15.8.06

Le bon, la brute, le truand et Princesse Sarah

Je vais avoir du mal à passer derrière, mon cher Coquillage. Quel sacré machin que ce Mr Turmel. J'ai appris des choses et vous aussi très certainement chers audio-lecteurs.
Donc pour passer discrètement à autre chose, propulsés que nous somme par le souffle de l'Opéra des Dieux, je vais éviter de me ridiculiser en étalant mon inculture crasse et mon manque de goût certifié avec une petite devinette d'actualité.
(roulement de tambour)

La rentrée, les prix et le magot qui va avec. On part en Angleterre, décor de western où les spaghettis sont remplacés par un aigre after eight dégueux. Et où hélas il n'en existe qu'un, de magot... pas comme à Saint Germain (celle là c'est un retour d'acidité de Big Mac, j'y suis pour rien).
Le butin se monte à 50000£, et sera distribué façon 'chacun ma gueule' à un seul et unique gagnant sur les 19 compétiteurs cette année du célèbre Booker Prize... Rien de trop nouveau si ce n'est cette fameuse liste qui ce coup-ci, est quand même bien longue, et qu'elle compte quelques fines gachettes de la littérature anglophone assimilables à des poids lourds connus et reconnus. Et que donc, va y avoir du sang, my dear.
  • Le bon: David Mitchell, auteur que j'affectionne, créateur des "Ecrits fantomes" chez nous et de "l'Atlas des Nuages", et cette année de "Black Swan Green" outre-Manche. Prolifique, talentueux et plutôt bon gosse.
  • La brute: Irvine Welsh, auteur lui aussi symapthique, un brin plus charnu, rendu célèbre entre autres, pour "Trainspotting", et qui sort fin août "The Bedroom Secrets Of The Master Chefs". Il mord, il est sauvage. En plus il picole, laisse tomber la brute que c'est.
  • Le truand, vu le titre de son roman: Peter Carey, qui nous livre son "Theft: A Love Story" et qui lui aussi a ses chances, comme tous les truands, il sait placer ses pions
  • Et enfin, la Princesse Sarah, gentille, sympa, et joliment anachronisée ici dans ce western violent. Elle a le cheveux court et blond, et sourit toujours face au monde moche dans lequel elle vit, Sarah Waters et son "Night Watch" dans lequel seront en scène non plus des lesbiennes glamour sous l'aire Vicorienne [dommage], mais des infirmières courageuses dans un Londres sous les bombes nazi (on met un 'es' à 'nazi'?)...

Là où sa cogne, c'est que la brute s'est déjà fait descendre. Bam-bam refroidi! Il a giclé de la liste, trop misogyne et trop cru. Le bon quant à lui, a l'appui de pas mal de monde dans l'édition et chez les critiques et est à 5/1 chez les parieurs. Quant à Sarah, c'est le coeur des lecteurs qui voterait pour elle, l'image de gentille meuf, tout ça. Suspense entier... Que fait le truand? Qui sont les 16 autres auteurs de cette fichue liste? Toutes les réponses sont ...


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