30.8.05

DREDI...

Foutraque : an indie punk'n'roll party

vendredi 9 septembre 2005
22h30-5h

Entrée libre

Le Truskel

- 10, Rue Feydeau (M° Bourse ou Grands Boulevards)

- 75002 Paris

Canada Dry

Wolf Parade EP,
teaser du "Apologies to the Queen Mary"

de Wolf Parade

GROUPE :
Dan Boeckner
Spencer Krug
Hadji Bakara
Arlen Thompson



Track List:

1. Shine A Light
2.
You Are A Runner, And I Am My Father's Son
3. Disco Sheets
4. Lousy Pictures

Ils nous arrivent de Montréal.
Ils se sont rencontrés sur un malentendu: "As far as I can remember the story, Spencer was called by Alex Megelas of Grenadine Records to play a show opening for Melon Galia and Arcade Fire. Spencer agreed, although he had no band, so Spencer called up Dan to get something together for the show.
They wrote songs in Spencer's apartment playing with a drum machine through computer speakers.
I got a call about a week before the show from Spencer asking me if I wanted to play a show that Saturday. I agreed and we rehearsed as a full band with amps and PA the day before and the day of our first show. All of the gear was borrowed; I don't think we had any equipment of our own except for Spencer's Juno-4 keyboard.
I am pretty sure that set the precedent of our band always being half-assed..."


Ils nous gratifient d'un 4 titres étonnant avant de balancer leur prochain "Apologies to the Queen Mary":


Tracks:

1. You Are a Runner and I Am My Father's Son
2. Modern World
3. Grounds For Divorce
4. We Built Another World
5. Fancy Claps
6. Same Ghost Every Night
7. Shine a Light
8. Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts
9. I'll Believe in Anything
10. It's a Cure
11. Dinner Bells
12. This Heart's on Fire


Nommé "Canada's Most Anticipated Indie Albums of the Year" selon Time Magazine, déjà les critiques élogieuses tombent....
Pitchfork Review of *Wolf Parade*
Les Choses

Pour plus:

Ecouter un bout de l'album

le site: Wolf Parade

Wolf Parade has a website of sorts
Tiny Mixtapes review of *Wolf Parade*

25.8.05

Giant Jack is back

Monsters in Love
de Dionysos

NOM : Malzieu
PRENOM :
Mathieu

Alors ce n'est pas parce que ça fait la couverture des Inrocks que c'est forcément bof ou beauf. Ce n'est pas non plus parce que c'est du rock français qu'on doit se limiter à une grimace.

Dionysos est de retour. Un album très étrange, "Monsters in love". Une prolongation du livre qui m'avait beaucoup plu. Un monde bizarre où règne un géant chelou.
En plus, c'est gavé de ukulélé.
Et on a le droit à un titre "Old Child" en duo avec The Kills.

24.8.05

Club des Crevards




CREVARD
[baise-sollers]
de THierry THéolier

NOM : TH
PRENOM :
TH
NATIONALITE : Casseur
NAISSANCE : 02/12/68
PROFESSION : Néant


Il y a vraiment un boulot destructif, négatif, à accomplir. Casser. Détruire. Plus de hype, plus d'artistes, de designers, plus de DJ'S, plus de concept-stores, plus de magazines, plus de radios, plus de TV, plus de pétasses, plus de dandies, plus d'art, plus de politiques, plus de bobos, plus de crevards, plus de pubs, plus d'écrivains, plus de cinéma, plus de porno, plus de logos, plus de no logo, plus même à la fin de Casseurs, ni d'Internet, assez de toutes ces conneries. Plus rien. NADA.


CREVARDS VS CREVURES : LA BOMBE TH

Soudain il y eut un trou noir qui s'est connecté et ce trou noir, c'était le web.
Un Intrus à l'intérieur de moi me lance des messages en morse... Il me dit : "Casse-les tous..."
Ma dernière échappatoire... Créer le site des casseurs2hype et enrôler les meilleurs casseurs...
Nous sommes le premier groupe punk sans instruments.


En juillet 2002, Thierry Théolier fonde le Syndicat du Hype, dont l’objectif est d’infiltrer les soirées « hype » et les open bars (« O.B. »), et parfois d’y produire un certain bordel, cherchant à court-circuiter par une méga-cuite générale un système basé sur l’envie, la séparation, la rétention et l’exclusion.
THTH porte son action sur deux terrains : le territoire de P.A.R.I.S., où il multiplie les incrustes et apparitions, et la toile de l’Internet où il crée une nébuleuse tentaculaire de sites, blogs et mailing listes (dont le site des Casseurs2hype et le Blackblog). Programme de hack culturel intuitif et libérateur, le SDH prend tout son sens dans cette interaction entre le Web et la topographie parisienne, qu’il appelle à se réapproprier.
Plus qu’un mouvement festif, au-delà de son aile open-bariste, le SDH est un mouvement poétique, à la jonction de l’imaginaire et du communautaire, une œuvre collective interactive proliférante d’écritures et d’images, rendue possible par la technologie Internet. Et il a l’immense avantage sur ceux qui l’ont précédé d’être immédiatement opératoire.

Transfert contre-nature du Web vers le papier, écrit au jour le jour depuis la création du SDH, CREVARD est le manifeste de cette langue chaotique et vivante issue de la liberté que donne la Toile, et c’est, surtout, une bombe d’énergie mentale, un retour du refoulé rock’n’roll, le miroir dignement monstrueux donné à une époque monstrueuse par son Frankenstein cyberpunkpostmondain : THTH.
Egocentrique partageur, « hyperlien humain » (reliant les personnes les plus improbables), mystique de la hype, des jeux vidéo et des O.B., pirate mondain et pirate médiatique (s’incrustant tant dans les soirées sélect que sur les pages de journaux en tout genre), casseur ultime mélancolique et roi fainéant nu des crevards de la hype, harangueur péteur de plombs s’abîmant en cascades d’accusations virales, toujours dans l’indécision casseur/sucker, dehors/dedans (en être ou ne pas en être), prophète de l’hypocalypse, THTH est, peut-être, « le pire de l’époque », l’aliéné-même (Internet pour Interné et la HyPe pour Hôpital Psychiatrique), mais c'est un aliéné qui se tape la tête contre les murs.

Somme fracassée d’invectives à la syntaxe précipitée (voire hasardeuse), d’aphorismes, de plagiats, de lexiques inventés, de cut-ups, de règlements de compte, crises de nerf et reports de soirées, de poèmes de merde en novlangue de nerd, d’imprécations en abré(dé)viations SMS, l’écriture de Théolier, jetée sur le Net sans un regard en arrière (discipline du « spamouraï »), semble répondre à cet appel de Foucault :
« Quand est-ce que je me mettrai à écrire sans qu'écrire soit « de l'écriture » ? Sans cette espèce de solennité qui sent l'huile. Je voudrais échapper à cette activité enfermée, solennelle, repliée sur soi qui est pour moi l'activité de mettre des mots sur le papier. J'aimerais que l’écriture soit un truc qui passe, qu'on jette comme ça, qu'on écrit sur un coin de table, qu'on donne, qui circule, qui aurait pu être un tract, une affiche, un fragment de film, un discours public, n'importe quoi... Je rêve d’une écriture discontinue, qui ne s'apercevrait pas qu'elle est une écriture, qui se servirait du papier blanc, ou de la machine, ou du porte-plume, ou du clavier, comme ça, au milieu de tas d'autres choses qui pourraient être le pinceau ou la caméra. Tout ça passant très rapidement de l'un à l'autre, une sorte de fébrilité et de chaos. »
De l'obsession du refus du littéraire naît, malgré tout, quelque chose, un style, un langage personnel, un amas de vitesses et d’intensités surgies du chaos, une musique lunatique qui est un appel à l'expérience immédiate et à la communauté.
CREVARD [baise-sollers], ou quand la haine de la littérature mène à la littérature la plus brute, la plus urgente, la plus nécessaire

source: http://www.camerasanimales.com

Avis:

Je n'ai pas encore lu la chose, et franchement j'hésite. Adéhérer à la h[y]pe de la non-h[y]pe ne m'attire pas plus que ça. J'ai du mal à saisir la légitimité du truc. A voir.

A choisir j'e préférerai le "Crevez-tous" de L'Indispensable Vaquette, s'il pouvait accélerer un peu le mouvement! Visiblement, il est dessus!

"Une longue Encyclique devrait partir avant l'été avant que je ne ferme définitivement boutique pour m'atteler à l'exploration de mon "Crevez tous" qui se précise de plus en plus nettement dans mon esprit, et ce, jusqu'à ce que l'un de nous achève l'autre.
Crevez tous (Enfin, bientôt, j'y travaille)"
L'IndispensablE

23.8.05

Ninja Night

Bon, ben voilà de quoi faire un peu de body moving ce week end!!



NINJA TUNE presents A Night Around “KEEP IN TIME”

LIVE & DJ SET!! DAEDELUS – MATT BLACK aka COLDCUT - COLDCUT (Dj set )
PROJECTION & EXPO !! B+ -Dj!! ERIC COLEMAN (Mochilla)


A l’occasion de la sortie du cd/dvd « Keep In Time » (Ninja Tune/Pias), le producteur californien Daedelus, Matt Black du mythique duo Coldcut rencontre musiciens et turntablists hexagonaux pour recréer en live le concept de "Keep In Time" mêlant scratches, samples et batteries acoustiques avec pour bonus un Dj set du fameux duo coldcut Seront également présents deux artistes à l'origine du projet, Eric Coleman et B+ (auteur de la fameuse pochette d'"Endtroducing" de DJ Shadow) pour un dj set, des projections et des expos.

Keep In Time
Ping Pong

Source: http://www.letriptyque.com/

22.8.05

Tonnerre de Brest

Voilà un enterrement qui a de la gueule...
Les cendres du "gonzo-journaliste" Hunter S. Thompson dispersées au canon

Photo

DENVER (AFP) - Les cendres du journaliste et écrivain américain Hunter S. Thompson ont été dispersées samedi soir, six mois après sa mort, par un tir de canon dans le Colorado (ouest), conformément aux dernières volontés de l'inventeur déjanté du "gonzo-journalisme", ont annoncé les médias locaux.

Thompson, chantre de la contre-culture américaine, s'est suicidé en février dernier à son domicile, à l'âge de 67 ans. Dès 1978, cet amateur d'armes à feu avait fait part de son souhait de voir ses obsèques se dérouler selon ce rituel peu commun, requête que ses proches et amis ont respectée à la lettre.

Les funérailles, sur fond de musique country, ont eu lieu en privé, sur le terrain de la maison de l'écrivain à Woody Creek, à quelques kilomètres d'Aspen. Les télévisions locales ont montré des images du tir, accompagné de feux d'artifice.

L'acteur Johnny Depp, qui avait joué le rôle de Thompson dans le film adapté de son livre "Las Vegas parano" en 1998, figurait parmi les célébrités attendues à la cérémonie. C'est lui qui a financé la construction du canon, enchâssé dans une sculpture rouge en forme de poing pointant deux doigts vers le ciel et haute de plusieurs dizaines de mètres.

"Je pense que (Thompson) avait une imagination extraordinaire et que cela (ces funérailles) était un peu un fantasme pour lui", avait déclaré à l'AFP avant la cérémonie son ami Troy Hooper, rédacteur en chef adjoint du journal que dirigeait Thompson, l'Aspen Daily News.

Pour rester encore fidèle à la mémoire de l'écrivain, célèbre pour ses excès en tout genre, la famille et les proches devaient ensuite se rendre dans un bar pour écluser des boissons alcoolisées jusqu'au petit matin.

Plusieurs dizaines d'admirateurs de l'écrivain, qui ont été empêchés de s'approcher des lieux de la cérémonie par un strict service d'ordre, s'étaient rassemblés sur les hauteurs des environs pour tenter d'apercevoir le tir.

Eux aussi devaient rendre hommage à Thompson, connu pour commencer sa journée avec un verre d'alcool et une cigarette, en lisant des extraits de ses oeuvres, au cours d'une soirée parallèle, baptisée "mise à feu gonzo", arrosée et enfumée.

19.8.05

Mascara au poil

Comme on va vite être sous l'eau avec les bouquins, je cale ici la musique qui va tomber elle aussi d'ici peu. D'auntant que le pitch d'Anticon ressemble à celui de "De la possibilité d'une île". Rien de moins.
Et si c'était à ce point trop de la balle?
A guetter, Eyelash de Why? en souvenir du dernier concert moite et fort au Point Ephémère...


why? - elephant eyelash
abr0055 CD/LP (2005)
out oct 4th (US) / sept 18th(EU)

What you’ve got here, dear listener, is something grand. Something bold. Something to trumpet proudly as the future of something that hasn’t yet happened. Something (gasp!) to be excited about. What you have here is Elephant Eyelash, the brand-new, brilliant album from WHY? at the very least you should be asking yourself, “why not?”

Elephant Eyelash is a beautifully realized work, a smile-twisted opus of bright colors, dark corners and fearless moves by head architect Yoni Wolf (cLOUDDEAD, Reaching Quiet, Hymies Basement). After six years of treating WHY? as a solo project, Yoni has fashioned WHY? into a full-fledged band. The Sanddollars EP, released in May, presented the group working through a short set of miniature oeuvres, but Elephant Eyelash dishes up the real deal: twelve gorgeously rendered tracks of jangly pysch-rock, folk-hop and peculiar pop.

Whether inhabiting the persona of a lovelorn crooner or warp-mouthed Dylanesque poet, self-deprecating, soft-singing shy guy or loud-mouthed macho type, Yoni wraps unforgettable lyrical imagery around grooves powered by an arsenal of instruments: guitars, turntable, piano, glockenspiel, pedal, pots, pans, and more.

Pavement, Neutral Milk Hotel, krautrock and dub are all channeled here, but the mix never gets too heady. Rather, it’s Yoni’s trademark delivery, half-smirk, half-grin, that reminds us that it’s life’s inconsistencies that make it so
damn addicting.

source: http://www.anticon.com
Certains ont plutot aimé:
[...]The result is indie rock that’s quirky and seemingly casual in a way that makes the catchy parts (and there are many) seem catchier, a little like Pavement in their prime. The instrumental part on “Gemini” is similar to Pavement’s “Range Life,” in fact. Unlike Pavement, though, Why? gets a lot of mileage from samples and effects that augment their rock-band base. But the production doesn’t feel digital at all, so the instruments and electronic touches both sound grainy, much like they do on Radiohead’s OK Computer.
Lyrically, Wolf remains as word-drunk as his hip-hop background suggests. Many of the lyrics here are guided by phonetics and imagery rather than by a narrative, and they’re often pleasantly whimsical sounding. Occasionally, though, Wolf sings something more pointed to suggest that what’s going on isn’t a Pavement- or Fiery Furnaces-style exercise in words for their own sake. “Yo Yo Bye Bye” seems to be addressed to a risk-taking lover with whom the narrator has a strained relationship: “We love and hate like the tattooed fists... We have to change if we’re gonna stay together / ‘Cause I say rain when it’s only a drizzle / You get stoned like death in the Bible.”
[...]
Pavement, Radiohead, Fiery Furnaces - these names aren’t as sacred to me as they are to some indie rock fans, but I’m still invoking them for a reason. “Gemini,” “Sanddollars” and “Yo Yo Bye Bye” are likely the three catchiest indie rock songs I’ve heard this year, and there are so many surprising twists in the melodies, time signatures, lyrics and production that I'll keep returning to these songs for months. Elephant Eyelash is a terrific rock record, especially for a guy who's known as an MC.

By Charlie Wilmoth

12.8.05

Futuroscope

La rentrée sera très très science fictionnante.
C'est ainsi...
De Ellis et son "Lunar Park", en passant par Michel Houellebecq et "La possibilité d'une ile", dont on a enfin eu un résumé (ici, merci Eli de pratiquer l'italien) , ou bien par Dantec, dont ça sera l'année de tous les dangers (abritez-vous), du "Cosmos" à "ABB"(lire ici) ... tout le monde va se rouler dans la SF.
L'an 2000 a juste 5 ans de retard.

Pas convaincu?
D'abord, la vague de nostalgie mielleuse des choristes Amélie-Poulainisés est définitivement passée. Les derniers récalcitrants (Blondel et son "Petit Inventaire" par exemple) risque d'enfoncer le genre tellement loin qu'il faudra du temps avant qu'il ne revienne... Ensuite, deuxième signe qui ne trompe pas, des anciens gros calibres de ventes reviennent dessus: Nothomb s'y met avec son "Acide Sulfurique", camp de la mort télévisé pay per view. Et enfin, les jeunes tout frais n'ont que ça en ligne de mire: on guette "Mordre", de Thierry Laurent, sorte de truisme abouti chez Eloïse d'Ormesson, ou "Bombay Parade" de Charpentier dans l'Inde mystique...
Bref, mettez vous à la SF ou attendez l'année prochaine!!!

Et pour se remettre dans le bain, quoi de mmieux que des bonnes perles SF oubliées des deux dernières années qui ressortent en poche?

"Ecrits fantomes" de David Mitchell


Des dizaines de personnages, entre autres, un membre d'une secte apocalyptique, auteur d'un attentat au gaz sarin dans le métro à Tokyo, deux amoureux fans de jazz au Japon, une femme qui parle à un arbre au sommet d'une montagne sacrée en Chine, ou encore l'esprit d'un gangster Mongol qui voyage de corps en corps, éparpillés aux quatre coins du monde, se retrouvent dans une même histoire. Et l'histoire de chacun a des implications sans lesquelles les autres ne sauraient exister.
Écrits fantômes’, premier roman de David Mitchell, paru en Angleterre en 1999, lui a valu le Mail on Sunday / John Llewelyn Rhys Prize, ainsi qu’une nomination comme finaliste au Guardian First Book Award.
Avis: Au départ, on est un peu perplexe : à Okinawa, un disciple de la Confrérie perpètre un attentat dans le métro au nom du Visionnaire. On nous parle de purification, de potentiel et de quotient alpha…. Pourtant, sans comprendre réellement pourquoi, on est intrigué par ce premier récit et emporté vers un autre. Cette fois, le narrateur est un jeune disquaire tokyoïte passionné de jazz. Un nouveau ton est donné… au rythme de Ella Fitzgerald, John Coltrane et Duke Ellington. Quel est le lien entre les deux ? Le premier téléphone par erreur au second… Ainsi quatorze chapitres se succèdent, chacun est lié à un autre par un infime détail. L'auteur mêle des éléments qui - à priori - n'ont rien à faire ensemble et nous montre ainsi que le monde est vraiment tout petit et la littérature vraiment très riche.
David Mitchell nous entraîne à travers l'Asie du Sud-Est, l'Europe, l'Amérique... On rencontre un couple d'anglais dont le séjour asiatique tourne au cauchemar, deux jeunes globe-trotters traversant la Mongolie en train, on plonge dans le passé d'une femme mongole ayant connu les persécutions communistes au pied de la montagne sacrée, on suit une scientifique britannique traquée par le Pentagone, traque qui la conduira à… Hongkong. La boucle est presque bouclée… mais pas tout à fait encore. 'Ecrits fantômes' est un entrelacs de petites histoires, de réflexions sur la nature de l'homme, sur son but, sur sa déchéance, ses croyances, ses superstitions... un livre que l'on referme songeur, avec l'envie de se replonger dans la vie de chacun des protagonistes afin d'être sûr de ne pas avoir manqué un détail, un lien, un signe…


"DISCO 2000", compilation de nouvelles par Sarah Champion

Quatrième de couverture
Voici venues les ultimes heures de 1999... Que la fête du grand soir commence ! Au casting : des savants fous, des DJ totalement ingérables, des drag-queensfétichistes, des théoriciens de la conspiration, des fourmis tueuses, des gangsters, des bagnards, des leaders cultes, des répliquants, des fanatiques religieux et tant d'autres gogo-gus...
Car dans ces toutes dernières heures du millénaire, il faut s'attendre à tout. Comme ce nouveau culte religieux quelque peu déjanté qui s'abat sur la Ville sainte de Jérusalem, tandis que dans le même temps, à Londres, des gens disparaissent dans de bien étranges conditions... Comme ces programmes des chaînes télévisées qui se perdent en conjectures sur les plus improbables prévisions de fin du monde... Ou encore comme ces projets iconoclastes d'un entrepreneur de démolition qui compte raser Stonehenge...

Sarah Champion: Enfant terrible de Manchester, elle rêvait de devenir cascadeuse, magicienne, ou de jouer pour Manchester United Journaliste free-lance dans la presse musicale, notamment au NME, elle s'intéresse surtout à l'acid house. Elle est par ailleurs l'éditrice de l'anthologie Disco Biscuits, également parue aux Éditions J'ai lu.

Elle nous livre même une track list de l'apocalypse la Sarah...

Blame - Sphere
Plug - High on the Vine
Witchman - Metal Beatbox
Coldcut - Atomic Moog 2000 (Bullet Train)
u-Ziq - Millennium Hand and Shrimp
2K (aka KLF) - Fuck the Millennium
Jimi Tenor - Year of the Apocalypse
Alabama 3 - Disco 2029 (I've Seen the Future and it Hurts)
Conemelt - Dust Covered Discotech
Glamorous Hooligan - Disco Heist (The Theme From Disco 2000)
Diskohead Kollective - I'm a Policeman (Label Whore's Barely Legal Mix)
Bentley Rhythm Ace - Let There Be Flutes (alt.mix)
Ken Ishii - Actio Surrealisimo

Le futur n'attends pas, en voiture Marty Mc Fly!!

10.8.05

Dantec téléphone maison


#!Pitch!#
A l'occasion de la sortie de Cosmos Incorporated (23 août 2005), Maurice Dantec vous donne rendez-vous le 10 septembre prochain à La Cigale (Paris XVIIIéme) pour sa dernière apparition publique française. Entrée libre et gratuite - 19h30-02h00 du matin - conférences - VJ's - Concert live - soirée débat avec ses lecteurs - scéance de signatures.

Alors dit comme ça, ça fait un peu peur. On se demande s'il va disparaître le 11 au matin. S'il va se faire kidnapper ou si c'est plus globalement une apocalypse qui nous attend pour la rentrée.
Dantec et son Cosmos Inc. et surtout sa "bombe" pour février American Black Box. Il y a avait déjà eu une flash mob equivalente le 2 juin dernier. Souvenez vous , on vous en avait parlé ici => article

J'ai trouvé un témoignage d'un survivant, sur http://boiteaberzingue.free.fr/

Environ 50 personnes ont participé à cette rencontre entre David Kersan, quelques-uns de ses collaborateurs et un Dantec « virtuel » qu’on à vu et écouter à travers plusieurs séries de clips filmés à Montréal en avril dernier et autres lectures de passages de ses œuvres passées et à venir.
J’ai été surpris de constater que le public de Dantec, dans sa grande majorité est assez jeune ! J’ai aussi eu la réponse à la question que je te posais dans le premier mail que je t’ai envoyé voilà plusieurs mois : Dantec est bien médium ! J’en avais le pressentiment, j’en ai maintenant la confirmation !
La soirée a commencé vers 21h30 avec la projection de
l’introduction du site web de Dantec, qui devrait voir le jour d’ici quelques semaines… Ensuite nous avons eu droit aux passages d’interview, entrecoupés par des lectures, notamment un passage d’ABB (qui devrait peut être sortir en Fevrier 2006) et de Cosmos Inc (qui lui sera disponible le 23 août…).
Ces lectures m’ont mis l’eau à la bouche !
ABB parce que j’adhère totalement à la vision de Dantec sur la société et les hommes. D’après Kersan, le troisième volume (bien que susceptible d’heurter pas mal de monde) est moins violent que le second tome. Cela étant, certains passages devraient être soit censurés, soit réécrits de manière moins virulente (DK parlait notamment d’un passage assez direct contre le chanteur Renaud). D’après ce que j’ai compris, la sortie planifiée pour février 2006 dépendra de l’impacte de Cosmos Inc. Pour l’instant rien n’est arrêté…mais j’ai comme l’impression que nous devrons encore attendre un délai supplémentaire avant d’avoir l’opportunité de lire ce journal de 500 pages et des poussières.
Cosmos Inc, dont nous avons découvert en exclusivité le premier chapitre, devrait « casser la baraque » ! C’est vrai que le début est très prometteur ! D’après les gens qui l’on lu, Dantec revient sur le devant de la scène SF avec un livre mature et impressionnant !
Ce livre fait partie de la troisième phase d’écriture de Dantec. Il a été écrit en neuf, dix mois, sans difficulté et sans retouche ! (Dantec n’a pas changé une ligne, contrairement à Villa Vortex). D’après DK, dantec a l’impression d’avoir bouclé un boucle avec ce livre…ce roman de « retro-science fiction ».
Je suis certain qu’il plaira aux lecteurs avertis du maître, par contre je ne suis pas sûr que le grand public accrochera…(les thèmes abordés ne sont pas forcement accessibles par le quidam langda).
L’avenir nous le dira. En tout cas, David Kersan fait le maximum pour dé diaboliser Dantec (suite à l’attaque virulente de la presse après l’épisode du bloc identitaire) et envisage une campagne de promotion assez vaste (Dantec sera dans les parages en septembre, des émissions TV sont prévues en France, en Suisse et en Belgique, des interviews papiers aussi, ainsi qu’une conférence entre Dantec et son public).
Vers 4h30, il ne restait qu’environ 20 personnes dans la salle, nous avons pu entamer des questions/réponses avec DK qui ont duré jusqu’à 6h du matin…C’est là que nous avons pu apprendre pas mal d’anecdotes intéressantes sur Dantec (le côté schizophrène du personnage, son implication dans son œuvre, sa transformation lorsqu’il écrit, son inspiration divine…) et sur le « petit » milieu littéraire du monde du blog (les rivalités avec subversive.com etc.). David Kersan n’a pas que des amis !
Mis à part les questions de notoriété et la façon dont va être accueilli son prochain roman par le public (à la fois celui des aficionados et le public général), l’avenir de l’écrivain est très intéressant : il a déjà entamé la suite de Cosmos Inc (qui devrait voir le jour dans 2 ans), je crois aussi qu’il a commencé la suite de Babylone Babies…Il a pleins d’autres idées en tête ! Son théâtre des opérations s’achèvera avec ABB. Cela étant dit, il en prévoit d’autres journaux d’ici cinq ou six ans…
Dans l’avenir, selon DK, Dantec envisage d’écrire sur la théologie ! De devenir un peu comme un Saint Augustin du 21° siècle…(ce qui me ravirait personnellement…).

Avis aux ammateurs de mec mal rasés en impers de cuir...

5.8.05

Let's get nuts

Coup de coeur du vendredi:
Daniel Lanois et sa Belladonna

Il est de retour avec "Belladonna", un album instrumental qui cristallise la dynamique émotionnelle des premiers albums de Brian Eno, avec la participation de Brad Mehldau et du batteur Brian Blade
Ouais, si on veut.
Moi j'aime bien, puis c'est tout. C'est tout relaxant pour les trajets de train Corail vers les plages du nord...


1. Two Worlds
2. Sketches
3. Oaxaca
4. Agave
5. Telco
6. Desert Rose
7. Carla
8. The Deadly Nightshade
9. Dusty
10. Frozen
11. Panorama
12. Flametop Green
13. Todos Santos

le site: http://www.daniellanois.com/

4.8.05

Le tirade du Syd

Vous vous souvenez sans doute de la biographie faite par Tim Willis l'an dernier? On la disait une peu lourde par endroits, trop légère par d'autres. Seul, Mr. Willis avait fait ressortir ce qu'il aimait du personnage et visiblement, son avis différait légèrement de celui des fans.
Là ils sont deux: M. Watkinson et P. Anderson. Allons voir...
Je vous donnerais mon avis quand j'aurais lu.

Le Diamant Noir
de M. Watkinson et P. Anderson



Mise en bouche:
Syd Barrett, fondateur de Pink Floyd, musicien génial, hypersensible et sans compromis, devait faire l’objet d’une biographie précise et sans complaisance. C’est ce que propose le diamant noir en retraçant l’itinéraire de cet artiste « pur » au sens quasi-mystique du terme.
Premier chanteur de Pink Floyd, guitariste et surtout auteur-compositeur quasiment exclusif du groupe, Syd Barrett se retrouva orphelin musical, littéralement lâché par ses camarades en 1968, déjà en proie à de graves troubles du comportement accentués par la prise de LSD.
Après deux albums solo aussi chaotiques qu’extraordinaires (et très vite promus « albums cultes »), Syd Barrett disparut totalement de la scène musicale en dépit du harcèlement de nombreux fans.

Il nous laisse un héritage artistique d’une immense valeur et une destinée qui ne peut que nous faire réfléchir sur la signification du mot « tragédie », et sur le sens même de la vie.
Le diamant noir, fruit d’années de recherches et d’interviews, inclut également de nombreuses photographies d’archives, ainsi qu’une préface du musicien et producteur Julian Cope

Bonus web

De chez "Blog up":
Pour revenir à Syd Barrett, Arte Radio
l'a retrouvé et propose un enregistrement bien étonnant et fort intéressant.
Syd Barrettest chez sa soeur. Il parle, il chante... On a retrouvé Syd Barrett (j'aime plus l'herbe) Arte Radio

1.8.05

Vanille Chocolat

J'étais un gros nul, je ne connaissais du Danemark que la petite Sirène, Brian Laudrup, le smorrebrod, l'aquavit et les contes d'Andersen (ou même Lars Von Trier et Kierkegaard quand je voulais me la péter...). La Danoisie est pleine de talents.

The Raveonettes
Pretty in Black ( Columbia ) - 2005




  • The Heavens
  • Seductress Of Bums
  • Love In A Trashcan
  • Sleepwalking
  • Uncertain Times
  • My Boyfriend's Back
  • Hare Comes MAry
  • Red Tan
  • Twilight
  • Somewhere In Texas
  • You Say You Lie
  • Ode To L.A.
  • If I Was Young
    1. Ceux qui avaient apprécié le diptyque Whip It On/Chain Gang of Love des Raveonettes il y a deux trois ans et ont eu le loisirs d’écouter Pretty in Black depuis sa sortie américaine en mai dernier devraient désormais avoir une petite idée du point auquel je veux en venir. S’il n’est ici nullement question d’invasion extra terrestre -malgré le goût affirmé des Danois pour les séries B des années 50- et encore moins de débâcle car, point de suspens, l’album est bon, le groupe a mis à nu sa signature sonore en laissant de côté l’une de ses caractéristiques fondamentales ; Exit en effet le mur du son noisy façon Jesus and Mary Chain sur ces 13 nouvelles chansons. Officiellement, la nature moins abrasive de la musique ne serait due qu’à un oubli de pédales d’effets en Europe alors que le duo devenu quintet était déjà à New York dans le studio d’enregistrement. Officieusement, la maison de disques Columbia et le groupe -qui assume lourdement ne pas être le dernier à lorgner sur les charts- se seraient dits après brainstorming qu’en étant sensiblement moins agressifs, d’avantage de radios leur ouvriraient grandes leurs portes... Cette dernière hypothèse parait la plus plausible, non point par cynisme exubéré de ma part mais car il est réellement difficile d’imaginer que certains titres n’aient pas été écrits dès les premières notes dans une logique dépourvue de toute distorsion ou réverbération. Quoiqu’il en soit, en suscitant chez l’auditeur une sensation de privation similaire à celle de la Samus déchue évoquée précédemment, le groupe se retrouve dans une situation inconfortable où il a tout à prouver de nouveau. A eux de nous démontrer que leur talent de faiseurs ne se limitait pas à une maîtrise de l’habillage bruitiste mais qu’ils sont capables de conférer aux efficaces squelettes rétros de leurs chansons suffisamment de finesse et de solidité pour qu’ils supportent le poids de nos attentes. De fait, ils ont également pris la sage décision de faire sauter toutes les restrictions dogmatiques à la base des opus précédents. Oui certaines chansons dépassent les 3 minutes et Pretty in Black constitue donc la production discographique la plus variée des Raveonettes à ce jour. Les mauvaises langues diront que ce n’était pas difficile et que le nouveau revêt presque trop des allures d’inventaire de leurs influences rock vintages. A commencer par le catalogue des studios Sun. En même temps, il doit être bien difficile de résister à la tentation d’ouvrir son album par une chanson aussi épurée que The Heavens, taillée sur mesure pour l'éternel Elvis Presley des origines, lorsqu’on se prénomme Sune Rose Wagner comme le leader du groupe. Petite précision au passage. Certes le groupe a gauchement choisi pour accentuer l’effet "vieillerie ressurgie du passé" d’accompagner ce titre de crépitements typiques de la lecture d’un vieux vinyle mais qu’on ne s’y trompe pas : Contrairement à certains fameux intégristes, il revendique ses influences poussiéreuses mais ne boycotte pas le moins du monde les techniques d’enregistrement modernes. Et puisque nous sommes à Memphis, on ne pourra s’empêcher d’avoir une pensée émue pour le couple japonais décalé du Mistery Train de Jarmusch. Comme lui, la paire formée par la blonde Sharin Foo et le brun Sune, semble autant maîtriser et être fascinée par tous les codes de cette époque qu’éprouver une lassitude certaine vis-à-vis d’eux. Peut-être d’ailleurs est-ce à cause de cette attraction/répulsion ou plutôt cette nostalgie paradoxalement tournée vers le futur que le groupe n’hésite pas à avoir une approche que certains vont jusqu’à qualifier de révisionniste et que les paroles, toujours aussi simplement prégnantes –mention spéciale à Uncertain Times et son "I wanna go where my thoughts could take a nap"-, s’éloignent assez souvent des clichés du genre pour se draper d’un voile de noirceur (gentiment) malsaine. Illustration parfaite : Here Comes Mary est mélodiquement extrêmement respectueuse du All I Have to do is dream des Everly Brothers (que le groupe reprenait d’ailleurs souvent sur scène) sauf que la jeune femme dont il est question ici, à force de chanter le blues, finit par se suicider.

      Cette facette sombre n’avait en tout cas pas manqué d’interpeller par le passé une experte ès SM que l’on retrouve sur le morceau Red Tan : Moe Tucker, la batteuse du Velvet Underground. Comme quoi parfois ça a du bon d’être sur une major, d’autres idoles de jeunesse l’ont rejointe sur cette aventure puisque Ronnie Spector pose sa voix enveloppante, même si passablement éraillée par les années et le tabac, sur le radieux Ode To L.A. tandis que Martin Rev de Suicide apporte quelques heureux gimmicks de synthés à droite ou à gauche. Par rapport à cette concentration d’invités prestigieux et l’aspect compilateur du disque, le guitariste des Raveonettes confesse à qui veut l’entendre qu’ayant grandi -à une époque où Internet n'était pas très répandu- dans une famille où la musique était quasi inexistante et dans un village danois justement isolé de tout, il a principalement constitué sa culture musicale en se rendant à la bibliothèque municipale où il approfondissait petit à petit ses recherches à chaque fois qu’il croisait un nouveau nom inconnu partant de Bob Dylan pour arriver à Sonic Youth en passant par les Girls Bands Spectoriens et Buddy Holly (pour la petite histoire, le nom du groupe est d’ailleurs issu de la contraction de celui des Ronettes et du Rave On de ce dernier). Et, peut être y mettant trop d'empathie parceque je ne vois que trop bien ce que ça signifie, le disque respire d’avantage à mes yeux la volonté de celui qui a bien appris ses leçons de jouer désormais les passeurs de luxe que le révisionnisme aveugle. On est bien loin d’un grand nombre de ces groupes cancres encensés plus que de raison et qui paraissent surpris lorsqu’on leur fait remarquer que ce qu’ils font a déjà été nettement mieux fait dans le passé. Sur cet album en particulier, nous sommes incités à nous rappeler des luxueuses ruptures du Some Velvet Morning de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood (Seductress of Bums), à renifler des embruns de surf music (le single Love in Trashcan dont les amateurs feraient bien de se pencher sur le projet précédent de S.R. Wagner, délicatement baptisé The Tremolo Beer Gut) ou à vibrer au son d’épiques guitares sorties tout droit du Killing Moon d’Echo and the Bunnymen. Plus inattendu car plus "moderne", les Danois reprennent à la manière root-electro-rigide des Flying Lizards (souvenez-vous du tube Money, incontournable de ces bonnes vieilles compils Rockline) une chanson co-écrite dans les 60's par leur producteur Richard Gottehrer, My Boyfriend’s Back, et la déliceuse Sharin Foo fait danser notre cœur de verre en jouant à la Blondie des années 2000 sur un Twilight ainsi nommé car démarrant sur un riff emprunté au générique de l’antique série télévisée The Twilight Zone, plus connue sous l’appellation La quatrième dimension chez nous autres, amateurs de Bernard Montiel. Enfin Somewhere in Texas est une telle réussite dans le genre exercice de style qu’on se contentera de dire qu’elle aurait toute sa place sur la bande originale d’un prochain long métrage de Quentin Tarantino.

      Vous l’aurez compris en faisant le pari d’un son plus doux que souligne le rose bonbon de la pochette, les Raveonettes se sont lancés à eux-mêmes un défi qu’ils ont su relever avec brio en signant un album très plaisant placé sous le signe de la diversité mais où leur patte reste étonnamment bien marquée. Dans un monde rationnel, ce Pretty in Black devrait donc autant désarçonner que ravir les fans de la première heure. Peut être réconciliera-t-il même avec les précédents enregistrements ceux qui, bloqués par les assauts de bruit blanc, n’étaient pas parvenus à sentir toutes les anfractuosités et traces d’héritages lointains de tubes comme That Great Love Sound ou Heartbreak Stroll? Oh j’allais oublier : Le studio de développement de Metroid Prime s’appelle Retro Studio. Et ça, ça ne s’invente pas!

      PS : le disque est donc disponible en import US depuis le mois de mai puisque ce marché constitue, assez logiquement par rapport à ses influences et rêves, la priorité du groupe. Naïvement, je pensais que la sortie anglaise du 25 juillet correspondrait à une sortie européenne mais il semblerait finalement que nous devions attendre jusqu'à septembre pour que Sony se décide enfin à sortir officiellement l'album en France. Ayant craqué pour l'import dès les muguets, j'espère au moins que votre patience sera récompensée par la présence des 4 titres bonus anglais dont une reprise de l'ultra célèbre Every Day de Buddy Holly.

      Source: Thomas F. de chez Mille Feuille

      http://www.theraveonettes.com/