21.2.12

Conclusion intestinale

C'est étonnant l'internet...
C'est étonnant disons, le sentiment de groupe et d'appartenance aux groupes...
Ceux qui sont contre, devient, ceux qui savent et ne vont pas à la soupe, pour devenir ensuite, ceux qui ont l'astuce de ne pas se laisser prendre, qui savent, car vrais experts, avec le recul et tout ça, mais qui analysent quand même histoire d'en faire du beurre...

On assiste au fil des jours à un contre feu assez classique: on passe de "David contre Goliath", et ce qu'il faut de clichés, à "Il faut voir plus loin que le bon de son nez"... qui se mue tout doucement, à mesure que la foule on va dire prend connaissance du sujet et multiplie les reprises sur les blogs perso, au milieu des critiques littéraires pointues du dernier Mussot vinaigrette et de la dernière pastille Gavalda... en "y a pas de quoi fouetter un chat"... François Bon étant passé à autre chose (avec raison, parce que son rôle la dedans est gris clair) et Gallimard s'efforce de minimiser le truc (avec raison également: ils ne communiquent jamais, alors on ne vas s'amuser à publier des annonces pour expliquer les annonces précédentes, elles mêmes relatives aux évènements précédents... plus en parle, plus ça mousse)

Le sentiment général qui restera de tout ça, c'est un bad buzz réel, qui a eu ou aura sa place dans le 20min ou Métro... et qu'on oubliera vite... et une lassitude des éclairés du livre pour la montée en neige de l'affaire par les chiens fous de l'internet...
Un bon résumé ici


Qui est légitime là dedans?
Tout le monde l'a déjà oublié: on a fait son papier, on passe à autre chose.
Et l'édition numérique peut continuer à vivoter sans réel soutien, le droit d'auteur peut continuer à poser question sans que personne ne réponde et l'édition en général peut continuer son boulot de dinosaure dans l'indifférence générale...

Epoque formidable.
Pour qui sonne le glas? No sé. Mais plus rigolo, depuis quand l'entend-on en s'en foutant royalement

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