15.8.12

Lecture de l'été - vol4

Pour le 4ème épisode de la série, une des plus belles BD du moment.
Des couleurs exceptionnelles. De l'eau. Des questions sur soi, sur la vie.
Démerdez-vous avec ça.



Casterman:
Quelque part dans le sud, en été, un petit groupe d’amis – deux couples, deux enfants et un moniteur – part en expédition en pleine nature, pour une grande journée de canyoning. L’isolement, le dépaysement et le frisson du danger vont servir de révélateur. Chacun, au fil de cette longue journée pleine d’imprévus, va se retrouver seul, confronté en silence à ses interrogations les plus intimes. Ainsi Juliette, la narratrice, qui perçoit bientôt cette journée particulière comme une sorte d’épreuve du feu pour le couple qu’elle forme avec Luis. Comment dépasser le sentiment d’immobilisme et d’attente qui imprègne leur relation, et qui lui est devenu presque insupportable ? Cette belle journée d’été n’est-elle pas, finalement, l’épilogue de leur histoire d’amour ? Unité de temps, de lieu, d’action, ce récit tout simple en apparence surprend et séduit à la fois par son ton, intime et sensible, et par sa forme, très picturale et spectaculairement colorée. Le premier album plein d’originalité d’une jeune dessinatrice au talent très affirmé

Lecture de l'été - vol3

C'est la fin de la saison des barbecues.
Avant qu'il ne soit trop tard, apprenez à découper vos entrecôtes, à éfiler vos escalopes ou à dénerver vos bavettes...
Joy Sorman vous donne le mode d'emploi.
Voici un roman qui n'est pas complètement déprimant.
Pourtant, l'action démarre à Ploufragan, haut lieu de la dépression et du cochon.
Loin du très Bouletique "La viande, c'est la force" on entre ici de plein pied dans un "La viande c'est l'amour" qui rend remet les sens au cœur de la chaire du texte.
De très beaux passages. Pleins d'oxymyoglobine, MbO2-Fe++ , couleur rouge vif, à l'arrière goût métallique.
Originie française certifiée.

Gallimard:
« Pim passe sa main partout où il peut, identifie à haute voix le jarret, la côte première et le filet mignon – les mots la font rire et puis moins quand il passe à la tranche grasse et au cuisseau. Le corps de l'apprenti ankylosé par des jours de découpe, de désossage et de nettoyage se détend enfin, s'assouplit, ses mains se décrispent, la chair est mobile, la peau se griffe, le sang détale dans les veines, il pose ses doigts sur les tempes de la fille, ça pulse. »
Comme une bête
est l'histoire d'un jeune homme qui aime les vaches au point de devenir boucher.

Lecture de l'été - vol2


On sait tous que ce monde est complètement foutu.
Tout est terminé, déjà.

(Pas la peine de pousser des petits cris, ou de se tenir la tête dans les mains. Au fond de vous, vous le savez depuis longtemps. Une minuscule partie de vous espère même la délivrance de cette petite comédie absurde qui n'en finit plus)
Et la question n'est pas de savoir si c'est bien, si c'est mal ou même si on va s'en sortir.
La question est de savoir si on va s'autoriser, encore une fois, à survivre...

Rien n'est moins sûr.
Jérôme Ferrari est là pour guider la décision...

Actes Sud:
"Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre.
Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies."

10.8.12

Lecture de l'été - vol1

D'abord, j'hésite, je n'ose pas
Puis je l'effleure de mes doigts
Et tout de suite, il réagit
Que ça va vite, je rougis
Moi qui ai un petit problème de langage
Avec des gestes je suis beaucoup moins sage
Je suis timide, mais je crois que j'ai fait une touche
Je me décide et mon message me touche
Oui, j'ose
Elle ose
Maintenant, je vois la vie en rose

Mini... minitel

(C'est vraiment vachement bien. Et appeler son héros informaticien "Pascal", c'est signe d'un humour et d'une intelligence rare...) 

Le site de Gallimard
La Théorie de l’information est une épopée économique française. De l’invention du Minitel à l’arrivée des terminaux mobiles, de l’apparition d’Internet au Web 2.0, du triomphe de France Télécom au démantèlement de son monopole, on assistera à l’irruption d’acteurs nouveaux, souvent incontrôlables.
La Théorie de l’information est l’histoire de Pascal Ertanger, le plus brillant d’entre eux. Adolescent solitaire épris d’informatique, il verra son existence basculer au contact de certains artefacts technologiques : éditeur de jeux en BASIC, pornographe amateur, pirate récidiviste et investisseur inspiré, il deviendra l’un des hommes les plus riches du monde.
La Théorie de l’information raconte aussi comment un article scientifique publié en 1948 a révolutionné l’histoire des télécommunications et fait basculer le monde dans une ère nouvelle, baptisée Âge de l’information. Pascal Ertanger s’en voudra le prophète exclusif.

EDIT: De nombreuses critiques du bouquin que j'ai pu lire ici et là me semblent passer à coté de beaucoup de choses intéressantes. Non, la fin du roman ne part pas en confetti, et oui l’intérêt du roman est ailleurs que dans simplement l'évocation d'un Xavier Niel-like... C'est Shannon le personnage principal. Et c'est bon. Et oui Thierry Breton est sexy en diable. Et non, les abeilles génétiquement modifiées, ça n'a rien d'idiot ou de bizarre...
Ce livre est extrêmement bon, de bout en bout. Il manque peut être des hommes crocodiles, un cyborg ou des motos comme dans Akira, et encore, à la limite...
Et il n'est pas écrit pour les geeks. C'est bien plus proche de Coupland et Houellebecq que de Bernard Werber (sic...)
Lisez le et faites vous une idée.

1.8.12

Bye Bye Princess

Je ne vais pas m'épancher en sentimentalisme intello déplacé, ni vous narrer toutes les fabuleuses expériences bibliophiles que j'ai pu vivre dans ce lieu magique... Cet endroit m'était fabuleux et même complètement mystique parce que, reconnaissons le, hein, je suis une baltringue du livre; je n'appartiens pas à ce monde là et j'en ferai jamais partie. N'empêche que je me sens un peu obligé d'écrire un petit mot. (Comme tous les possesseurs de blog à peu près intéressés aux bouquins, d'ailleurs). Et c'était un billet là dessus ou un truc pédant sur Christos Tolkias. Reconnaissez que vous avez du bol.
Bref, je vais vous parler d'une librairie un peu spéciale...

Vous savez, ces gens et ces choses qui disparaissent, qu'on aimait, à qui on ne l'a jamais vraiment dit, et qui vont manquer cruellement. Et bien cette librairie est de ces choses là.
C'est là que j'ai rencontré mes auteurs mentors, mes guides de lecture. Version papier, mais version barbaque aussi, IRL tout ça tout ça.... Des lectures, des bavardages, des rigolades. Je me souviens particulièrement d'une soirée avec un Claro espiègle, accompagnant un Vollmann satellisé, boudiné dans son t-shirt poussin...
De bons moments.

Ben voilà, c'est fini ce soir. Fermeture pour transformation en salon de thé.
http://www.villagevoicebookshop.com/
Je ne m'épenche pas plus que cela, tout le monde en parle déjà. Demain, ce sera autre chose.
Mais je m'en fous, j'écris pour moi, et voilà, je voulais faire un petit coucou à cet endroit incroyable.
Bisous Princesse.

 

31.7.12

Compile de l'été de Coquillages - Episode 15

C'est avec Turzi que nous fermons la marche.
Ainsi s'achève la Compile de l'été de Coquillages.

En vous souhaitant du soleil, de l'amour, et des abricots.
On vous aime.



30.7.12

Compile de l'été de Coquillages - Episode 14

Et je me souviens, c'était hier...
Il y a un an, il y a un siècle... il y a une éternité

Compile de l'été de Coquillages - Episode 13

Je sais bien que c'est lundi.
Et croyez bien que moi aussi ça me désespère.

Mais Etienne est là...
On va s'en sortir...


27.7.12

Compile de l'été de Coquillages - Episode 12

Place à la sieste... Place aux rêves...
 

Compile de l'été de Coquillages - Episode 11

C'est bien parce que c'est vous.
Et c'est bien parce que c'est vendredi...
(Le clip est un peu foufou, mais bon, on aura les vacances pour s'en remettre) 


Compile de l'été de Coquillages - Episode 10

Regardez-moi bien. je suis la terreur de l'univers, l'ami de la Camarde, la providence des fossoyeurs ; où je passe, il pousse des croix. C'est à peine si mon ombre ose me suivre, tellement, je la mène en des endroits périlleux. Si j'entre, c'est par la brèche ; si je sors, c'est par un arc de triomphe; ma vaillance est si grande, et l'effroi que j'inspire est tel, que jusqu'à présent, apothicaire du Trepas, je n'ai pu voir les braves que par le dos...


 
 

26.7.12

Compile de l'été de Coquillages - Episode 9

C'était bien cet apéro en terrasse?
Tant mieux...

Si on s'écoutait maintenant une belle reprise d'un des meilleurs titres de Souchon?
Bisous.