14.8.09

LEGION: le film 2.0, sans scénar mais blindé de "tags"

Il existait un plat, disons historique, aux Etats Unis, qui étaient servi dans les stations de relais du Pony Express. (Le Pony Express, c'était le service postal en 1860 et des bananes, qui se composait de près de 200 postes de relais. Sortes d'auberges, où les cavaliers portant le courrier du Missouri jusque sur la cote Ouest, prenaient un bon repas et changeaient de cheval). Bref. Il y avait une espèce de ragout de cowboy qui mijotait à chaque heure du jour et de la nuit, où le cuisinier mettait tout ce qui lui tombait sous la main; en général, il ne fallait pas trop chercher à savoir si on choppait un morceau de cheval, de bœuf ou de chien... C'était chaud et ça suffisait bien.

Et bien voilà qu'Hollywood nous sert un belle platée de ce célèbre ragout de cowboy pour mars 2010: on a de la star à box office en déclin, des effets spéciaux de récup, des invendus de chez Tarentino et Romero, une dose de jeune pousse à gros seins, une louche de mystique de chiotte et une touche de gore, parce que ça permet toujours de passer pour quelque chose de semi interdit ou de presque provoquant, donc, forcement soit deja culte pour les teenagers, soit nanarisable directement sur écran géant...
Jackpot.

Alors on récapitule l'équation du jour:
Denis Quaid + des zombies + bagdad Café + Evil Dead + Romero + Grey's Anatomy + John Constantine + Da Vinci Code = LEGION

Bon appétit!!

(Le pire, c'est que ça sent tellement le pop corn, la réplique Van Damme, le faux sang et la pauvre morale biblico-cabalistique de caniveau... que je louperais ce film pour rien au monde!!)