson, 20% R'n'R, 10% Punkrock, 3% DAF-Sequencer, 4% Jacques Dutronc-Rhythmique, 7% Brigitte Bardot and Serge Gainsbourg, 1,5% Cosmonaute, 10% really old synthesizers, 10% 8-bit Amiga-sampling, 10% transistor amplifier, 1% really expensive and advanced instruments» ... «Yéyétronic, electropunky, kitsch & speed, sissilistening, bricolopop, Berliner juke-box» ... «a minimalistic production (in a positive sense), meaning a home-made-trash-garage-sound crossed with underground, authentic as well as amateurish, ironic as well as effective, pop as well as ... political.»Et en plus, les enfants (et les punks, et les midinettes, et les rêveuses et rêveurs de tout genre et de tous pays) adorent. Mais attention, le Bambi du titre ne doit pas prêter à confusion. Les play-guitar- &- synthesizer-for-the-children-mélodies de Brezel Göring sont trop speed et fêlées, le frêle poupéen de la voix de Françoise Cactus trop volontiers au service d'un tempo impétueux et noisy pour servir un abêtissement Arlequin ou Bibliothèque Rose bien emballée et tout juste bons à faire fondre la jeunesse rebelle Japonaise ou faire sourire aux Etats-Unis ou en Allemagne à cause de la french touch. Rock'n'roll will never die!! Et écoutons les paroles, la tristesse y est ... saganienne, la colère, en l'occurrence, godardienne, et le chagrin de l'amour flirte toujours avec son bonheur. La chose est certaine : Do the Bambi ne manquera pas de gagner le coeur de nouveaux fans et ravira ceux qui se réjouiront d'apprendre que Stereo Total se mettra en route pour trois mois de tournée quand tous les signes du monde se tourneront vers le Printemps.

Joie et palpitations, faisons le Bamby...
StereoTotal :Das Erste Mal

Et achète-le man! sur I-Tunes

New Holland Vs Kansas Motor

The New Amsterdams c'est gentil. C'est un peu mou, mais à mon sens tout à fit respectable. C'est le groupe hobbie du chanteur de Get Up Kids, Matt Pryor, sorte de passe temps tranquille, histoire de se dégourdir dans le fond du Kansas. N'empèche que de plus en plus, il a pris de la place et de l'importance, le passe temps. Déjà Worse for the Wear y a deux ans le laissait entendre: la parenthèse était ouverte et on n'en voyait mal la fermerture simple et rapide. Et lorsque les Get Up Kids ont choisi de se séparer, (non pas sans avoir pris le temps de célébrer leur 10 ans de copinage guitaresque campagnard lors d'une fort belle tournée d'adieu cet été), l'évidence était là. Alors quoi de plus logique que la naissance de ce nouvel album des New Amsterdams? Rien me direz vous. (D'ailleurs vous ne direz rien, je vous connais. Et là vous auriez presque raison). Oui presque seulement car cet album est tout sauf un basculement de l'un vers l'autre, une modification de statut juridique pour quelques casseroles aux fesses ou que sais-je encore. Pas du tout.

Cet album, Killed or Cured, dit bien ce qu'il semble laisser entendre: il n'y a rien de gagné à une suite simple et logique. Déjà pour la réalisation, chose n'a pas été simple. Entre compagnonage d'anciens et coups de mains de relations, sont sortis 10 petits titres. Et les envies d'encore ne sont pas nettes. Les textes l'appuient. Et c'est bien compréhensible. Ce groupe a été le reflet des états d'âmes du leadeur M. Pryor tout au long de ces années et l'album ici présenté fût écrit pendant le split et la tournée hommage. Autant dire qu'il sent la consciousness et le friendship à plein nez, le souvenir et les soirées barbecue. Très "imochioneulle". Le bon point, c'est que justement, on ne tombe pas dans la nostalgie ou la mélancolie pourtant si facile en folk, lorsqu'on glisse dans une mauvaise country les yeux mouillés à regarder derrière son cheval. Ici, les textes sont justes, les propos réfléchis et on sent plus une atmosphère de bilan que de bar mitsva ou de fin du monde. En tout cas, bien plus intéressants que Worse for the Wear, où le ton était naïf et juvénile, sourires ultrabright et chemise à carreaux pour pub Caterpillar "Si je va bien, c'est juvénile!". C'est album est tout à fait symapthique. Et comme pour enfoncer le clou, Pryor a décidé d'offrir cet album. C'est à dire qu'il en téléchargement total et gratuit, comme ça, comme une sorte de bonus de fin de session d'enregistrement. Pour celà, suffit de s'incrire à une mailing list qui selon toute vraisemblance, ne va pa tarder à nous annoncer la fin des New Amsterdams dans les mois qui viennent. Ce sera l'occasion d'un autre post sur leur discographie complète.
Pour l'heure, des liens pour écouter, voir et lire.
Moi je vous dis goodbye

A écouter:
+ turn out the light - demo acoustique
+ watch the world cave in
+ full thunder moon - bonus
+ heaven sent

A lire:
The New Amsterdams
The Get Up Kids
Indie WorckShop
Chroniques Bokson

A ne pas tenter de faire chez soi

Réservé aux cascadeurs avertis et autres stars aux doigts agiles...

Chic Planèèèèèète, Dormons dessus...

Le CD est sorti. C'est un peu comme les compiles sponsorisées par Ushuaïa, où les skeuds type Chinese Feng Shui Music, mais en bien bien mieux... parce que ça fait vraiment planer et que musicalement, ça a l'air bien plus costaud parce que bien jazzy. (Je dis ça a l'air, parce que je n'y connais rien du tout et surtout parce que j'ai écouté que des bouts... va falloir l'attendre près de la boite aux lettres). Moi j'aime beaucoup. Je regrette de ne pas avoir de baignoire pour écouter ça dans un bon bain moussant. Ou à la limite un tapis de feuilles mortes qui sentirait les mousses et le lichen. Un truc aussi moutchic que les veuchs de Lauryn Hill
Si on voulait donner une étiquette, je trouve que ça fait très Cinematic Orchestra, mais très batterie, très cuivres, très boucles. (Paie ta note, ça veut rien dire: retenez juste le titre et écoutez donc...)

Birds Fly By Flapping their Wings

extrait

With Dropsonde, Jenssen returns to more hospitable territories. Abandoning drone-like moods for richer soundscapes, Jenssen applies jazz-infused beat patterns and tones over sumptuous loops. The album opens in typical Biosphere territory, with a dense formation reminiscent of Substrata or Polar Sequences, but, just a minute in, a relentless bip-bop-flavoured beat kicks this comfortable setting in the balls and sends the composition spinning in a totally new dimension. While this combination originally appears rather linear, soon, scattered over a surprisingly clear melodic line, incredibly fine sonic details materialise, each one impacting on the listener’s perception by adding some relief to the landscape.

Milk Factory

Dropsonde de BIOSPHERE


1. Dissolving Clouds
2. Birds Fly By Flapping their Wings
3. Warmed By the Drift
4. In Triple Time
5. From a Solid To a Liquid
6. Arafura
7. Fall In, Fall Out
8. Daphnis 26
9. Altostratus
10. Sherbrooke
11. People Are Friends

Artwork & Photographie signés Geir Jenssen lui-même, et bien sûr Jon Wozencroft.

des liens directs:

www.biosphere.no

www.touchmusic.org.uk
consomme!

Love song

Sarah s'emballe peut être, mais reconnaissons que c'est pas mal du tout...

Ils ne sont pas nés en Angleterre, n'ont pas 20 ans. Ils ne se sont pas rencontrés dans une cave, n'ont jamais fréquenté une école d'art. Mais au fond leur histoire, les bidouillages sur les bancs de l'école, les premières notes apprises et la vague des pré-pubères qui excitent les vieux punks… We don't care !… Car Sourya, du prénom de leur guitariste-compositeur-interprète, se vit au présent. À les voir sur scène, des spasmes vous traversent le corps, vos épaules dandinent de droite à gauche, votre tête hoche par à-coups. Votre pied, lui, s'enfonce dans le sol à chaque mesure, écho vibrant et pesant aux mélodies raffinées. Rock, pop, électro, Sourya est LA synthèse parfaite. Aujourd'hui, il tourne sur les scènes indépendantes, baladant son public (capable de chanter des refrains entiers ! Notamment celui de leur tube "Star Gigolo") sur tous les concerts. Parmi eux, de jeunes groupes qui reprennent déjà leurs chansons, alors que l'album n'est pas encore sorti. Un CD tribute entier n'y suffirait peut-être pas ! En son temps le Velvet Underground crée à chaque passage une vocation, osons-le dire, Sourya va plus loin : c'est déjà un mythe au présent. Une notoriété prématurée mais sans aucun doute méritée. Surtout quand vous les découvrez sur scène : à droite Rudy (nous avons tous un message pour toi !), bassiste sphinx, expert en graves lourdes, rondes et mélodiques ; à gauche, Coo, monsieur machine, l'homme penché, les yeux illuminés par les cristaux liquides, main droite dans la poche et gauche sur le clavier, la table de mixage ou la souris. Et au centre, Sou, le leader charismatique : avec son polo Fred Perry et ses lunettes cadre noir, ce personnage ambigu et dandy chante et balade ses doigts sur la guitare, comme s'il pratiquait un rituel. Envoûtant. Il caresse son instrument, le moleste pour mieux lui (dis)tordre le cou. S'en échappent des larsens à la fois violents et sensuels, des mélodies à la fois sophistiquées et élémentaires. Quant à sa voix, modulante, variateur musical étonnant capable de se percher dans un aigu lancinant (montée de frissons imparable !), elle exciterait le plus blasé d'entre tous. Avez-vous essayé ?

-- Sarah Farcet

http://www.myspace.com/sourya
avec ma préférée, Love Song...