22.3.06

Auvergnat, tape dans tes mains



Lundi 27 Mars : Paris / La Maroquinerie (www.lamaroquinerie.fr --> possibilité d'écouter la compilation du 63 Tour): concert gratuit

CHRISTOPHE ADAM

Chaleur folk bancale, élégance et sincérité du verbe, murmures alanguis, doux et féroces, l'énigmatique Christophe Adam tisse un univers enveloppant et magnétique.


LA POSITION DU TIREUR COUCHE

La Position Du Tireur Couché célèbre les noces insolites et insolentes du meilleur rock souterrain et de la plus affriolante variété tricolore. Et, après avoir tapé dans l'oreille des Inrockuptibles, qui retiennent Les Femmes mariées pour leur compilation CQFD 2005, le répertoire de La Position fait finalement l'objet d'un véritable album, Acapulco dans lequel guitares surf, trompette pimpante et rimes lestes s'offrent une fiesta d'un futurisme délicieusement désuet. La Position délivre en douceur un message essentiel, particulièrement subversif, étrangement décalé en ces temps de productions obscènes, et merveilleusement écrit.
http://www.laposition.tk/


Photo : Justine Gourdeau
  1. Acapulco (Real media File)
  2. Je suis un branleur
  3. Les femmes mariées
  4. Je m'en lasse
  5. Bête
  6. Les plages de Berck
  7. On flanche
  8. Le James Bond du quartier
  9. Steve Austin
  10. Ce que l'on peut s'emmerder

QUIDAM

Une histoire d'inclinations naturelles, de paradoxe et de girouette, quand le destin balbutie encore entre la clarté du bocage bourbonnais, la fascination des entrelacs urbains, les grands maîtres, Placebo, Interpol, Kaolin, Hitchcok, Polanski, et les prémices de la grande aventure...
Désinvoltes, légers comme les enfants à qui tout réussit, le trio conserve de ses prestigieux aînés la plume virevoltante et grave, la hargne et la tension du rock primal.



DR VINCE

Dr Vince propage un discours réellement musical, radicalement militant et profondément humaniste. Un don indiscutable et une prodigieuse culture discographique, révélés au fil des années et des innombrables confrontations artistiques (Burning Heads, Gladiators, militants rock, dub ou électro de tous bords...), ont conduit Doctor Vince au rang très envié de DJ obligatoire.

21.3.06

Vive le muscle, Bordel!

Voilà une chose à regarder de près.
Jerom Attal, Christophe Paviot ou encore Regis Clinquart, Yann Moix ou Nicolas Pages...
Que du beau monde.


Ecrire à Stéphane Million

20.3.06

Ann, Daniel, Patrick et les autres

si ça c'est pas du Buzz(y)
ça tue.
le Gibus a un hymne.


A table...

On démarre la semaine tranquillement. Gueule de bois d'un 4-1 irréel. Bouquin? oui ouaif bof... Tom Sharpe c'est sympa, mais ça fatigue vite. Allez, lavage, rasage et café-clope, aujourd'hui on se vend à Guyancourt, faut se faire Berufable. Puis on se met dde la musique.

Aussi attendu qu'un prequel de Star Wars, la satifaction en plus, voici le nouvel opus des aventures de CUIZINIER (TTC) au pays de l'Amour. Toujours produit par ORGASMIC, toujours hosté par the Genevan Heathen, cette street tape comble les fans et convertit les retardataires : Cuizinier frappe encore plus fort que la première fois et nous livre un nouveau classique.
Au programme : freestyles, reprises et détournements pop, et exclus dans tous les sens... le rouleau compresseur Cuizi-Cuiz n'épargne personne et laisse le public en sueur, à bout de souffle, vêtements en lambeaux.
featuring : TTC, Teki Latex, Tido Berman, BusDriver, Al Peco, Naja, Monseigneur Mike, Omnikrom, D'oz, Ears, Skepta, Tinchy Strider ...
produit par : ORGASMIC, Para one, Drixxxé, Modeselektor, Kid Rolex, Radioclit ...





à commander ici

16.3.06

Marathon Tom Sharpe

parce que je lis un peu quand même
Je me suis lancé un défi, un truc dingue: me farcir l'intégrale de Tom Sharpe. Comme d'autres fous se lancentdans la lecture vampiresque du Seigneurs des Anneaux ou ce genre de pavés illisibles parce que fouillis et interminables. Mon truc à moi cette semaine c'est Tom Sharpe.
Alors pour quoi un engouement pareil pour quelqu'un dont le nom passe partout ne vous dit peut être rien...? Et bien tout simplement parce qu'il vient de sortir un quatrième volet à sa déjà célèbre trilogie (qui du coup mute de fait en tétralogie), WILT, avec un livre formidablement appétissant et au titre tout à fait clair et précis: Comment échapper à sa femme et ses quadruplées en épousant une théorie marxiste.
D'abord, que je vous dise qui est cet homme avec plus de détails. Tom Sharpe, le bien nommé (« sharp » signifie « futé » en anglais, précis, pointu, affuté...), est né en 1928 en Angleterre. Après des études à Cambridge, il sert dans les Marines avant de s'installer en 1951 en Afrique du Sud. Univers dont il tirera Outrage public à la pudeur ou Mêlée ouverte au Zoulouland. Travailleur social puis professeur, il dirige également un studio de photographie. Dix ans plus tard, Tom Sharpe est expulsé pour avoir écrit et représenté une pièce contre le régime de l'Apartheid. De 1963 à 1972, il enseigne l'histoire au College of Art and Technology de Cambridge. Depuis 1970, il coule des jours heureux dans le Dorset en Angleterre, grâce au formidable succès de ses romans satiriques. Reconnu depuis Wilt 1 comme l'un des plus grands humoristes anglais contemporains, Tom Sharpe a reçu en 1986, le Grand Prix de l'humour noir, pour l'ensemble de son œuvre.
Vous voyez donc sans doute un peu le personnage: drôle, acide et surtout complètement anglais, au point de rappeler l'ambiance des Monthy Python dans les lignes de ses récits absurdes et burelesques.

Alors donc voilà mon défi de la semaine:

Première étape:

Professeur de culture générale d'un lycée technique à Londres, Henry Wilt aborde la quarantaine dans un état critique. Alors qu'il tente à longueur de journée d'instruire une bande d'adolescents qui se soucient du sonnet shakespearien comme de leur premier porridge, sa femme Eva saisit la moindre occasion pour le harceler. Et tout y passe : son manque d'ambition, sa virilité de mollusque, son goût immodéré pour la bière. Wilt ne peut que grommeler en subissant ces réprimandes. Jusqu'à cette fameuse soirée, où ridiculisé une fois de trop, il décide de supprimer celle qui a fait de sa vie un enfer.

Deuxième étape:

Wilt n'aime pas les femmes, ni son boulot, ni d'ailleurs tout ce qui se met entre lui, sa bière et son pub. Mais voilà, il n'a pas encore réussi à se débarrasser d'Eva, sa chère épouse. Le destin lui a même joué un sacré tour. Il est désormais père de quadriplettes. Cinq à la maison. Trop pour ce misogyne ultra-acide et peu porté sur l'art subtil de la négociation. Alors Wilt se jette à corps perdu dans le travail. Suite à cette désaffection paternelle, Eva embauche Irmgard, une jeune fille au pair. Wilt, d'abord réticent à l'idée d'en avoir une sixième sur le dos, change vite d'avis lorsqu'il rencontre cette Allemande qui ne manque ni de charme, ni d'esprit.

Troisième étape:

A la suite d’une rivalité entre deux policiers qui se livrent une guerre sans merci, il est soupçonné d’avoir trempé dans la mort suspecte par overdose d’une élève du Tech. La police truffe alors sa voiture d’émetteurs. Or, pour arrondir ses fins de mois, Wilt donne des cours particuliers à des officiers de la base américaine voisine. La base, détectant les émetteurs de la police, le prend pour un espion soviétique et tente de le faire disparaître.
Fin de la course:

Cette fois-ci, le brave Wilt est embringué dans une sombre histoire d’assassinat politique pendant que sa femme et ses quatre fi lles sèment la ruine chez leur oncle d’Amérique.

Donc visiblement, plus ça va et plus c'est déjanté... on peut donc logiquement craindre que ce tome 4 soit un peu poussif ou excessif et de là à imaginer que cela soit une tentative de simple remake bankable, il n'y a pas loin. On verra donc, ce que ça donne.

15.3.06

Sortir du brouillard

Je suis tombé sur un bonhomme qui m'était passé à coté. Erreur est réparée. Et on peut dire que j'aime beaucoup ce que fait Bill Callahan. Vous savez qui est Bill Callahan? Ben rien à voir avec l'entraineur mythique des Raiders aujourd'hui à Nebraska (non rien de rien). Ne confondez pas non plus avec son frère Harry Callahan, héros de Magnum Force, Sudden Impact ou Dead Pool... Il a de la poigne le Bill mais pas à ce point là.
Bill Callahan c'est Smog
Hé ouais.
Et Smog, ça vaut le détour, quitte à assumer d'être passé à coté d'un truc pareil. C'est sorti en juillet dernier.

On retrouve sur 'A river ain't too much to love' tout ce qui a fait le succès de Smog. Un son lo-fi reconnaissable entre mille, une mélancolie incroyable à chaque note de piano, et une émotion dans chaque souffle poussé par Bill Callahan.




1- Palimpsest, 2- Say Valley Maker, 3- The Well, 4- Rock Bottom Riser, 5- I Feel Like The Mother Of The World, 6- In The Pines, 7- Drinking At The Dam, 8- Running The Loping 9- I’m New Here, 10- Let Me See The Colts

et pour le petit plus, une jolie vidéo:
"Rock Bottom Riser"
Directed by Paul McNeil & Brendan Cook
Produced by Picturedrift


critiques:
ici et ici aussi et une interview de Mille Feuilles ici

Klub des 7

Après la sortie de Photomaton, de Detect, que j'avais bien aimée, j'ai cherché à en savoir plus. Et bien c'est Detect lui même qui nous explique les suite des évènements:
je réponds avec 1 mois de retard, pour la bonne et simple raison qu'on vient de finir un album avec Fuzati, James Delleck, Fredy K, Cyanure, Le Jouage, Gerard Baste et moi-même qui s'appelle le KLUB DES 7. Et qui sort en mai sur le label Vicious Circle.



Voilà, il semblerait que ce soit le nom du groupe réunissant:
Gérard Baste des Svinkels
Gravité Zero (James Delleck & Le Jouage)
Cyanure et Freddy K d'ATK
et
Klub des Loosers (Fuzati & Detect)
http://www.viciouscircle.fr/

Un trailer appétissant

Je préfère qu'on reste pods

Je pense faire l'achat d'un Ipod, vu que mon truc m'a laché cette semaine. Forcément, un "Thomson", il a sans doute été victime du syndrome PSG... Bref, je cherche à voir si le Nano est interessant, je compare les prix et le reste. Et je tombe là dessus.


Il a l'air pas mal du tout et encore dans mon budget. Mais là n'est pas l'intéret du billet du jour - eh eh non!- Attention les yeux, je suis aussi tombé la dessus.
L'originale:

La parodie:


mais avant d'acheter mon Ipod, je vais m'offrir un sweat avec des poches:


En attendant le high tech du nec plus ultra, pour bientôt...

14.3.06

Bouge ton fesse

Ce soir, que de jolis concerts. Bien emmerdé celui qui a à choisir. Moi j'ai pas ce problème, grâce un diner mondain auquel j'ai donné mon accord un triste soir d'hiver... Me voilà rattrapé par mon manque de mémoire.
Et pan dans ma gueule.

J'ai piqué ça à Vodka Coca, ça me saoulait de vous chercher les liens.

Mardi 14 mars - MAINS D'OEUVRES - 20H30 - 8€
JEL [ANTICON] - PSYKICK LYRIKAH [IDWET]
19h : Dj set dinatoire avec O:liv [w-h-y] - concert à 20h30



Membre fondateur du label Anticon, JEL a assis sa réputation de producteur au sein de formations prestigieuses comme Themselves (en compagnie de Dose), Subtle ou 13 & God. Il est également membre de Clouddead (Ninja Tune). Cité parmi les tous meilleurs producteurs actuels, Jel est un activiste émérite du hip hop underground.

Psykick Lyrikah est un duo de rappeurs bretons formé par Mr Teddybear (musiques) et Arm (textes). Ils rejoignent en 2004 la maison Idwet (Abstrackt Keal Agram, Tepr). Evoluant à part dans le monde du « rap en français », genre pourtant galvaudé et souvent récupéré pour des utilisations commerciales, ils nous démontrent qu’il est encore possible de surprendre dans ce registre.
grass skirt & fruit hat
it's them edit


Alors ça, ça fout les glandes.
Mais y a encore pire, les gens...

car ce soi à la LA FLÈCHE D'OR [102 bis, rue de Bagnolet, 75020, 21-2H, invitations a retirer chez Radio France ou à la Flêche] pour l'enregistrement de la BANDE PASSANTE RFI qui invite WILFRIED*, DOMINIQUE A et ART MENGO.



Si c'est potage purée et petit blanc aligoté en apéro, je tue quelqu'un. J'exige un double whopper sauce samouraï. Y a des jours où, non de Dieu, dans mon âme, je ressens une vache de flamme... le Dieu de la lose guide mes pas... et ça se voit.

9.3.06

T'en reprends pour 10 piges?

Alors voilà que le 100ème numéro est disponible. Un numéro sobrement nommé "10 ans de pop culture". Comme ça, c'est fait. Et dont le sommaire, comme l'incipit, déjà, donnent envie. Technikart n°100 : 10 ans de pop culture, 100 numéros, 100 « Very Technikart People ». On imagine donc un coté un peu album de famille, bilan et retour sur les tendances ou l'évolution du bastringue. Ben en fait, pas trop, vu le sommaire.
Pour info encore, juste vous dire qu'hier, journée de la femme, Technikart organisait sa soirée lancement de Technikart Mademoiselle, au Crazy Horse, histoire de coller quelques cul et quelques nichons autour du concept. Complètement Pop effectivement.



Je ne vous sens pas chaud. Pour vous décider, un spot télévisuel, mais non télévisé, car censuré par le BVP, vous imaginez bien, Technikart ne peut pas faire les choses comme tout le monde: la communication version non communication, pour venter une contre-culture... youpi. C'est pété de name dropping facile, d'images faciles, le tout sur une bande son façon promo Herta au rayon charcuterie du Casino Velizy II.
Donc, dans un souci de participation, je vous pose ici ce spot, ce qui ne serait pas le cas, évidemment, si vous pouviez le voir à la télé... Voyez l'efficacité du procédé. Je crois que je me suis fait eu. C'est petit de dénigrer Technikart, mais c'est aussi ça, être une institution, c'est essuyer des remarques à la con de nobodies.



Tom est jeune et libre...

C'est très joli, ce que fait Tom Brosseau. C'est surtout très doux, très tendre, et pas niaiseux du tout. La musique est chaude et oncteuse, un peu comme une bonne tasse de chocolat chaud dégustée derrière une fenetre pleine de buée, parce qu'il pleut, tout ça bien écrasé sous les coussins d'un canapé de gros velours rouge... Limite si le chat vient pas vous ronronner à la figure à la recherche de caresses sympa...
Mais le mieux, ça reste la voix. Cette voix qu'on croit à prime abord d'une femme, puis qu'on devine tout de même masculine au fil de l'écoute. Une voix douce et protectrice. Portée par une guitare qui sait se faire absente pour laisser place à l'harmonica.
Un joli disque que celui de Tom Brosseau, album sobrement intitulé "Tom Brosseau" que l'on peut se procurer ici, pour pas bien cher.


Je vous mets quelques titres disponibles sur son site, l'adresse de son blog aussi, où il plublie quelques billets au fil de ses concerts, ou plus simplement quelques petits mots sur tout et rien. un galerie photos également, histoire de montré que le garçon natif du Dakota a une jolie gueule d'amour.

Rose
Young and free
I love paris





8.3.06

Quoi de neuf à l'Horizon?

Dominique est de retour... et il y a du bon en perspective...



Je n'ai pas encore la galette à la maison... A lire, le numéro de Magic de ce mois-ci. Pour l'instant, j'ai juste lu la petite critique de LaLibre.be. Je vous en livre un morceau. Allez la lire en entier pour profiter d'un entretien intéressant.

Les albums de Dominique A, merveilleux sculpteur de mots et d'émotions, électron libre - et régénérateur permanent - de la chanson française ancré dans le rock indépendant, se suivent et ne se ressemblent pas. Fin 2004, il crée la surprise avec «Tout sera comme avant», album lyrique, symphonique, foisonnant de cordes, démonstratif dans ses arrangements, qu'il avait volontairement confiés à d'autres (le collectif Gekko), délaissant même le jeu musical. En 2005, il a remis la main à la pâte de A à Z, pour réaliser un album plus aéré et ouvert, «L'Horizon», qui sort ce 6 mars. «Je suis passé d'une démarche à l'autre par réaction comme toujours, dit-il: chaque album est censé être le frère ennemi du précédent.»

Mais cet artiste exigeant sait, pour avancer, tirer parti de l'expérience accumulée, autant auprès d'un John Parish (qui avait produit «Auguri») que de Gekko: «Il y avait là des choses dont je pouvais m'inspirer mais de manière moins expansive.» Auprès de Dominique Brusson aussi, qui sonorise ses concerts depuis neuf ans et qui a coproduit «L'Horizon» (comme «Remué» en 1999). Auprès de ses musiciens de scène enfin - outre son ami Sacha Toorop «Zop Hopop» - qu'il a conviés à travailler avec lui en studio. «Je leur ai demandé d'intervenir librement sur une base solo, avec guitare, que je leur fournissais. Les arrangements additionnels, clarinettes, claviers, cuivres, ont été improvisés en studio.» «L'Horizon» est marqué par une certaine légèreté, guidée ici par des guitares galopantes sur lesquelles se posent successivement d'autres instruments (comme dans l'emballant «Horizon» ou «La Relève» à mi-chemin entre B.O. de Lelouch et de western); là par quelques notes de piano (nostalgique «Antaimoro»). Pas de distorsion ni de grands effets, hormis le crescendo d'«Adieu Alma», finale en clin d'oeil. Comme un parfum subtil ou un bon vin, «L'Horizon» distille ses secrets par petites touches. Dominique A (pour Ané) le considère comme son «projet le plus personnel depuis La Fossette », son premier disque sorti en 1992. Il résonne comme un nouveau départ (sur le label indépendant Olympic Disk de surcroît) pour cet artiste féru de liberté.

la suite ici




Pour l'heure, je vous laisse avec le Monsieur... "Elle parle à des gens qui ne sont pas là", récupérée sur son joli site...

Dominique A : guitare, chant,Vincent Guérin : contrebassiste,Jérôme Benssousan : trompette/percussions, Daniel Paboeuf : sax, David Euverte : clavier,Dominque Brusson, Labels et l’Olympic. Captation : Laure K, Julien Grappe et Stéphane D. Montage : Laure K et Julien Grappe. Enregistrement Son : Yvan, Mixage : Santiago et Yvan. Un grand merci à Laure K et Julien Grappe

2.3.06

Les Bonbons Chinois



Les Bonbons Chinois
de Mian Mian
Auteur : Mian Mian
Editions: L'Olivier
319 pages

Bio(wo)man:

Mian Mian (“Coton”, nom d’artiste de Shen Wang) est née en 1970 à Shanghai dans une famille d’intellectuels. Son père est ingénieur, sa mère enseigne le russe. Lorsqu’elle a quinze ans, le suicide d’une amie de classe provoque en elle un bouleversement total. Elle se met à écrire et abandonne le lycée l’année suivante. Puis fuit en 1989, en quête d’expériences, dans une ville en pleine expansion où “s’enrichir est glorieux” (Shenzhen) et où elle reste cinq ans : Mian Mian n’aime pas parler de cette période.

De retour à Shanghai en 1994, elle y effectue une dernière cure de désintoxication, et se remet à l’écriture, principalement de nouvelles. DJ à partir de 1996 au "Cotton Club", elle se lance un an plus tard dans l’organisation de fêtes à grande échelle (elle est la première femme à organiser des concerts de rock et des raves en Chine).

En 1997 une des revues littéraires chinoise les plus prestigieuses – Xiaoshuo Jie – publie quelques-unes de ses nouvelles. La même année paraît à Hongkong (éd. Xinshiji Chubanshi) son premier recueil de nouvelles, Lalala, qui est aussitôt interdit en Chine. Mian Mian y décrit une face ignorée de la nouvelle Chine, un monde qui ne peut ni ne doit exister dans l’Empire du Milieu : celui de la drogue, de la prostitution, de l’homosexualité, de la folie, des jeunes en perdition. Mais elle le fait avec beaucoup de poésie. L’indépendance farouche de son ton et de son propos lui gagne rapidement la faveur de très nombreux lecteurs : Lalala est un livre culte, et ses éditions pirates fleurissent...


Le Livre:
C'est donc à un auteur wocken wo' qu'on a à faire... j'avais lu quelques petites nouvelles par ci par là, y a un moment, mais jamais les Bonbons Chinois. C'est chose faite. Comme c'était un roman paru en avril 2000 en Chine, puis interdit et retiré de la vente, par la suite, je le pensais trop explicite, trop tendancieux ou même dangeureux pour le régime, j'imaginais quelque chose de politique ou simplement sociologiquement dérangant... Le fait qu'il ait un succèes underground terrible, malgré les interdictions de publications ne faisait que renforcer cet avis. Et bien, en le lisant, j'ai découvert que pas du tout. Il est juste un peu trashy par moments, cru disons. Des passages assez rock'n roll donc, avec du sexe, de la musique et des jeunes un peu paumés, mais absolument rien sur la liberté, ou sur le régime. J'ai presque été déçu, tellement j'imaginais des relants de Tienanmen entre les lignes: rien de tout ça.
Juste des gens paumés, sans idéaux, sans but réel dans la vie, une sorte de génération triste, qui se perd dans ce qui peut la distraire un minimum. Et en cela c'estbien fait, ça tombe juste. Mais en fait, je n'y ai rien trouvé de véritablement neuf vu ce qui se fait chez nous. Attention, il y a bien sur tout un coté folklorique Nouvelle Chine et reste du Parti, bien sur, mais c'est une toile de fond très superficielle. Une écriture méli mélo, avec de bons passages et d'autres dont on aurait pu se passer, l'impression d'un texte limite pour se faire du bien et effacer les traumatismes façon thérapie, une construction bordélique, et beaucoup de musique. Un roman pas mal, mais loin du brulot ou du pamphlet que j'attendais.
Autofiction chinoise sur fond de rock'n roll, voilà.

Par contre, le dernier écrit: Panda Sex, a l'air lui plus intéressant. Sans doute parce qu'elle s'est assagie depuis, entre le cancer du père, la désintox et le reste. Le pitch est très bon. Vivement qu'il soit traduit.
"The animal, the panda, has a problem with sex," explains Mian Mian. "They're not very horny. They only have sex one or two times a year. So, my friends and I, we make a joke, 'Oh, I'm a panda,' 'You're a panda'. I am writing about this kind of lifestyle in downtown Shanghai...why now [we] stop having sex and just talk about sex."



Une petite Video de Weltspiegel avec Mian Mian a Shangai qui cherche son livre en librairie et est toute surprise de le trouver... et oui, la censure, tout ça...



critiques et articles:
Arte
Voir ça
Panda

Sinon pour les gourmands, j'ai toujours mes bonbons chinois perso que personne ne mange à part le Phasme, toujours dispo à la maison...


Kill Pussycat!

kill the dj. le pulp
ce soir
remote. live.
ivan smagghe.
clement aswefall.


Pour la mise en bouche, le clip de aswefall, "game we play", réalisé par l'artiste rebecca bournigault au palais de tokyo. (un air d'Albin, non?)


1.3.06

Hot Doug à Vancouver

Oui parce que j'avais encore plein de trucs à vous montrer.
D'abord Jpod.
Je vous colle le pitch:
A lethal joyride into today's new breed of technogeeks, Coupland's forthcoming novel updates Microserfs for the age of Google.Ethan Jarlewski and five co-workers whose surnames end in 'J' are bureaucratically marooned in jPod. jPod is a no-escape architectural limbo on the fringes of a massive Vancouver game design company.The six workers daily confront the forces that define our era: global piracy, boneheaded marketing staff, people smuggling, the rise of China, marijuana grow-ops, Jeff Probst, and the ashes of the 1990s financial tech dream. JPod's universe is amoral and shameless. The characters are products of their era even as they're creating it. Everybody in Ethan's life inhabits a moral grey zone. Nobody is exempt, not even his seemingly straitlaced parents or Coupland himself.Full of word games, visual jokes and sideways jabs, this book throws a sharp, pointed lawn dart into the heart of contemporary life.
Il sort en juin. D'ici là, vous pouvez toujours lire l'entretien ci dessous.

Interview de Coupland à propos de Jpod



Et puis, libre à vous également de regarder le making of de "Everything's gone green", le film dont Coupland a écrit le scénar. Alors ce n'est pas nouveau que Doug est amoureux de Vancouver. Depuis City Of Glass, on le savait déjà. Mais là, ça prend forme en couleur... Avec le frère de Joey comme acteur principal (si vous savez, la suite de Friends à LA.). Voilà, c'est là:



Everything's Gone Green
A comedy about a slacker who deals with everything from dead whales to the pot industry. Screenplay by Douglas Coupland. Stars Paulo Constanzo. MT is on set in Vancouver.

A deux c'est mieux / Vol 3

Sur le forum de Chuck Palahniuk, j'ai lu les compte-rendus des fans qui ont pu assister à la rencontre littéraire du mois: Palahniuk-Coupland, à Vancouver.
Et ça avait l'air véritablement intéressant. D'une part, parce que ce sont deux auteurs riches de notre époque, que leur point de vue sont faciles à mettre en parallèle et que pourtant certains aspects de leur écriture comme de leur personnalité sont totalement dissociés.

Rajoutez à cela les qualités d'orateur de Palahniuk et l'actualité chargée de l'un et de l'autre, et vous comprendrez aisément pourquoi tout bon canadien littérateux avait envie de s'incruster dans la salle du Théatre Fédéric Wood de Vancouver. (Et moi aussi ça m'aurait bien fait plaisir)
Bref.



Les différents avis son là: discussion de la soirée évènement
Alors on aura appris plein de choses, les bouquins de l'un que l'autre préfère et ainsi de suite... Mais le plus intéressant à mon sens fût certainement les infos qui ont été lachées sur Jpod, le prochain romain de Coupland qui sort en juin. On en était résté à un pitch sympa.

Là, on a eu bien plus de croustilles.



photos piquées chez Rayve: merci mec!