15.6.06

The end of the beans - Top 10

Pour faire une sortie qui a de la gueule, une récap personnelle de notre histoire avec les livres, les disques et les films. Une sorte de panthéon définitif, de naissance de gout et d'humeur du moment, bref, un top 10 écrit à quatre mains.
Attention, on a aimé et on continue...

Booklist, où comment éviter les grilles de sudoku dans le RER



Coquillage's list
(le premier roman que j'ai réellement lu de moi-même.)
Nick Cave
Et l'Ane vit l'Ange
(Serpent à Plumes)
7 euros
(avec celui-ci, je franchissais quelquechose ; irréversible.)
Lydia Lunch
Paradoxia
(La Musardine)
9 euros
(le roman qui a soldé mon adolescence)
Michel Houellebecq
Les Particules Elémentaires
(J'ai Lu)
6,50 euros
(la classe ultime.)
Vladimir Vladimirovich Nabokov
Ada ou l'Ardeur
(Gallimard)
9,50 euros
(entre fantasmes et nostalgie d'un passage de ma vie. )
Bret E. Ellis
Les Lois de l'Attraction
(Robert Laffont)
9 euros

Dash's list

(le premier vrai livre offert)
Mikhaïl Boulgakov
Le Maître et Marguerite

Pocket
6,50 euros
(frustration de ne pas l'avoir écrit)
Philippe Jeanada
Le Chameau sauvage

Julliard
22 euros
(le symbole de mon expat')
Jonathan Safran Foer
Tout est illuminé

L'Olivier
22 euros
(ma vision de la poésie amoureuse)
Haruki Murakami
Kafka sur le rivage

Belfond
23 euros
(celui que j'ai toujours moi)
Andreï Guelassimov
La soif

Actes Sud
14 euros


Les morceaux qui passent en boucle sur nos platines (Coquillage à gauche, Dash à droite)

(j'achète les yeux fermés) Tricatel, Tigersushi, Ninja Tune ou Soul Jazz
Au Coeur de Tricatel (1999)
Bertrand - Aux Cyclades électroniques


Tout David Bowie entre 69 et 80 : rien que ça.

David Bowie
"Heroes"

RCA Records (1977)


(c'était pas gagné de me faire aimer ce genre de son en 2001)
The Strokes
Is this it "Last Nite"

RCA 2001


(en quelque sorte le best-of de la musique d'aujourd'hui.)

Figurines
"Skeleton"
The Wonder


(le dernier truc qui m'a surpris)
l'électro-hiphop-folk de Fog et Why?
Why? "Elephant eyelash"
Rubber traits

Anticon

(Tout les artistes du Limonaire: Anselme, Flesch, Leprest ou Dubois)
Pour la vanne, Jean Dubois "Celà dit"
"Je commence lundi"


(pour la rage, la moustache)
Sage Francis
"Personal Journal"
Crake Pipes

Anticon


(disco-rock-punk: le must!)
Stereo Total "Jukebox Alarm"
Party Anticonformiste

1997


(le maître et sa plus belle chanson), ma préférée du moins
Serge Reggiani
Ma liberté

1967


(j'aime ce type, assez fou pour être poète)
Albin de la Simone
ici avec Delerm et Cherhal
Elle aime

2003



Les films visionnés sans relâche avec pop corn, kleenex ou rhum raisin

(ça a surement un rapport avec mon boulot)
David Cronenberg
Crash

Canada 1996
( le film complet)
Emir Kusturica
Underground

1995
(une certaine vision du romantisme qui me plaisait bien (à une époque))
Lars Von Trier
Breaking the waves

Danemark 1996
(une claque qui fait du bien, et qui justifie un ticket. )
Gaspar Noé
Irréversible

France 2002
(mon film fétichissime)
Sergio Leone
Le bon, la brute et le truand

Espagne, Italie 1968
(superculte)
Isao Takahata
Le tombeau des lucioles

Japon 1996
(la trouille de faire ses courses)
George A. Romero
Dawn of the Dead

USA/Italie 1978
(ses fringues, sa coupe, sa meuf et sa voiture)
Peter Yates
Bullitt>

USA 1969

11.6.06

Dans une maison où il y a un coeur dur, n'y a-t-il pas toujours un vent glacé ?

Un des derniers bouquins.
Mais pas des moindres.


La Maison des Feuilles
Mark Z. Danielewski
chez Denoël, 709 pages/ 29€ (2002)
Traduction de Claro (et c'est du boulot)









L'auteur:

Fils d'un cinéaste d'avant-garde, Mark Z. Danielewski est né à New York en 1966. Après des études à Yale, il est rejeté de tous les séminaires d'écriture auxquels il se présente. Il suit des cours de latin à Berkeley et devient ouvreur dans un cinéma, plombier, serveur, etc. C'est alors qu'il a l'idée de ce premier roman, La Maison des feuilles.

Lire possède comme souvent un avis académique sur un livre qui ne l'est pas:
«Ceci n'est pas pour vous.» Vous êtes prévenus. Dès la première page, Danielewski dévoile sous forme d'épigramme ses intentions. Et de fait La maison des feuilles est un livre-monstre, une œuvre qui a sa place dans la tératologie littéraire. Projet mallarméen d'un livre total; à côté, Finnegans Wake de Joyce semblerait presque limpide. De quoi s'agit-il au juste? D'abord, un objet qui fera les délices des bibliophiles et des graphistes. Typographies et polices de caractères multiples, texte inversé lisible uniquement dans le miroir, poèmes lettristes, braille, florilège de citations: Milton, Sylvia Plath, Derrida, Simone Weil, Virgile, Ezra Pound; Heidegger en V.O., Apollinaire en vietnamien, et le mot «maison» toujours en bleu...

Ne partez pas. Entrez et faites le tour du propriétaire. Il y a bien une histoire, même deux. Johnny Errand, un tatoueur paumé et junkie, découvre le manuscrit d'un certain Zampanò, vieil aveugle reclus, qui s'est intéressé à l'effroyable destin de Navidson et de sa famille. Ce photographe lauréat du Pulitzer fait l'acquisition d'une vieille maison en Virginie. Bientôt il se rend compte qu'elle est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. On a beau fixer des caméras, on s'y perd.

Commence alors un conte gothique où l'univers de Poe se mêle à une ambiance digne d'un film d'horreur. Pas seulement, on ressent aussi l'illusion d'optique des dessins de Escher et l'onirisme visionnaire d'un William Blake. En même temps que se déroule l'histoire de la maison fantastique, en notes de bas de page et parallèlement se déploie telle une arborescence l'histoire de Johnny dont on découvre les problèmes psychologiques liés à sa mère.

Comment lire deux romans à la fois? Cartésiens s'abstenir, pour pénétrer dans ce livre il est conseillé d'adopter une attitude poétique et intuitive. Etre ludique aussi, car le roman a ses trappes comme autant de niveaux de lecture. Alors La maison des feuilles, œuvre postmoderne? Non, répond celui qui mit dix ans à l'écrire. Autre chose, comme une nouvelle manière de lire, «moins tyrannique».
Ceux qui en parlent le mieux, c'est encore les fondus qui s'y sont frottés... ici Roland Ernould

Voilà un livre comme on n'en lit pas dix dans une vie. À première vue, il accumule les dispositions défavorables à une lecture commode. Son volume (700 pages grand format, inhabituel pour un roman), une mise en page comme on n'en a plus rencontré depuis les recherches graphiques lettristes ou surréalistes, déroutent d'abord le lecteur. On s'immerge dans sa démesure et son délire pendant une douzaine de soirées au moins, temps nécessaire à sa lecture. Un monstre littéraire, un livre qu'on rejette ou qu'on admire, avec le désir de le reprendre dès que pourra, pour un plaisir unique. Chef d'oeuvre, fantaisie ou canular sans lendemain? Aux États-Unis, malgré son prix, le livre est un best-seller. En France, le livre est rendu momentanément indisponible par son succès, l'éditeur est en rupture de stock. Un tel livre ne s'imprime pas en quelques jours, puisqu'il est, en tant qu'objet, une véritable prouesse de l'édition.

Car ce qui fait plus que surprendre le lecteur qui prend ce livre en main, c'est sa mise en page. Qu'on imagine : chaque feuillet présente un assemblage de textes désarticulés, disloqués, de phrases tordues, s'écrivant dans tous les sens, à l'endroit comme à l'envers, avec ou sans marges, des mots serrés, ou peu nombreux, perdus dans une page entière, utilisant des caractères de 5 ou 6, difficiles à lire, ou en 24 ou en 30... D'autres fantaisies : le mot «maison» est imprimé en bleu, des lignes sont barrées quand elles évoquent Dédale,un «%@» et des «XXXXXXXX», des notes de musique, des caractères en braille, un texte lisible dans le miroir se découvrent soudainement. Danielewski mêle les styles et les genres, la prose et la poésie, cite des extraits de magazine, des interviews, de carnet intime, des lettres, propose une avalanche de notes encyclopédiques, bande-dessinée, schémas, chanson, photographies, des listes de documentaristes ou de chefs-d'oeuvre architecturaux. Les citations d'auteurs, authentiques ou fausses, sont nombreuses (Dante, Homère, Virgile, Milton, Bachelard, Apollinaire, Derrida, Simone Weil, Ezra Pound, Marguerite Duras, Stephen King, etc.) Et, par exemple, Heidegger dans le texte : car les citations des auteurs étrangers sont faites en allemand, en espagnol, en latin, en grec. En apparence, l'originalité de l'ouvrage réside dans cette façon de jouer avec la mise en page. Je ne connais pas d'autre roman confectionné de cette façon. Une présentation démente, mais pas gratuite.

Parce que chaque forme du récit renvoie à un contenu, correspondant à la découverte des changements qui s'opèrent dans une maison qu'aurait aimée Lovecraft : le désordre de certaines pages ou les mots perturbants en quinconces correspondent aux hésitations du personnage dans le labyrinthe que devient sa maison; les mots perdus dans les pages blanches apparaissent quand il découvre des salles sans limites... La complexité de la mise en page du livre, qui a dû être un cauchemar pour l'éditeur et l'imprimeur (le traducteur, Claro, dit y avoir passé des semaines), correspond à la fois aux modifications qui s'effectuent dans une maison hantée, et à un roman complexe à tiroirs où plusieurs structures s'enchevêtrent. Le manuscrit, composé de centaines de pages de tous les formats, compliqué d'index et d'appendices, est un essai sur un film (The Navidson Record), réalisé par Will Navidson, un photo reporter qui a remporté le prix Pulitzer, et comprend des compléments de toutes sortes. Plus, en bas de pages, trois niveaux de notes : celles de Zampanô (un vieil homme aveugle qui est présenté comme ayant rédigé le mystérieux manuscrit), celles de Johnny Errand (un junkie, tatoueur de métier qui a découvert le manuscrit à la mort de Zampanô), et celles des éditeurs ou du traducteur... Chacun de ces niveaux est imprimé avec un caractère spécifique. Il y a ainsi deux romans dans le roman : le texte sur le film, auquel se mêlent les réflexions et le journal intime du découvreur du manuscrit, en pleine dérive affective, qui multiplie les aventures sexuelles.

L'histoire:

Reporter qui a décidé de mettre un terme à ses nombreux voyages pour sauver son ménage, Will Navidson a emménagé dans une maison en Virginie, avec sa compagne, Karen, et leurs deux enfants. Il se met à filmer ce qui se passe dans cette maison, qui paraît ordinaire, sans projet défini, jusqu'à ce que le couple découvre une pièce dont ils ne connaissaient pas l'existence. Surpris, Will prend des mesures et constate que la maison est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Des espaces s'ouvrent dans la maison, et ces ouvertures sont en correspondance avec celles du quotidien de Will, et de ses relations amoureuses. Il manque de se perdre, pense que la maison, qui émet de temps en temps des grondements, cache quelque chose et il engage des spécialistes. Le cauchemar commence, avec l'exploration de ces étranges pièces et couloirs. Le lecteur est égaré par les dispositions du récit, , perdu dans des explications apparemment académiques, fourvoyé dans des jeux de piste déroutants, hanté par un manuscrit qui semble rendre fou, à l'imitation de la dérive mentale du junkie qui met en forme et annote le manuscrit. Le lecteur qui pénètre dans La Maison des feuilles, trouvera la hantise comme compagne garantie et vivra le même désarroi que les personnages du roman : le désordre créé dans un cerveau paranoïaque, qui a peur et sombre peu à peu dans la folie; ou l'angoisse des explorateurs égarés qui cherchent leur chemin dans les dédales de la maison.
Le roman fait inévitablement penser pour son atmosphère à Edgar Poe, pour sa thématique à Jorge Borges, qui voyait dans le labyrinthe l'image de la condition humaine; à James pour l'utilisation du langage et de la réalité verbale. Il rappelle la série sophistiquée Twin Peaks (de David Lynch, 1989-92) pour sa complexité et son étrangeté; et aussi le Projet Blair Witch, pour sa création d'un réel à partir de recherches et de collectes de documents. Il explore de multiples pistes psychologiques, philosophiques, artistiques, et se livre à de multiples variations sur les concepts de perception et de réalité. Au premier degré, le lecteur assiste, impuissant, à une double tragédie : celle du journaliste-cinéaste et celle de celui qui est devenu le prisonnier du manuscrit, comme le lecteur devient le prisonnier du livre. Au second degré, le livre est une métaphore sur l'abondance des informations qui noient la société contemporaine, le déluge des connaissances, la saturation par les données, métaphore aussi de notre civilisation technologique capable de créer une mise à distance de la réalité en créant une réalité virtuelle qui paraît plus consistante que le monde lui-même.

La Maison des feuilles a été un livre culte de la contre-culture sur Internet avant d'être publié avec succès aux USA. Ce curieux livre, inventif, captivant, éprouvant et drôle, d'un jeune auteur de 37 ans qui a mis 12 ans pour écrire un récit où l'écriture et la typographie se transforment sans cesse à l'image de la maison. La mise en page hallucinée n'est pas seulement une trouvaille esthétique, mais un moyen de faire vivre les mots et de créer l'angoisse, par un récit qui va dans tous les sens comme la maison. On avait perdu cette dimension expérimentale matérielle du livre-objet. À condition de ne pas souhaiter que le simple divertissement et de consentir à s'approprier le livre le plus surprenant depuis longtemps, sa lecture se révélera constamment stimulante et exaltante. Pour les amateurs de lecture linéaire et sans complications, mieux vaut suivre les conseils de l'auteur qui, dès la première page, vous prévient : ce livre n'est pas pour vous.




Un communauté Internet donc, qui cherche et farfouille
www.houseofleaves.com

J'essaie, j'avance, puis fort de mes certitudes, de la compréhension du roman qui peut à peut se forme, je suis mis au pied du mur et rebrousse chemin, avant de repartir, avec un oeil et un avis différent. Ce livre est véritablement étonnant...
Une sorte de livre-golgoth, romantoïde et multiforme, où le lecteur se cogne... se fait peur, s'interroge. Une vraie bonne découverte, qui va me tenir quelques semaines!

Animal Collective - Leaf house
Gorillaz - Rock The House
Paper Chase - The House Is Alive And The House Is Hungry
Madness - Our House
Michel Polnareff - Dans la maison vide
Tom Jones and The Cardigans - Burning Down The House
Ginger Ale - Happy house

7.6.06

Les grands amants sont des mecs qui ont des loisirs

— Vous écrivez quoi ?
— Des nouvelles, surtout. J'ai un roman en cours.
— Ça parle de quoi ?
— De tout.
— Par exemple, est-ce que ça parle... du cancer ?
— Oui.
— Et de ma femme ?
— Elle y est aussi.
— Vous n'avez pas dit pourquoi vous vouliez travailler dans un magasin de vetements pour femmes.
— J'ai toujours aimé les femmes dans des robes de femmes.
— Vous êtes réformé.
— Oui.
— Montrez moi votre livret.
J'lui ai montré mon livret militaire. Il me l'a rendu.
"Vous êtes engagé".



Charles BUKOWSKI
Factotum
Traduction de Brice Matthieussent
Roman, 1975, 237 p.
Ed. Grasset, Les cahiers rouges (moi j'ai l'édition de 84, rose pétant et c'est la classe! Merci Coquillages!!!)

Dans Factotum, paru en 1975, on retrouve Buk (alias Chinaski) à la Nouvelle-Orléans, sous la pluie. Il a une valise en carton. Pas de travail. Aucun ami. Rien de publié. Il est engagé par une boîte de diffusion de magazines. Puis bosse pour un atelier de composition. Viré vite fait, ici et là. Il reprend la route, traverse la Louisiane, le Texas, échoue à Los angeles, chez ses parents.

Il descend des bières et monte avec des put**. Il s'épuise en boulots minables, s'affale dans des chambres sordides... Un factotum est un homme à tout faire, et Bukowski a vraiment tout fait. La vie lui a tapé dessus? Il a tapé sa vie à la machine, pour en faire une oeuvre, une légende... Hollywood l'attendait au tournant.
Sous-prolo, obsédé sexuel, chômeur à répétition, cet enfant perdu de l'Amérique annonce les millions de perdants qui, aujourd'hui, forment les "bunch of beautiful losers", seuls grains de sels empechant encore parfois l'Amérique bien pensante de trouver le sommeil...
J'ai pas fini, car je m'en fais juste un petit morceau de temps en temps, pour ne pas oublier mon job de traine serpillère à l'hôtel, tout vaseux du dimanche matin. (la gueule de bois est je pense le seul parrallèle à faire, cher Coquillages... je n'ai pas de prétention littéreuse). Mais je me marre. Le rock'n roll essentiel dans la lose magnifique...

un théma d'arte sur Bukowski
Livre audio d'une lettre de Charles Bukowski à Doublas Blazek, intitulée "Les empoisonneurs de chiens"

ça sent la fin du blog les gens.

4.6.06

Dominique A + Mansfield. TYA - La Cigale

Voilà deux semaines, j'ai assisté à un concert formidable. Alors comme j'ai envie de faire partager, même en retard, je vous en fais une petite note...

C'était LA date sur Paris de Dominique A; la salle était bondée d'un public connaisseur et exigent. pas mal de presse aussi, donc de bruits au bar de gens qui n'en avaient pas grand chose à gratter.
Vous parler tout d'abord, de la première partie Mansfield TYA, deux jeunes filles adorables. talentueuses en plus d'être jolies. Que j'avais déjà vues, autant à fleur de peau, et déjà sur le fil. C'est un moment à chaque fois spécial, magique et intimiste, rendu d'autant plus étrange que ce soir là, la salle était justement pleine à craquer.
Elles ont joué, chanté et en français et en anglais (d'ailleurs, que dire des spectateurs qui préférèrent une langue à l'autre et demandèrent expressement du "franchouillard" parce que "c'est mieux"... si ce n'est 'elles font ce qu'elles veulent, ducon?!').

Pour le reste, je vous invite à découvrir si vous ne connaissez pas. L'abum est en vente et il est bon, alors ça fait deux raisons suffisantes pour courrir après.
Interview (Paris) 15 février 2006 Froggy's Delight
Critique de l'album June, par Barz

Puis, après rappels, (et inédits pour ma part), ce fut au tour de Dominique A d'entrer en scène.


la playlist
Music Hall
Pour la Peau
Bowling
Rouvrir
La Pleureuse
Dans Un Camion
Antaimoro
Encore
Retour Au Quartier Lointain
La Mémoire Neuve
Revenir Au Monde
La Relève
Antonia
L'horizon

Rue Des Marais
Tout Sera Comme Avant
L'echo

Avant L'enfer
Le Commerce De L'eau
Le Courage Des Oiseaux

Par L'ouest
Empty White Blues
Du concert, je n'ai pas grand chose à dire: j'étais dans un angle encore intéressant, avec assez d'espace pour laisser mon corps onduler légèrement. J'ai redécouvert certains titres. J'ai pesté de ne pas en entendre d'autres. C'est comme ça, quand on est amoureux, on n'est jamais content parce qu'on est trop heureux.
Je vous remets ici le Courage des Oiseaux