28.10.05

Happy face: "Sourya!"

J'ai découvert SOURYA, grace à Sarah.
C'est pas mal du tout et vous engage à faire pareil, ho peuple de lecteurs...

Je vous colle ici le petit mot bien troussé de Madame Farcet:

Dans le fond d'un bar, une alcôve accueille un génie pop, assis sur un tabouret, le dos replié sur sa guitare. Derrière ses lunettes plastique-noire genre cinéaste se cache un air sérieux mêlé à je ne sais quoi de malicieux. Il a enlevé son blouson de cuir, cessé de draguer les jeunes filles accoudées au bar. Place désormais à la musique ! Pas celle qui vous ambiance le temps d'un verre ! Non, celle qui vous accroche pour on ne sait quelle raison. Qui vous oblige à détourner votre bouche du goulot, à tendre l'oreille jusque là assourdie des paroles d'un jeune binoclard qui tentait de vous servir ses gentillesses intéressées.
(Certes ce n'était pas difficile de décrocher... En tout cas du second !) Et vous voilà plongée dans un univers noir et pop :une guitare à la fois torturée et aimante, une voix aussi violente que mélancolique qui résonne d'étranges amours jalouses et coupables, de crises paranoïaques. Des mélodies, enfin !

mat211

Et ce n'est qu'une version minimaliste. Car quand vous découvrez l'album de sourya enrichi d'une section rythmique, c'est en boucle que vous l'écoutez ! Que vous partez et repartez pour un voyage dans les années 90, en compagnie d'une lourde basse, de ritournelles électroniques, de pop songs romantiques...
Un périple au cours duquel vous croisez les fantômes prestigieux des beatles oasistilisés, vous vous surprenez à arborer des attitudes de mauvais garçons, mains dans les poches et tête haute, retrouvez ce qui vous a tellement pris à la gorge en écoutant primal scream...

Allez donc écouter ça:
1. the ostrich
2. unsuspected
3. leaving home
4. buzzing busy bees

Article du New Comer

De retour à Paris en Décembre, visiblement...

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