28.10.05

Happy face: "Sourya!"

J'ai découvert SOURYA, grace à Sarah.
C'est pas mal du tout et vous engage à faire pareil, ho peuple de lecteurs...

Je vous colle ici le petit mot bien troussé de Madame Farcet:

Dans le fond d'un bar, une alcôve accueille un génie pop, assis sur un tabouret, le dos replié sur sa guitare. Derrière ses lunettes plastique-noire genre cinéaste se cache un air sérieux mêlé à je ne sais quoi de malicieux. Il a enlevé son blouson de cuir, cessé de draguer les jeunes filles accoudées au bar. Place désormais à la musique ! Pas celle qui vous ambiance le temps d'un verre ! Non, celle qui vous accroche pour on ne sait quelle raison. Qui vous oblige à détourner votre bouche du goulot, à tendre l'oreille jusque là assourdie des paroles d'un jeune binoclard qui tentait de vous servir ses gentillesses intéressées.
(Certes ce n'était pas difficile de décrocher... En tout cas du second !) Et vous voilà plongée dans un univers noir et pop :une guitare à la fois torturée et aimante, une voix aussi violente que mélancolique qui résonne d'étranges amours jalouses et coupables, de crises paranoïaques. Des mélodies, enfin !

mat211

Et ce n'est qu'une version minimaliste. Car quand vous découvrez l'album de sourya enrichi d'une section rythmique, c'est en boucle que vous l'écoutez ! Que vous partez et repartez pour un voyage dans les années 90, en compagnie d'une lourde basse, de ritournelles électroniques, de pop songs romantiques...
Un périple au cours duquel vous croisez les fantômes prestigieux des beatles oasistilisés, vous vous surprenez à arborer des attitudes de mauvais garçons, mains dans les poches et tête haute, retrouvez ce qui vous a tellement pris à la gorge en écoutant primal scream...

Allez donc écouter ça:
1. the ostrich
2. unsuspected
3. leaving home
4. buzzing busy bees

Article du New Comer

De retour à Paris en Décembre, visiblement...

27.10.05

Un livre de goût

Le livre de Gould
de Richard Flanagan
Auteur : Richard Flanagan
Edition: Flammarion

360 pages/23€


On parle aujourd'hui d'un très bon livre du début de l'année sur lequel on ne s'est pas assez penché, et on se dit que la pirouette n'est pas si mal, étant donné que cela nous évite de parler du dernier Bret Easton Ellis tellement tendance qu'il en devient vulgos.
(On fera ça plus tard, avec plus de style et moins de mièvrerie que sur Canal+ hier soir)
Bref...

Partons en voyage dans l'hémisphère Sud, au soleil, au début du siècle, histoire de prendre des vacances en avance sur tout le monde...

L'auteur:
Richard Flanagan est l’un des romanciers les plus en vue d’Australie. Né en 1961 sur l’île de Tasmanie, dans une famille d’origine irlandaise, il est arrière-arrière-petit-fils de bagnard, comme beaucoup de ses compatriotes. Il quitte l'école à 16 ans puis obtient la bourse Rhodes à l'université d'Oxford où il obtient un maste de Lettres. Plus tard il occupe des emplois d'ouvrier ou de guide sur le fleuve.

Il vit aujourd'hui en Tasmanie avec sa femme d’origine slovène et ses trois enfants.

Son troisième et dernier roman en date, Gould’s Book of Fish, a remporté en 2002 le prix du Commonwealth, qui récompense le meilleur roman paru dans les pays de l’ancien Empire britannique.

Bibliographie:

Le Livre de Gould Flammarion janvier 2005
Dispersés par le vent (2002)
A contre-courant (2000). (tout ça publié chez nous par Flammarion)

Présentation:

Lorsque Sid Hammet, faussaire australien, trouve dans une brocante le Livre des poissons écrit par le peintre forçat William Buelow Gould, il ne peut se douter de l'influence que vont avoir sur lui ces douze gravures de poissons et le texte chaotique qui les accompagne. Car l'ouvrage ne se contente pas de raconter la destinée de la colonie pénitentiaire de l'île Sarah qui, sous l'influence de son Napoléon des antipodes, a brièvement rêvé de devenir une nouvelle Europe avant de sombrer au milieu des flammes. Gould, forçat devenu prophète, a en effet compris que le monde entier était contenu dans un poisson ! Alors que la révolte gronde et peut à chaque instant basculer dans l'horreur, alors que l'amour transcende toutes les barrières entre le maître et l'esclave, c'est à un véritable roman des fondations que nous invite Richard Flanagan. Le Livre de Gould est plus qu'un roman : pour reprendre les mots même de son auteur, «le monde n'existait plus pour devenir un livre. Un livre existait désormais avec l'ambition obscène de devenir le monde.» Le Livre de Gould est un livre prodigieux, un défi littéraire écrit avec la gourmandise d'un Rabelais, l'humour d'un Laurence Sterne et la noirceur d'un Conrad quand il s'agit de sonder au plus profond l'inconscient de tout un peuple «élevé dans une prison devenue une nation». «Rares sont les chefs-d'oeuvre qui, véritables déclarations de guerre, transcendent les frontières traditionnelles imposées à la fiction. Mais Le Livre de Gould, tour à tour paillard et réfléchi, émouvant et caustique, glauque et visionnaire, est de ceux-là.» Washington Post «L'incroyable talent de Flanagan, son imagination et sa capacité à transmettre l'écho rabelaisien des plus grands auteurs picaresques rendent cet ouvrage mémorable et même - disons le mot - extraordinaire.» Los Angeles Times

Avis

Que pourrais-je rajouter à cela, si ce n'est mon pauvre petit avis de lecteur voyageur? J'ai adoré ce livre, tant par son récit passionné que pour l'objet lui même, lourd, coloré, à l'écriture fine, et comme dans le récit, constellé de dessins de poissons et d'hypocampes. (Chose assez rare pour être dite tout de suite: ce livre est beau!!)
Le plus impressionnant, c'est l'aspect mi-récit, mi-délire, mi-essai... Et ça fait beaucoup de 'mi' dans un seul roman. Mais c'est à peu de choses près ce que l'on ressent: une lecture d'un roman d'aventure historique (sur les fondations de l'ile, l'histoire de ce forçat et la création de la colonie) truffé de digressions comiques ou tragiques, de retours en Angleterre, d'avis sur les choses et le monde... Un discours à une seule voix, celle d'un prisonnier artiste à demi fou, qui cherche des auditeurs fantomes répondant de temps en temps pour orienter le flux des mots dans telle ou telle direction.

Un très bon livre, exotique et intelligent, beau et passionné, riche et drôle.

Bref, les australiens ne sont pas comme nous, lorqu'ils parlent de la possibilité d'une île, c'est d'une île abominable qui fait rêver... La classe...

Va plus loin, lecteur internetique:
L'article de Lire
une critique
une interview

21.10.05

Faîtes Gaff Gaff

En ce moment, j'écoute ça...
J'aime bien.

Howl Howl Gaff Gaff
1. The Comeback
2. Very Loud
3. Oh, Sweetheart
4. A Track And A Train
5. Go Sadness
6. Please Please Please
7. 100 Degrees
8. There's Nothing
9. Hurry Up Let's Go
10. Shut Your Eyes
11. Seagull

19.10.05

La Bastille a pris feu

Voilà qu'il faisait bien longtemps que je n'avais z'écrit là dessus. (Saluons le retour de Coquillages fait moine). Et quittons Caen et ses vielles pierres froides pour la chaleur de la Scène Bastille. j'ai loupé le levé de rideau d'Emmanuelle Cadoret et j'en suis bien désolé. Ca n'empêche pas d'en parler un peu, d'aller fouiner dans sa discographie...

Hier soir, 3 moments:

Emmanuelle CADORET
Je ne vais pas vous en parler beaucoup, je ne l'ai pas entendu en live, mais les collaborations et extraits que j'ai pu écouter me laisse penser le plus grand bien de la demoiselle.

Tout d'abord, un peu d'histoire(s):
Emmanuelle Cadoret est née à Saint-Brieuc (YES!! 22 Represent!!). Elle commence son aventure artistique par le théâtre, puis le cirque. On est comme ça quand on vient de Saint Brieuc, on est complètement no-rules. A 19 ans, elle quitte la Bretagne parce qu'elle anticipe déjà sur la joie de la retrouver dans quelques années, et part travailler dans une école de cirque équestre, puis crée une compagnie de nouveau cirque. Parallèlement, elle forme un duo avec sa soeur, Maud, pianiste. Le Costarmoricain est très très "famille". En 1996, les soeurs s'installent à Paris et se produisent (en trio, "Les Soeurs et Ben") sur les scènes parisiennes et en province. [Les "Ben-Soeurs", ça sonnait pas terrible].
En 1999, Emmanuelle crée son propre répertoire, à la guitare, et s'entoure en décembre 2000 du groupe actuel. Et ça fait du monde. Sur des ambiances mêlant le rock et l'acoustique, les chansons d'Emmanuelle trouvent rapidement une écoute positive de la part des diffuseurs. Pendant 2 ans, le groupe fait une série de concerts et enregistre son premier album autoproduit, en juin 2003. Reconnaissance avant le futur énorme succès qui lui explose à la figure en 2007.
En février 2005, le groupe se souvient être parti en studio pour produire un deuxième album "Détachez vos ceintures", qui à l'époque ne pouvait laisser penser un tel cassage de barraque à frite les deux années qui suivirent. Emmanuelle vit aujourd'hui en Suisse où elle élève ses 8 enfants à grands coups de galettes saucisses importées directement de la créperie de la rue Charner: quand on est milliardaire breton, on peut tout se permettre!



Quelques extraits:
Détachez vos ceintures
La nuit, le chien
Stalingrad
Les langues mortes
Les sangsues

Quelques dates:
Le 21 octobre 2005, 20h, LE TROISIEME LIEU 62, rue Quincampoix, ( Dans le cadre de Le P’tit Festival D’à côté infos 0143722738 ) + VALENTINA CAZULA
Le 29 octobre 2005, à 19h, au DIVAN DU MONDE, en duo ( guitare-violoncelle)
Info: http://www.emmanuellecadoret.com/


Mathias IMBERT

Alors là j'ai tout vu. Et c'est pas la première fois en plus.
Mr Imbert est le contrebassiste du groupe de chanson De Rien et là il sort un album solo, une galette de 13 titres qu'il distribue avec le sourire, à prix libre. La chose est assez originale pour être mentionnée; et ça vous donne une idée du personnage, plein de fraîcheur teintée d'un brin de n'importe quoi.
D'où vient-il? De partout, pourrait-on dire: [...] ancien membre de groupes aux influences aussi variées que rock-steady (Jim Murple Mémorial), free-jazz (Split), “rock déglingué” (Scénic Railway),[...] il jette ici ses textes dans sa contrebasse, avec beaucoup de passion, beaucoup d'envie et un sacré talent.
Tour à tour touchant, amer ou furieux, il n'y a pas de place pour la demie mesure ou les sentiments timorés. Les textes sont très beaux et s'allient à merveille à l'instrument, lui aussi dur et doux. J'ai retenu en particulier "Faut que j'loublie", "L'hymne à la vie" et "Gardien de nuit" qui sont des modèles du genre.

En plus de cela, le petit poète et sa lourde compagne forment un couple charmant dont on ne sait lequel des deux veille sur l'autre. Le disque sera bientôt distribué de façon plus rationnelle et il sera possible alors de l'acheter, - dès qu'il se dira que c'est peut être une idée de les vendre -, d'ici là, on ne le trouve qu'à la sortie des concerts...


Le 29 octobre 2005, 21h00, 8 E, El Alamein en première partie d'Anna Marhad
Le 26 novembre 2005, gratuit, Au Xème

Eric LA BLANCHE

Après ces doux (et chics) apéritifs, la tête d'affiche de la soirée. Et en attendant la sortie prochaine de l'album nouveau, La Croisée, nous avons eu le droit d'entendre un melting pot de titres nouveaux (même d'inédits pour ma pomme) et de plus anciens.
Je ne vais pas donner la playlist précise parce que je ne l'ai pas en tête. Pêle mèle, du connu ("Te dire", "Un homme", "Sous Marine", "La Folle", "Approche" ou encore "Bart à la pêche aux Coquillages") , du nouvel album ("La maison close", "Alcoolique", "La Liberté", "La Mienne", "La Mort à Johnny", "Le dormeur du Val" et enfin "Goldorak")

L'impression générale très bonne, tout simplement parce que visiblement tout le monde s'est fait plaisir. De plus en plus à l'aise, Eric prend même pas mal de liberté sur les rythmes, et joue de plus en plus sur scène. Raphaelle m'a encore charmé au violoncelle. Je crois que c'est là l'arme ultime de ce groupe, cette fille magnifique posée au milieu de la scène dans une robe rouge complètement indécente, pieds nus, la tête lassivement se balançant de droite et de gauche sur des couplets traitants de plaisirs interdits... Arf... Et que dire de Christophe et Gilles aux guitares: j'ai vraiment eu des frissons terribles et des envies de suater partout et de me trémousser sauvagement. (Ce que je n'ai pas fait, je me respecteun mminimum). Mr Cagnino m'a surpris avec de savants samples distillés avec soin sur des titres que j'avais seulement entendus accoustiques sur la Péniche l'autre fois.

Bref, que du bon, que du bonheur.

A quand l'album!!! C'est ma seule question... que je n'ai pas posée, il était déjà tard et suivait une soirée mixtape jeans larges et casquettes de courreurs cyclistes...


Deux titres à écouter ici pour les impatients, si vousn'êtes pas encore tombés dessus:
La Croisée et La mort à Johnny

Et toujours d'actualité:
le site de La Blanche (Titres de Michel Rocard en écoute)
le site de Nocturne

11.10.05

Jerome se la donne


nouvel album
"Comme elle se donne"
dans les bacs le 10 octobre 2005
(Roy Music / Discograph)


TOUS LES PROCHAIN LUNDI D'OCTOBRE
en concert

à 20H00 au Réservoir

les lundis 10,17, 24 et 31 octobre 2005
Premières parties : Yvan Hio (le 10) / Pierre Guimart (le 17) / Constance (le 24) / Lou (le 31)

(16 rue de la Forge Royale 75011 paris - M° Ledru Rollin)

Site dédié à la sortie de l'album
www.CommeElleSeDonne.com

Retrouvez son journal intime culte sur
http://www.jerome-attal.com/

6.10.05

Feuj, chinois et rock'n roll

L'homme à l'autographe


de Zadie Smith
Auteur : Zadie Smith
Edition: Gallimard

405 pages/22.50€

Je vous ai mis là la couverture "vintage", parce que le truc violacé avec la tronche plein écran de chez Gallimard, je ne la trouve pas très heureuse.

Je devrais vous expliquer en quels points ce livre est formidable, pourquoi et comment il sort complètement du lot de tout ce qu'on a pu lire cette année. Je devrais normalement vous parler du style formidable, de l'oeil qu'elle a, de l'humour dont elle fait preuve. Un auteur qui vous emmène, puis vous lache comme ça en plein milieu du texte, pour que vous fassiez vous même le chemin... Je devrais vous dire tout ça.

D'autant plus que pas grand monde n'a pris la peine de le faire, trop occupé par d'autres romans, lourds ou faussement nouveaux, aussi audacieux qu'un militant UDF un soir de résultat de referendum sur l'Europe.

Et bien sachez juste que c'est mon livre à moi de 2005.

Ni plus, ni moins... Voilà c'est dit...

Pour le reste, je vous envoie la présentation de l'éditeur, par pure formalité [je pense même que vous n'aurez pas le temps de la lire puisque vous êtes déjà sur le point de sortir acheter ce merveilleux livre]. Juste histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voici:

Présentation de l'éditeur:

Comme son nom l'indique, Alex-Li Tandem est double [ndlr: c'est le héros]. Banlieusard et londonien, de mère juive et de père chinois, pris entre Kabbale et Tao, il s'est constitué sa propre mythologie : celle des stars du passé, dont il négocie les autographes. Ce commerce prospère lui assure une existence à la fois rangée et chaotique, toujours à distance des sentiments. Jusqu'au jour où il découvre le Graal des collectionneurs, l'introuvable autographe d'une obscure starlette hollywoodienne des années cinquante. Ce cadeau tombé du ciel va l'entraîner dans une équipée tragi-comique de Londres à New York, qui l'obligera à mûrir et à affronter enfin le trou noir au cœur de sa vie. A travers les tribulations, tour à tour hilarantes et poignantes, de cet antihéros de notre temps, Zadie Smith [ndlr: c'est l'auteur] jette un regard acide sur une société déchirée entre culte de la célébrité et nostalgie du sacré. Après Sourires de loup, elle confirme avec éclat sa stature de romancière et son attention sans faille aux mutations du monde, grâce à une langue constamment inventive et surprenante, et à une réflexion dont la profondeur et la compassion passent toujours par un humour décapant.


Biographie de l'auteur

Zadie Smith est née en 1975 dans une banlieue du nord-ouest de Londres ; elle y vit encore aujourd'hui. Son premier roman, Sourires de loup, paru aux Editions Gallimard (2001), a reçu, entre autres, les prix Guardian et Whit-bread du premier roman.

3.10.05

Steve McGarrett et ukulélé

Ce soir, à la Flèche d'Or, c'est British Hawaï qui sera le starter de ce mois de folie.

Des vahinées partout, des guitares et de la sueur sous les chemises à fleurs...
Sortez vos badges, ou soyez sur la liste!






Five 0 5 en VO, la série la plus longue de l'histoire de l'humanité, de 68 à 81... Dingue, non?

le site de British Hawaï

A la poursuite d'Octobre Rouge

Il était temps de faire quelque chose... j'avais des croutes dans les oreilles.
L'agendash du mois d'octobre est monstrueux, va falloir faire des choix et s'y tenir...
Une chose de sûre, on va manger des nouilles au beurre!!

le 05/10/2005,
The Dead 60's, (Boule Noire)
Chloé Mons, (OPA)
Pravda, (Triptyque) > gratuit

le 06/10/2005,
Psapp, (Milliardaire)

le 07/10/2005,
Mathieu Boogaerts, Ris-Orangis
Hyperclean, Chevilly-Larue (Festival)
The Married Monk, (Batofar)

le 10/10/2005,
Ms Dynamite, (Nouveau Casino)

le 15/10/2005,
HushPuppies, (festival de Marne)

le 16/10/2005,
The White Stripes, (Zénith)

le 17/10/2005,
Madness, (Olympia)
Fugu, (Flèche D'Or)

le 18/10/2005,
Kim & Le Monstre + Final Fantasy + Victory Hall + Zombie, (Nouveau Casino)

le 20/10/2005,
The Duke Spirit + Rhesus, (Maroquinerie)
Princess Superstar, (Triptyque)

le 25/10/2005,
Tarwater + Man, (Nouveau Casino)

le 26/10/2005,
Sonic Youth, (Cité de la Musique)

le 27/10/2005,
Piano Magic + Bed + Great Lake Swimmers, (Nouveau Casino)

le 28/10/2005,
Sébastien Schuller, Massy (Festival)

le 29/10/2005,
The Film, Massy (Festival)
Franz Ferdinand, (Zénith)

le 31/10/2005,
Sébastien Tellier + Aswefall, (Triptyque)
Animal Collective, (Nouveau Casino)



Alors, ça mate les cons, hein???!!

20.9.05

Boulogne Boyz don't cry

Merde à L'ASSE. Attendez que Rothen revienne et ça sera une autre musique. En attendant, à vos agendash, y a des trucs pas mal à voir autour du Parc des Princes...


FESTIVAL BBMIX

MUSIQUES ACTUELLES A BOULOGNE-BILLANCOURT

FESTIVAL DU JEUDI 13 AU DIMANCHE 23 OCTOBRE 2005


http://www.bb-mix.com/



BBmix fait son ramdam ! Nom de code du récent programme Musiques Actuelles mis en place par la Ville de Boulogne-Billancourt (newsletter, conseil aux musiciens et aux porteurs de projets et bientôt un Point Info Musique) en attendant l’ouverture d’un espace musical sur les anciens terrains Renault dans les prochaines années, c’est aussi désormais un festival.

Pour la première fois, du 13 au 23 octobre, du son déferlera sur toute la ville : du groove mutant (James Chance and the Contortions, Bazarsonik) au scratch hip hop (DJ Gero, Le Remède, Frer200) en passant par une déferlante de découvertes rock (Warehouse 99 Project, Cazals Steeple Remove, Tchiki Boum, Bleachin', Seanews...), BBmix c'est aussi un forum des fanzines (BBzines), un festival du clip musical amateur (Protoclip), des expos (Le Club des Chats, Photomix), des diffusions de films (Spinal Tap, Stickbuzz), des afters dans des cafés de la ville... soit près de quinze évènements accessibles en entrée libre ou avec une contremarque a retirer gratuitement aux points de retrait, dans la limite des places disponibles.
Les contremarques pour le concert de James Chance & The Contortions ainsi que la projection du film Spinal Tap peuvent être retirées à partir du 15 septembre à l’Espace Landowski, au CNR / Centre Georges Gorse et au Home Sweet Home.
Attention, aucune réservation ne sera effectuée par e-mail ou téléphone !

L’équipe BBmix : Maria Basch, Claire Cuinet, Fabrice Fayolle, Jean-Louis Morgère, Virginie Pargny, Sarah Ponchin. Relations presse : Alexia Dana, Marie-Pierre Bonniol. Graphisme : Gaspirator. Direction artistique et coordination : Marie-Pierre Bonniol


BBMIX / VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT
Direction du développement culturel
26 avenue André Morizet
92100 Boulogne-Billancourt
01 55 18 45 48.

19.9.05

Firestarter

Bottle Rocket

de The Go! Team


Achète le!!

ou mate le clip!!



++++The Go! Team jouera live 3 titres on XFM's Music Response le 27 Septembre

- cours-y vite : http://www.xfm.co.uk/ début des hostilités, 20h.

ou alors attends le 5 novembre à la Cigale...

14.9.05

Plaisirs et Musiques

The Pleasure of Modernist Music
de Arved Ashby
Editeur : University of Rochester Press


416pages/75$


Que de la gueule, et t'es pas cap...!

A choper dans les brocantes improbables et autres marchés muzikals...

The debate over modernist music has continued for almost a century: from Berg's Wozzeck and Webern's Symphony Op.21 to John Cage's renegotiation of musical control, the unusual musical practices of the Velvet Underground, and Stanley Kubrick's use of Ligeti's Lux Aeterna in the epic film 2001. The composers discussed in these pages -- including Bartók, Stockhausen, Bernard Herrmann, Steve Reich, and many others -- are modernists in that they are defined by their individualism, whether covert or overt, and share a basic urge toward redesigning musical discourse. The aim of this volume is to negotiate a varied and open middle ground between polemical extremes of reception. The contributors sketch out the possible significance of a repertory that in past discussions has been deemed either meaningless or beyond describable meaning. With an emphasis on recent aesthetics and contexts -- including film music, sexuality, metaphor, and ideas of a listening grammar -- they trace the meanings that such works and composers have held for listeners of different kinds. None of them takes up the usual mandate of "educated listening" to modernist works: the notion that a person can appreciate "difficult" music if given enough time and schooling. Instead the book defines novel but meaningful avenues of significance for modernist music, avenues beyond those deemed appropriate or acceptable by the academy. While some contributors offer new listening strategies, most interpret the listening premise more loosely: as a metaphor for any manner of personal and immediate connection with music. In addition to a previously untranslated article by Pierre Boulez, the volume contains articles (all but one previously unpublished) by twelve distinctive and prominent composers, music critics, and music theorists from America, Europe, Australia, and South Africa: Arved Ashby, Amy Bauer, William Bolcom, Jonathan Bernard, Judy Lochhead, Fred Maus, Andrew Mead, Greg Sandow, Martin Scherzinger, Jeremy Tambling, Richard Toop, and Lloyd Whitesell

Echoing the title of an earlier book (Henry Pleasants' The Agony of Modern Music, a dreary compendium of all that was wrong with the world of modern music), this new volume serves as both a retort to Pleasants' gloomy old report of falling skies, and gives notice (by use of the radical word "pleasure") that many of us have found the music of the twentieth century and beyond to offer far more than intellectual satisfaction. Pleasants' own personal "agony" has been a real pleasure for many other listeners, and it's high time that someone said that out loud (or in print, anyway).

Arved Ashby, a musicologist teaching at the Ohio State University, has edited a superb compilation of essays that contribute greatly to the ongoing conversation about musical style and musical values that is currently raging in and out of concert halls today. What pleases me most about this volume is its writers' refusal to adhere to the standard musi-political norms that one has come to expect; boundaries are crossed and recrossed, ultimately blurred entirely. Musical eclecticist William Bolcom defends staunch serialist Donald Martino from critical assailant Richard Taruskin and others. Milton Babbitt, the arch-serialist hyper-intellectual composer who is frequently blamed for all that has gone wrong in the musical academy, is defended from himself. The diverse team of writers display an impressively broad and healthy grasp of music in all of its manifestations, not simply "classical music," whatever that presently means in our culture. Nits could be picked (and have been by other reviewers), but the fact of the matter is that this is a much-needed volume whose primary purpose is to provoke discussion and thought on all sides. The writers are first and foremost music-lovers, and that standpoint informs all of the essays. Urgently recommended

11.9.05

Polonia

La conquête de la Pologne
de Paul Jimenes
Auteur : paul Jimenes
Edition: Flammarion

224 pages/16€



On continues avec de la jeune pousse Flammarionesque et Beigbederienne... Le plus jeune auteur de la rentrée, Paul Jimenes signe ici son premier roman: "La Conquête de la Pologne", comme un mode d'emploi, une méthode bientôt plus que l'autopsie d'un voyage. Un roman sympathique, plein de promesses et de fraîcheur, dont ou oublie les quelques ratés tant l'enthousiasme prime.

L'auteur:

Une bonne partie de l'intéret de ce livre réside dans le fait que l'auteur n'est pas n'importe qui, même s'il se plaît à faire croire qu'il fait n'importe quoi. Paul Jimenes, à l'image du narrateur, est un penseur actif: un philosophe passionné de Lautréamont, qui choisit tantôt la plume, tantôt le micro pour crier au monde sa vérité. Du haut des ses 23 ans, le jeune garçon publie ici son premier roman, alors qu'il est déjà le père (au tiers) de titres punk rock assez remarquables par leur énergie, avec son groupe Jacky Shane and the Bavarians. Rajoutez à une collaboration étroite à un site internet tout aussi rock'n roll Armes et Cycles, et la coréalisation d'un feuilleton online. Vous obtenez un touche à tout dans la pleine fougue de sa jeunesse.


L'histoire:

Le pitch est assez simple: un garçon en pleine déconfiture amoureuse découvre l'ennui à Paris un été. Il décide de s'en échapper et de courrir vers la Pologne, à grand renfort de vodka. Il va voyager, loin et fort, dans un Paris vide pour atteindre une Pologne dont on ne verra jamais le sol. Par des chez de traverse, sa quête quasi initiatique sera parsemée de rencontres et de révélations plus ou moins sous vapeurs alcoolisées, et bientôt on ne parlera plus de Pologne mais de Polonia, la Pologne rêvée. Comme si le but du voyage, de plus en plus intérieur valait plus que le périple lui même.

Avis:

Un bon premier roman au sens où l'on découvre un style et une énergie originale, où les pièges de l'autofoction begbedérienne imbibée de Zubrowska sont plus ou moins évités, pour ne laisser tranparaître que la fraîcheur et l'enthousiasme du jeune homme.

De très bons passages, colorés "Chameau Sauvage", quand le discours animalier sur les loutres cotoie les dialogues hachés et étranges de l'ivresse. De petites coquilles lorsque les transitions sont rudes et le scénario secoué un trop sévèrement pour placer des polaroïds scéniques attachants ou même drôles. Mais au final, une bonne impression, qui fait regretter un roman trop court.

Personnelement, le texte a su faire remonter de bons (et de mauvais aussi) souvenirs de ce pays. L'identification a été même parfois assez forte. Et comme toujours dans des épreuves pareilles, la voie du retour est celle de l'amour... Donc pas de surprise, le narrateur ramènera quelque chose de sa Pologne, et pas qu'une simple gueule de bois.

Pour l'heure, extrait et prologue:

« En contemplant le ciel vide, je sus que Paris ne me retenait plus. Je partirais en Pologne, ou ailleurs à l’est de l’Europe. Je rêvais de grandes plaines matelassées d’herbe, de nuits fraîches où, lové dans une couverture un peu rêche, je regarderais mille milliards d’étincelles, roulant dans mes doigts une boucle de comète. Je rêvais d’une polonaise Wonderbra, avec qui franchir la ligne Curzon. Dans la verte plaine hérissée de pylônes électriques, survivances post-soviétiques, nous ferions l’amour, puis boirions de la vodka fraîche et brûlante comme la vie. »

Prologue en pdf