17.7.07

Pour le plaisir et pour l'ailleurs


James Hawes
Pour le meilleur et pour l'Empire
L’Olivier
348p /21€

Un mot sur l'auteur:
Après des études au Hertford College d'Oxford, James Hawes veut devenir dramaturge et comédien. Mais il est vite forcé d'admettre que son talent réside ailleurs et après avoir enseigné l'anglais en Espagne (un peu comme le héros loser du roman) et avoir travaillé comme archéologue, il retourne sur les bancs de l'université et prépare un doctorat sur Nietzsche et Kafka à l'University College London en 1987. Il donne ensuite des conférences en Irlande de 1989 à 1991, puis enseigne l'allemand à l'université de Swansea. Il ne publie son premier roman qu'en 1996, 'A White Merc With Fins', mais ne cesse d'écrire depuis, dans le genre du thriller. Son deuxième roman, 'Rancid Aluminium', suit donc en 1997, et James Hawes tente de l'adapter au cinéma, ce qui est un échec total. Suivent 'Dead Long Enough' en 2000 et 'White Powder, Green Light' en 2002. En 2007, 'Speak for England' est traduit en français sous le titre 'Pour le meilleur et pour l'Empire'.

Le pitch: A quarante ans, Brian Marley constate que sa vie est un fiasco : divorcé, professeur d'anglais sans diplôme, il peine à joindre les deux bouts et n'a aucune ambition. Il rencontre un ancien ami, producteur de télévision, qui lui propose de participer à un jeu de téléréalité dans lequel les concurrents doivent survivre dans la jungle avec pour seul équipement une caméra numérique et quelques rations de pain et d'eau. A la clé : un chèque de deux millions de livres. Alors qu'il est sur le point de remporter le jeu, deux hélicoptères des équipes techniques de l'émission s'écrasent, tuant le dernier concurrent en lice contre Brian. Ce dernier se retrouve à errer dans la jungle, tombe d'une falaise et atterrit au milieu d'une colonie anglaise formée par les rescapés du crash d'un Comet IV en 1958 et leurs descendants. Elle est dirigée par un ancien militaire qui prône le culte de la mère patrie, de l'armée et la haine du communisme, et a pactisé avec une tribu d'aborigènes cannibales assurant sa protection. Tous finiront par repartir pour Londres...

L'avis du lecteur entre le TGV et le barbecue:

C'est un livre sympa tout le temps que le récit se cantonne au choc marrant entre personnages ubuesques au coeur de la jungle. Dès que l'on sort de ce cadre très Indiana Jones chez les Monty Pythons, ça dérape un brin et c'est dommage. Parce que l'acidité et l'ironie étaient déjà là, et je pense pas que c'était la peine de tout barbouiller de burlesque pour aller finalement trop loin... Mais bon, exactement le bouquin vacance quoi... assez fin et drole. Je l'ai déjà passé à quelqu'un qui partait en camping, ce qui est un signe plutot explicite. En terme de vacance, bien sûr, tant qu'en terme de bouquin pas mal.

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